Mandarin Oriental Geneva
Elégant et feutré, le Sachi s’est imposé comme rendez-vous de la bonne société, qui y vient aussi bien pour fêter un anniversaire que pour croquer une morce en sortant du bureau. D’emblée, l’accueil est d’une parfaite courtoisie. Et la gastronomie japonaise raffinée de Mitsuru Tsukada mérite le déplacement. On notera que, à midi, le menu est une aubaine. Même le soir, la qualité des produits et des apprêts qui composent les menus offre un rapport qualité-prix tout à fait décent, en sachant qu’on est à Genève, dans un palace qui plus est. Voici donc en cascade le magret fumé, le chou de Bruxelles farci à la crevette et le radis daïkon mariné. C’est joli, c’est bon, c’est charmeur. Alors on poursuit avec le gourmand crispy rice et tartare de bœuf au piment. Le tataki de thon au jalapeño se pare d’une vinaigrette-mayonnaise addictive et piquante. Un régal. De même que le sashimi de sériole en sauce au yuzu, à croquer des yeux et à laisser fondre sur la langue. Côté nigiri sushis, on a adoré celui au turbot au barbecue. Mais la fête se poursuit avec ces langoustines en excellente sauce au citron fermenté. Elles précèdent l’agneau d’une remarquable tendreté, en sauce qui rappelle la gourmandise de la panure. La sole meunière est simplement parfaite et le riz aux crevettes et poivron, généreux. Il n’y a que la salade d’épinards au miso et à la truffe qui déçoit: même si le snobisme de certains clients est sans limite, l’huile de truffe ne devrait même pas exister dans une cuisine comme celle-ci. Elle a bien failli coûter son 16e point à M. Tsukada. A quand les épinards au Channel No 5? Les desserts permettent de retrouver foi en cette adresse. Par exemple lorsque mangue, yuzu et noix de coco se marient en toute harmonie, délicatement acidulés et mis en scène avec un raffinement rare qui jalonne d’ailleurs l’ensemble du repas. Vins et sakés sont conseillés avec savoir et attention.
Elégant et feutré, le Sachi s’est imposé comme rendez-vous de la bonne société, qui y vient aussi bien pour fêter un anniversaire que pour croquer une morce en sortant du bureau. D’emblée, l’accueil est d’une parfaite courtoisie. Et la gastronomie japonaise raffinée de Mitsuru Tsukada mérite le déplacement. On notera que, à midi, le menu est une aubaine. Même le soir, la qualité des produits et des apprêts qui composent les menus offre un rapport qualité-prix tout à fait décent, en sachant qu’on est à Genève, dans un palace qui plus est. Voici donc en cascade le magret fumé, le chou de Bruxelles farci à la crevette et le radis daïkon mariné. C’est joli, c’est bon, c’est charmeur. Alors on poursuit avec le gourmand crispy rice et tartare de bœuf au piment. Le tataki de thon au jalapeño se pare d’une vinaigrette-mayonnaise addictive et piquante. Un régal. De même que le sashimi de sériole en sauce au yuzu, à croquer des yeux et à laisser fondre sur la langue. Côté nigiri sushis, on a adoré celui au turbot au barbecue. Mais la fête se poursuit avec ces langoustines en excellente sauce au citron fermenté. Elles précèdent l’agneau d’une remarquable tendreté, en sauce qui rappelle la gourmandise de la panure. La sole meunière est simplement parfaite et le riz aux crevettes et poivron, généreux. Il n’y a que la salade d’épinards au miso et à la truffe qui déçoit: même si le snobisme de certains clients est sans limite, l’huile de truffe ne devrait même pas exister dans une cuisine comme celle-ci. Elle a bien failli coûter son 16e point à M. Tsukada. A quand les épinards au Channel No 5? Les desserts permettent de retrouver foi en cette adresse. Par exemple lorsque mangue, yuzu et noix de coco se marient en toute harmonie, délicatement acidulés et mis en scène avec un raffinement rare qui jalonne d’ailleurs l’ensemble du repas. Vins et sakés sont conseillés avec savoir et attention.