Natürlich
Après une courte fermeture, Natürlich retrouve une nouvelle équipe aux énergies européennes. Un nom d’établissement aux consonances germaniques, un serveur grec, Ilias Tanoudis, qui teinte sa classe naturelle d’une pointe d’humour et un cuisinier pâtissier roumain, Alexandru Ionut Isac, à la jolie maîtrise des fourneaux. La cuisine de ces anciens de l’Osteria della Bottega exprime un savoir-faire qui plonge ses racines dans la tradition italienne. Cela commence par une focaccia onctueuse à l’intérieur, ferme sur le dessus. En entrée, on apprécie à chaque bouchée le mélange des saveurs entre ce fenouil confit au safran genevois, cette sardine délicatement marinée et la douceur du fromage blanc. Une chicorée frisée aux tons jaunes et de fines lamelles de radis donnent une pointe d’amertume et ponctuent l’harmonie du dressage. Le carpaccio de bœuf enduit d’olives confites et surplombé d’un îlot de mélange de pousses impose sa fraîcheur dans une assiette colorée à l’orientale, bleu et doré. Les propositions de vins ouverts viennent électrifier cette cuisine savoureuse et classique avec une dôle d’Alex Stauffer et, bien plus aventureux encore, un sauvignon blanc non filtré de Julien Latronche et sa Parcelle 168, à Rolle. Une audace perpétuée par l’idée rare de servir un filet de rascasse à la peau impeccablement dorée et à la chair fine. La couleur du jus grisâtre surprend, mais la scarole sautée aux olives taggiasche entières offre une jolie amertume bien dosée et la crème de lentilles du coin adoucit le tout. Quant à l’entrecôte de bœuf suisse, elle est servie en tranches à la japonaise avec son jus qui la laque parfaitement. Restent encore ces deux impeccables desserts à base de cacao. Le service nous recommande le «Bonet», une spécialité du Piémont au cacao, au café et à l’amaretto: douceur et croquant s’y répondent sur un final de noisettes et d’amandes. Le gâteau au chocolat noir et à la cerise, lui, plaît par sa texture granuleuse.
Après une courte fermeture, Natürlich retrouve une nouvelle équipe aux énergies européennes. Un nom d’établissement aux consonances germaniques, un serveur grec, Ilias Tanoudis, qui teinte sa classe naturelle d’une pointe d’humour et un cuisinier pâtissier roumain, Alexandru Ionut Isac, à la jolie maîtrise des fourneaux. La cuisine de ces anciens de l’Osteria della Bottega exprime un savoir-faire qui plonge ses racines dans la tradition italienne. Cela commence par une focaccia onctueuse à l’intérieur, ferme sur le dessus. En entrée, on apprécie à chaque bouchée le mélange des saveurs entre ce fenouil confit au safran genevois, cette sardine délicatement marinée et la douceur du fromage blanc. Une chicorée frisée aux tons jaunes et de fines lamelles de radis donnent une pointe d’amertume et ponctuent l’harmonie du dressage. Le carpaccio de bœuf enduit d’olives confites et surplombé d’un îlot de mélange de pousses impose sa fraîcheur dans une assiette colorée à l’orientale, bleu et doré. Les propositions de vins ouverts viennent électrifier cette cuisine savoureuse et classique avec une dôle d’Alex Stauffer et, bien plus aventureux encore, un sauvignon blanc non filtré de Julien Latronche et sa Parcelle 168, à Rolle. Une audace perpétuée par l’idée rare de servir un filet de rascasse à la peau impeccablement dorée et à la chair fine. La couleur du jus grisâtre surprend, mais la scarole sautée aux olives taggiasche entières offre une jolie amertume bien dosée et la crème de lentilles du coin adoucit le tout. Quant à l’entrecôte de bœuf suisse, elle est servie en tranches à la japonaise avec son jus qui la laque parfaitement. Restent encore ces deux impeccables desserts à base de cacao. Le service nous recommande le «Bonet», une spécialité du Piémont au cacao, au café et à l’amaretto: douceur et croquant s’y répondent sur un final de noisettes et d’amandes. Le gâteau au chocolat noir et à la cerise, lui, plaît par sa texture granuleuse.