Hôtel Victoria
L’hôtel Victoria nous ramène aux grandes heures de la Belle Epoque. Dans une ambiance rare et délicieusement surannée de grande maison de famille – Toni Mittermair a remis les rênes à son fils Antoine le 1er juin 2023 – où scintillent l’argenterie et les lustres, on s’attable dans la véranda ou sur la terrasse fleurie qui surplombent le Léman et Montreux. Le panorama est exceptionnel et la cuisine, à l’image du lieu, décline le meilleur du registre classique apprêté à la perfection: des produits de première qualité, des cuissons impeccables, des assaisonnements précis.
Ainsi ce foie gras à la cuillère, tout en délicatesse gourmande, ou ces Saint-Jacques parfaitement saisies, à la chair translucide, servies sur un lit de tomates concassées qui leur confère une pointe d’acidité bienvenue.
Rosée à cœur, la côte de veau forestière est généreusement servie, puis nappée d’une riche sauce aux champignons qui en fait un plat voluptueux et réconfortant.
Petit bémol avec l’omble chevalier, servi sur un lit de quinoa et relevé par une sauce crémée au combava, un peu fade.
Côté desserts, le soufflé au Grand Marnier est une merveille. A signaler également des tartes maison à se damner, telle celle aux poires, où les fruits fondent en bouche sur une pâte sablée bien beurrée.
L’hôtel Victoria nous ramène aux grandes heures de la Belle Epoque. Dans une ambiance rare et délicieusement surannée de grande maison de famille – Toni Mittermair a remis les rênes à son fils Antoine le 1er juin 2023 – où scintillent l’argenterie et les lustres, on s’attable dans la véranda ou sur la terrasse fleurie qui surplombent le Léman et Montreux. Le panorama est exceptionnel et la cuisine, à l’image du lieu, décline le meilleur du registre classique apprêté à la perfection: des produits de première qualité, des cuissons impeccables, des assaisonnements précis.
Ainsi ce foie gras à la cuillère, tout en délicatesse gourmande, ou ces Saint-Jacques parfaitement saisies, à la chair translucide, servies sur un lit de tomates concassées qui leur confère une pointe d’acidité bienvenue.
Rosée à cœur, la côte de veau forestière est généreusement servie, puis nappée d’une riche sauce aux champignons qui en fait un plat voluptueux et réconfortant.
Petit bémol avec l’omble chevalier, servi sur un lit de quinoa et relevé par une sauce crémée au combava, un peu fade.
Côté desserts, le soufflé au Grand Marnier est une merveille. A signaler également des tartes maison à se damner, telle celle aux poires, où les fruits fondent en bouche sur une pâte sablée bien beurrée.