Four Seasons Hotel des Bergues
Lorsque la cuisine italienne est sublimée par un chef de la trempe de Massimiliano Sena, le résultat est forcément exceptionnel. Voilà six ans que ce dernier propose le meilleur de son pays dans le cadre majestueux de l’un des plus beaux palaces genevois. Que ce soit dans la splendide salle à manger ou sur la terrasse avec vue sur l’île Rousseau, deux constats s’imposent: la rade de Genève a des airs de Venise et la gastronomie transalpine quelque chose de magique.
Le voyage débute par des zeppole aux anchois, des beignets typiques des régions de Rome et de Naples. Ils sont suivis par un carpaccio de bar de ligne, câpres, olives et croûtons, qui fleure bon la Méditerranée. Les langoustines rôties sont sublimées par une bisque légèrement citronnée et un peu de salicorne. Une déclinaison de légumes multicolores joliment taillés débouche sur un résultat très esthétique. Grand classique de la maison, le gaspacho de tomates vertes, concombres et oignons s’avère remarquable de fraîcheur avec une pointe d’acidité bienvenue. Côté pâtes, les calamarata aux fruits de mer barbotent dans un jus de cuisson bien relevé. Quelques fleurs, plus décoratives qu’odorantes, viennent égayer le tableau. Arrive alors le prince des mers. Un turbot cuit sur l’arête dont la chair fine et d’un blanc immaculé est absolument divine. La parmigiana du chef, réalisée dans la plus pure tradition, joue les accompagnements.
La partie sucrée s’avère moins convaincante. Si l’on salue le design moderne, voire futuriste du tiramisu au citron, ce dernier est présent en trop grande quantité avec pour conséquence de déséquilibrer l’ensemble. Dommage. Une petite déception vite oubliée avec quelques chouquettes, mini-tartelettes aux fraises et un expresso made in Italy. Carte des vins encyclopédique et internationale où, cinq-étoiles oblige, les flacons à moins de 100 francs sont rares.


Lorsque la cuisine italienne est sublimée par un chef de la trempe de Massimiliano Sena, le résultat est forcément exceptionnel. Voilà six ans que ce dernier propose le meilleur de son pays dans le cadre majestueux de l’un des plus beaux palaces genevois. Que ce soit dans la splendide salle à manger ou sur la terrasse avec vue sur l’île Rousseau, deux constats s’imposent: la rade de Genève a des airs de Venise et la gastronomie transalpine quelque chose de magique.
Le voyage débute par des zeppole aux anchois, des beignets typiques des régions de Rome et de Naples. Ils sont suivis par un carpaccio de bar de ligne, câpres, olives et croûtons, qui fleure bon la Méditerranée. Les langoustines rôties sont sublimées par une bisque légèrement citronnée et un peu de salicorne. Une déclinaison de légumes multicolores joliment taillés débouche sur un résultat très esthétique. Grand classique de la maison, le gaspacho de tomates vertes, concombres et oignons s’avère remarquable de fraîcheur avec une pointe d’acidité bienvenue. Côté pâtes, les calamarata aux fruits de mer barbotent dans un jus de cuisson bien relevé. Quelques fleurs, plus décoratives qu’odorantes, viennent égayer le tableau. Arrive alors le prince des mers. Un turbot cuit sur l’arête dont la chair fine et d’un blanc immaculé est absolument divine. La parmigiana du chef, réalisée dans la plus pure tradition, joue les accompagnements.
La partie sucrée s’avère moins convaincante. Si l’on salue le design moderne, voire futuriste du tiramisu au citron, ce dernier est présent en trop grande quantité avec pour conséquence de déséquilibrer l’ensemble. Dommage. Une petite déception vite oubliée avec quelques chouquettes, mini-tartelettes aux fraises et un expresso made in Italy. Carte des vins encyclopédique et internationale où, cinq-étoiles oblige, les flacons à moins de 100 francs sont rares.