Four Seasons Hotel des Bergues
Rooftop hallucinant surplombant le lac, la ville et les Alpes, musique électronique très (trop) forte, service jeune et dynamique, prix exorbitants et clientèle internationale qui se pousse au portillon pour avoir une table pour l’un des deux services du soir: l'Izumi est un des rendez-vous incontournables de la jet-set genevoise.
Mais au-delà du décorum, que vaut ce restaurant repris en 2023 par le chef Toshikazu Kato, qui se définit comme un «authentique Japonais»? La carte est pléthorique, les plats sont beaux et étonnamment épurés, tout en subtilité et en fraîcheur.
Servi sur des cubes de riz croustillant, le tartare de thon est épicé juste comme il faut. La sériole arrive coupée en tranches d’une extrême finesse, juste sublimée par une sauce soja au yuzu à l’acidité parfaitement équilibrée. Le bar, quant à lui, est servi en sashimi et agrémenté d’une sauce pimentée aux accents péruviens, là encore très justement dosée.
Pour suivre, les crevettes en tempura sont parfaites: croustillantes à l’extérieur et fondantes à l’intérieur. Les amateurs de viande n’hésiteront pas longtemps avant de choisir le bœuf wagyu, fondant comme du beurre et assorti de légumes juste croustillants. Dommage que, parmi les trois sauces proposées, deux soient alourdies par un arôme de truffe un peu écœurant. Les accompagnements sont originaux, à l’instar de ce riz aux crevettes et à la coriandre, très goûteux, ou de ces nouilles udon au matcha plutôt surprenantes.
Les mochis ne sont pas faits maison, mais ils sont savoureux. La tentative de fusionner la paris-brest avec le matcha mérite d’être saluée, même si elle ne convainc pas, l’amertume du thé nippon se mariant mal avec la pâte à choux du classique français.
La carte des vins est à l’image des lieux: riche, clinquante et pas pour tous les budgets.
Rooftop hallucinant surplombant le lac, la ville et les Alpes, musique électronique très (trop) forte, service jeune et dynamique, prix exorbitants et clientèle internationale qui se pousse au portillon pour avoir une table pour l’un des deux services du soir: l'Izumi est un des rendez-vous incontournables de la jet-set genevoise.
Mais au-delà du décorum, que vaut ce restaurant repris en 2023 par le chef Toshikazu Kato, qui se définit comme un «authentique Japonais»? La carte est pléthorique, les plats sont beaux et étonnamment épurés, tout en subtilité et en fraîcheur.
Servi sur des cubes de riz croustillant, le tartare de thon est épicé juste comme il faut. La sériole arrive coupée en tranches d’une extrême finesse, juste sublimée par une sauce soja au yuzu à l’acidité parfaitement équilibrée. Le bar, quant à lui, est servi en sashimi et agrémenté d’une sauce pimentée aux accents péruviens, là encore très justement dosée.
Pour suivre, les crevettes en tempura sont parfaites: croustillantes à l’extérieur et fondantes à l’intérieur. Les amateurs de viande n’hésiteront pas longtemps avant de choisir le bœuf wagyu, fondant comme du beurre et assorti de légumes juste croustillants. Dommage que, parmi les trois sauces proposées, deux soient alourdies par un arôme de truffe un peu écœurant. Les accompagnements sont originaux, à l’instar de ce riz aux crevettes et à la coriandre, très goûteux, ou de ces nouilles udon au matcha plutôt surprenantes.
Les mochis ne sont pas faits maison, mais ils sont savoureux. La tentative de fusionner la paris-brest avec le matcha mérite d’être saluée, même si elle ne convainc pas, l’amertume du thé nippon se mariant mal avec la pâte à choux du classique français.
La carte des vins est à l’image des lieux: riche, clinquante et pas pour tous les budgets.