Grand Théâtre de Genève
La montée des marches du Grand Théâtre de Genève vous y conduit et l’endroit respire la solennité, avec son plafond très élevé à caissons ornés et les grandes portes-fenêtres qui laissent entrer une lumière abondante. En contraste, un grand bar circulaire décoré de panneaux bleus et blancs évoque les cabines de plage de Normandie et justifie le nom du restaurant. On y déguste la cuisine d’un nouveau chef, Tom Hurtel, qui était le second de Jacopo Romagnoli, parti pour lancer sa propre entreprise. Notre visite datant d’avant ce changement, la note est entre parenthèses cette année. De belles nappes blanches, une vaisselle élégante et, pour accompagner l’apéritif, une coupelle d’huile d’olive et un pain savoureux. Commençons avec un carpaccio de chou-rave mariné, champignon shimeji, avec un jaune d’œuf pané qu’on fait éclater dans le bouillon à la coriandre et au vinaigre tosazu, le tout saupoudré de sésame: voilà une belle façon de redonner des lettres de noblesse au chou-rave. La langoustine géante en tempura de maïs s’agrémente de mangue et de piment rouge, dans une émulsion au curry d’un jaune éclatant: une palette de couleurs aux goûts exquis. Le bar de ligne est mariné aux agrumes, bien relevé au raifort et au radis blanc. Le cochon de Jussy est fondant et savoureux dans son jus où se mêlent petits pois, carottes, mange-tout et fanes de fenouil. Le cabillaud sauvage confit, servi avec un sabayon au miso et un riz japonais, est un délice. Alors que le suprême de volaille locale souffre d’une présentation peu avenante, où tout est superposé. Mais le jus réduit aux morilles vient excuser cette maladresse. Enfin, le dessert des plus traditionnels, un millefeuille de tuiles caramélisées fourré de crème au citron, avec une glace vanille, sous un décor coloré de pétales de capucines, ne fait que confirmer l’excellence de cette adresse.
La montée des marches du Grand Théâtre de Genève vous y conduit et l’endroit respire la solennité, avec son plafond très élevé à caissons ornés et les grandes portes-fenêtres qui laissent entrer une lumière abondante. En contraste, un grand bar circulaire décoré de panneaux bleus et blancs évoque les cabines de plage de Normandie et justifie le nom du restaurant. On y déguste la cuisine d’un nouveau chef, Tom Hurtel, qui était le second de Jacopo Romagnoli, parti pour lancer sa propre entreprise. Notre visite datant d’avant ce changement, la note est entre parenthèses cette année. De belles nappes blanches, une vaisselle élégante et, pour accompagner l’apéritif, une coupelle d’huile d’olive et un pain savoureux. Commençons avec un carpaccio de chou-rave mariné, champignon shimeji, avec un jaune d’œuf pané qu’on fait éclater dans le bouillon à la coriandre et au vinaigre tosazu, le tout saupoudré de sésame: voilà une belle façon de redonner des lettres de noblesse au chou-rave. La langoustine géante en tempura de maïs s’agrémente de mangue et de piment rouge, dans une émulsion au curry d’un jaune éclatant: une palette de couleurs aux goûts exquis. Le bar de ligne est mariné aux agrumes, bien relevé au raifort et au radis blanc. Le cochon de Jussy est fondant et savoureux dans son jus où se mêlent petits pois, carottes, mange-tout et fanes de fenouil. Le cabillaud sauvage confit, servi avec un sabayon au miso et un riz japonais, est un délice. Alors que le suprême de volaille locale souffre d’une présentation peu avenante, où tout est superposé. Mais le jus réduit aux morilles vient excuser cette maladresse. Enfin, le dessert des plus traditionnels, un millefeuille de tuiles caramélisées fourré de crème au citron, avec une glace vanille, sous un décor coloré de pétales de capucines, ne fait que confirmer l’excellence de cette adresse.