Le Bologne
Il y a du bonheur dans ce décor de brasserie rétro aux nappes blanches et au service aussi efficace que sympathique. L’ambiance est presque parisienne, les banquettes années 1960, la carte plutôt réduite. On est ici pour une cuisine gourmande, avec ces petites touches d’inventivité qui pimpent des plats roboratifs. C’est tout le style du chef Xavier Vulliez, fait de bonne humeur et de bons ingrédients.
Comme ces premières asperges blanches, qu’on retrouve parfaitement cuites sous un carpaccio des mêmes, crues cette fois-ci. A côté, une espuma de chabichou aérienne, alors que le même fromage est aussi râpé, le tout relevé de poivre de Kampot et de petits croûtons. La langoustine arrive crue, translucide, juste cuite par la bisque qui la recouvre, et c’est magnifique, agrémenté de mini-bouquets de chou-fleur et de tuiles de sarrasin.
Plat phare de la carte, la pluma de pata negra est bien caramélisée de sauce teriyaki, croustillante à l’extérieur et fondante à l’intérieur, accompagnée d’une mousseline de pommes de terre relevée de wasabi et, ce soir-là, de chou blanc saveur saté. Le filet de bar est aussi parfaitement cuit, voisinant avec deux gaufres à l’ail des ours dans les creux desquelles se nichent de la gelée au citron, des purées de légumes et des pickles.
Les desserts arrivent en chariot, comme ce paris-brest aérien ou ce baba au rhum portant davantage sur les agrumes que sur l’alcool de canne à sucre. On accompagne tout cela d’une carte des vins originale, du local à l’international, avec des incursions côté vins nature ou terroirs moins connus.


Il y a du bonheur dans ce décor de brasserie rétro aux nappes blanches et au service aussi efficace que sympathique. L’ambiance est presque parisienne, les banquettes années 1960, la carte plutôt réduite. On est ici pour une cuisine gourmande, avec ces petites touches d’inventivité qui pimpent des plats roboratifs. C’est tout le style du chef Xavier Vulliez, fait de bonne humeur et de bons ingrédients.
Comme ces premières asperges blanches, qu’on retrouve parfaitement cuites sous un carpaccio des mêmes, crues cette fois-ci. A côté, une espuma de chabichou aérienne, alors que le même fromage est aussi râpé, le tout relevé de poivre de Kampot et de petits croûtons. La langoustine arrive crue, translucide, juste cuite par la bisque qui la recouvre, et c’est magnifique, agrémenté de mini-bouquets de chou-fleur et de tuiles de sarrasin.
Plat phare de la carte, la pluma de pata negra est bien caramélisée de sauce teriyaki, croustillante à l’extérieur et fondante à l’intérieur, accompagnée d’une mousseline de pommes de terre relevée de wasabi et, ce soir-là, de chou blanc saveur saté. Le filet de bar est aussi parfaitement cuit, voisinant avec deux gaufres à l’ail des ours dans les creux desquelles se nichent de la gelée au citron, des purées de légumes et des pickles.
Les desserts arrivent en chariot, comme ce paris-brest aérien ou ce baba au rhum portant davantage sur les agrumes que sur l’alcool de canne à sucre. On accompagne tout cela d’une carte des vins originale, du local à l’international, avec des incursions côté vins nature ou terroirs moins connus.