Four Seasons Hotel des Bergues
La salle est l’une des plus belles et des plus agréables loin à la ronde: espace, équilibre, élégance et majesté. S’y active un service pas toujours expert, mais dirigé avec brio par un maître d’hôtel affable. Quant à la cuisine, elle est une ode à ce que l’Italie a de meilleur à offrir, en version revisitée et modernisée. Four Seasons oblige, tout est hors de prix. Les vins d’abord. Mais ils ont l’avantage d’être proposés avec discernement par un sommelier expert.
En cette fin d’hiver, Massimiliano Sena a commencé par envoyer un voluptueux bao à la baccalà et d’excellentes polpette aux aubergines coiffées d’un pétale de pensée. La focaccia maison est excellente. Elle accompagne à merveille un vitello tonnato aérien au dressage gracieux. On applaudit également la mise en scène des langoustines safranées, qu’une élégante tuile d’encre de seiche vient voiler. La bisque qui les nappe est parfaite. On craque encore pour les légumes au vinaigre, vifs et gourmands. Alors qu’asperges et morilles farcies (le 1er mars, on préfère ne pas savoir d’où viennent ces produits!) se découvrent en sauce voluptueuse et qu'une burrata crémeuse coiffe un carpaccio de bar aux tomates confites. Faut-il applaudir la formule «à partager»? On peut en douter. En revanche, on ne peut qu’adorer la pasta rayée farcie à la baccalà: basilic et chips translucides d’anchois font de ces raviolis des bijoux. Comme un an auparavant, on retrouve le turbot et sa parmigiana incroyable, ainsi qu’une cassolette d’aubergines géniale. Quant à l’agneau suisse, très goûteux, il est servi en morceau et confit, avec une aimable glace au parmesan. Le tiramisu au gel de citron est aussi superbe à l'œil que décevant en bouche: léger, certes, mais il manque de sensualité.
P.-S.: et puis, chef, quand vous passez en salle pour saluer une invitée de la maison, n’oubliez pas de saluer les autres convives.
PS : Massimiliano Sena a quitté le Four Seasons.
La salle est l’une des plus belles et des plus agréables loin à la ronde: espace, équilibre, élégance et majesté. S’y active un service pas toujours expert, mais dirigé avec brio par un maître d’hôtel affable. Quant à la cuisine, elle est une ode à ce que l’Italie a de meilleur à offrir, en version revisitée et modernisée. Four Seasons oblige, tout est hors de prix. Les vins d’abord. Mais ils ont l’avantage d’être proposés avec discernement par un sommelier expert.
En cette fin d’hiver, Massimiliano Sena a commencé par envoyer un voluptueux bao à la baccalà et d’excellentes polpette aux aubergines coiffées d’un pétale de pensée. La focaccia maison est excellente. Elle accompagne à merveille un vitello tonnato aérien au dressage gracieux. On applaudit également la mise en scène des langoustines safranées, qu’une élégante tuile d’encre de seiche vient voiler. La bisque qui les nappe est parfaite. On craque encore pour les légumes au vinaigre, vifs et gourmands. Alors qu’asperges et morilles farcies (le 1er mars, on préfère ne pas savoir d’où viennent ces produits!) se découvrent en sauce voluptueuse et qu'une burrata crémeuse coiffe un carpaccio de bar aux tomates confites. Faut-il applaudir la formule «à partager»? On peut en douter. En revanche, on ne peut qu’adorer la pasta rayée farcie à la baccalà: basilic et chips translucides d’anchois font de ces raviolis des bijoux. Comme un an auparavant, on retrouve le turbot et sa parmigiana incroyable, ainsi qu’une cassolette d’aubergines géniale. Quant à l’agneau suisse, très goûteux, il est servi en morceau et confit, avec une aimable glace au parmesan. Le tiramisu au gel de citron est aussi superbe à l'œil que décevant en bouche: léger, certes, mais il manque de sensualité.
P.-S.: et puis, chef, quand vous passez en salle pour saluer une invitée de la maison, n’oubliez pas de saluer les autres convives.
PS : Massimiliano Sena a quitté le Four Seasons.