Auberge communale
Il y a une telle envie de bien faire chez Emilie Schuler et Julien Konrad qu’on se sent immédiatement accueilli dans cette auberge à la décoration légère et originale. Emilie dirige un service chaleureux et efficace, bon conseiller dans une carte des vins qui fait honneur à la région, mais pas que…
En cuisine, Julien pédale sur deux braquets: une carte bistrot aux plats ravigotants et un menu gastronomique plus raffiné. Surtout, il veut tellement en faire… qu’il en fait presque trop: trop de préparations différentes dans l’assiette, trop de goûts, parfois au détriment de l’ensemble. Bien sûr, ses malakoffs sont agréables avec leur petite salade d’accompagnement. Mais ces rillettes de truite de Chamby manquent cruellement de saveur, perdues au milieu d’une assiette où on trouve encore des rosettes de chou-fleur marinées, une crème de chou-fleur au citron, une mousse…
Le saumon des Grisons est un peu trop cuit à notre goût, simplement rehaussé de persil, posé sur un risotto aux agrumes un peu insignifiant et quelques brocolis. Les joues de bœuf fondent à souhait sous la langue, cachées sous une série de légumes très croquants, à côté d’une polenta noire du Tessin qui faisait un peu penser à du porridge et des noisettes. On aurait souhaité davantage d’élégance.
Enfin, la pluma de porc de Napf est grillée tout en gardant sa jutosité, avec du vinaigre «balsamique» du village. Elle s’accompagne d’un écrasé de pommes de terre et de légumes.
Les fromages sont proposés à l’assiette, les desserts partent de la tarte maison jusqu’à ce baba au rhum posé dans une salade de fruits exotiques et une crème chantilly à la fève tonka, là aussi dans un excès de saveurs qui nuit à l’ensemble.


Il y a une telle envie de bien faire chez Emilie Schuler et Julien Konrad qu’on se sent immédiatement accueilli dans cette auberge à la décoration légère et originale. Emilie dirige un service chaleureux et efficace, bon conseiller dans une carte des vins qui fait honneur à la région, mais pas que…
En cuisine, Julien pédale sur deux braquets: une carte bistrot aux plats ravigotants et un menu gastronomique plus raffiné. Surtout, il veut tellement en faire… qu’il en fait presque trop: trop de préparations différentes dans l’assiette, trop de goûts, parfois au détriment de l’ensemble. Bien sûr, ses malakoffs sont agréables avec leur petite salade d’accompagnement. Mais ces rillettes de truite de Chamby manquent cruellement de saveur, perdues au milieu d’une assiette où on trouve encore des rosettes de chou-fleur marinées, une crème de chou-fleur au citron, une mousse…
Le saumon des Grisons est un peu trop cuit à notre goût, simplement rehaussé de persil, posé sur un risotto aux agrumes un peu insignifiant et quelques brocolis. Les joues de bœuf fondent à souhait sous la langue, cachées sous une série de légumes très croquants, à côté d’une polenta noire du Tessin qui faisait un peu penser à du porridge et des noisettes. On aurait souhaité davantage d’élégance.
Enfin, la pluma de porc de Napf est grillée tout en gardant sa jutosité, avec du vinaigre «balsamique» du village. Elle s’accompagne d’un écrasé de pommes de terre et de légumes.
Les fromages sont proposés à l’assiette, les desserts partent de la tarte maison jusqu’à ce baba au rhum posé dans une salade de fruits exotiques et une crème chantilly à la fève tonka, là aussi dans un excès de saveurs qui nuit à l’ensemble.


