Anouch
Sis dans une librairie et une galerie d’art en plein quartier des banques, ce restaurant peut laisser craindre un concept artistico-financier qui ne laisserait rien présager de bon dans les assiettes. Pourtant, l’endroit est accueillant, spacieux et lumineux et la cuisine y est joyeuse et créative, avec une belle part de végétal qui rappelle l’univers d’Ottolenghi, mais sans rien de déjà vu. A la carte, une belle sélection d’entrées et de snacks à partager, peut-être un peu trop, au point que l’on s’y perd. Les assiettes de gruyère et de terrine de campagne côtoient ainsi taramas, pickles de chou, anchois de Cantabrie et d’intrigantes tranches de basterma, de fines lamelles de bœuf salées et séchées aux épices. Le reste du menu est plus succinct, avec deux propositions végétales (les asperges au zaatar et citron sont délicieuses), une de poisson (un filet de maigre confit, fenouil et poutargue) et une de viande (une côte de cochon aux rabioles et à la sauge.) A midi, un intéressant menu est proposé à 29 francs. Il comprend une salade et un plat – une belle kefta de bœuf au chou chinois sauté lors de notre venue. Pour conclure, trois possibilités, dont de beaux bâtonnets de rhubarbe confite et fondante, qui répondent bien à des billes de meringue. Un dessert léger et acidulé, accompagné d’une crème à l’estragon: original, mais un peu déroutant.


Sis dans une librairie et une galerie d’art en plein quartier des banques, ce restaurant peut laisser craindre un concept artistico-financier qui ne laisserait rien présager de bon dans les assiettes. Pourtant, l’endroit est accueillant, spacieux et lumineux et la cuisine y est joyeuse et créative, avec une belle part de végétal qui rappelle l’univers d’Ottolenghi, mais sans rien de déjà vu. A la carte, une belle sélection d’entrées et de snacks à partager, peut-être un peu trop, au point que l’on s’y perd. Les assiettes de gruyère et de terrine de campagne côtoient ainsi taramas, pickles de chou, anchois de Cantabrie et d’intrigantes tranches de basterma, de fines lamelles de bœuf salées et séchées aux épices. Le reste du menu est plus succinct, avec deux propositions végétales (les asperges au zaatar et citron sont délicieuses), une de poisson (un filet de maigre confit, fenouil et poutargue) et une de viande (une côte de cochon aux rabioles et à la sauge.) A midi, un intéressant menu est proposé à 29 francs. Il comprend une salade et un plat – une belle kefta de bœuf au chou chinois sauté lors de notre venue. Pour conclure, trois possibilités, dont de beaux bâtonnets de rhubarbe confite et fondante, qui répondent bien à des billes de meringue. Un dessert léger et acidulé, accompagné d’une crème à l’estragon: original, mais un peu déroutant.