Café des Banques
Yoann Caloué avait fait les beaux jours du Flacon, à Carouge, où il avait succédé à Serge Labrosse. Le voici à son compte au Café des Banques que Philippe Audonnet venait de quitter. Le lieu a été entièrement repensé par et pour le jeune et ambitieux nouveau chef. La cuisine est désormais ouverte sur une grande table d’hôtes en granit. Au premier étage, une salle accueille les repas privés. La décoration décline les codes d’un luxe urbain à la fois décontracté et raffiné. Et, en été, une agréable terrasse s’installe sur le trottoir. Même le chef de salle, enjoué, barbe et casquette à l’anglaise, participe au chic très hipster de la maison qui propose une cuisine dans l’air du temps portant la signature Caloué: dressages colorés, graphiques, esthétiques et gourmands. Ainsi ce bar mariné à la pêche et à l’amande fraîche. Il est tonifié de mioga, une sorte de gingembre japonais tout en finesse. Les gyozas (ravioles) aux champignons sont une vraie délectation et barbotent dans une sauce proche du divin. Le ris de veau aux asperges sauvages a presque l’apparence d’un dessert avec ses quenelles d’une intense purée d’oignons, ses myrtilles et ses noisettes croquantes. Le tout n’en fait pas moins un plat principal insolite et harmonieux. La tarte au citron, finalement, joue habilement sur les notes suaves et acidulées, herbeuses aussi grâce à cet original sorbet au basilic. Un sabayon au limoncello souligne cette agréable création.


Yoann Caloué avait fait les beaux jours du Flacon, à Carouge, où il avait succédé à Serge Labrosse. Le voici à son compte au Café des Banques que Philippe Audonnet venait de quitter. Le lieu a été entièrement repensé par et pour le jeune et ambitieux nouveau chef. La cuisine est désormais ouverte sur une grande table d’hôtes en granit. Au premier étage, une salle accueille les repas privés. La décoration décline les codes d’un luxe urbain à la fois décontracté et raffiné. Et, en été, une agréable terrasse s’installe sur le trottoir. Même le chef de salle, enjoué, barbe et casquette à l’anglaise, participe au chic très hipster de la maison qui propose une cuisine dans l’air du temps portant la signature Caloué: dressages colorés, graphiques, esthétiques et gourmands. Ainsi ce bar mariné à la pêche et à l’amande fraîche. Il est tonifié de mioga, une sorte de gingembre japonais tout en finesse. Les gyozas (ravioles) aux champignons sont une vraie délectation et barbotent dans une sauce proche du divin. Le ris de veau aux asperges sauvages a presque l’apparence d’un dessert avec ses quenelles d’une intense purée d’oignons, ses myrtilles et ses noisettes croquantes. Le tout n’en fait pas moins un plat principal insolite et harmonieux. La tarte au citron, finalement, joue habilement sur les notes suaves et acidulées, herbeuses aussi grâce à cet original sorbet au basilic. Un sabayon au limoncello souligne cette agréable création.