Grand Théâtre de Genève
A Bordeaux, le Grand-Théâtre abrite le Quatrième Mur de Philippe Etchebest. A Genève, c’est le Café de la Plage qui occupe une partie du hall du Grand Théâtre: c’est un concept signé par l’entreprenant Benjamin Luzuy, qui a pris place dans ce magnifique lieu aménagé avec raffinement et modernité. Ici, les plats arrivent comme par magie par un monte-charge invisible au milieu de la pièce. Et qu’ils sont beaux, ces plats! Et bons! Aux fourneaux, c’est un talentueux Milanais, Jacopo Romagnoli, qui œuvre. Formé chez Chevrier et chez Daniel Humm, à New York, il est rentré à Genève pour cause de pandémie. Une chance pour les Genevois, car il fait de chaque repas au Grand Théâtre un spectacle gourmand. Et comme la musique est choisie avec soin, les vins sélectionnés par un connaisseur et le service charmant, il se profile en étoile montante de la scène gastronomique romande. Sa raviole ouverte au ragoût de panoufle et crème de pecorino offre une profondeur gourmande exceptionnelle, sa dorade en sashimi au piment jalapeño, pomme verte et avocat est une merveille d’équilibre dressée avec grâce. La pintade de chez Miéral au citron confit et ail des ours est magnifiée par une cuisson qui rend sa chair voluptueuse. Et le cochon de Jussy, tendre et croquant, se pare d’une sauce intense qui nappe raves et morilles alors qu’une effilochée en croquette panée apporte une touche de croquant à l’ensemble. Et pour compléter ce joli tableau, les cerises de la fin du printemps donnent une touche suave bienvenue à cet ensemble. Seul bémol: la crème brûlée, hyper-sucrée, et sa glace au miso, qui arrive fondue. Car l’opéra (incontournable en ces lieux!) est excellent, avec sa tuile meringuée et son sorbet piment d’Espelette.


A Bordeaux, le Grand-Théâtre abrite le Quatrième Mur de Philippe Etchebest. A Genève, c’est le Café de la Plage qui occupe une partie du hall du Grand Théâtre: c’est un concept signé par l’entreprenant Benjamin Luzuy, qui a pris place dans ce magnifique lieu aménagé avec raffinement et modernité. Ici, les plats arrivent comme par magie par un monte-charge invisible au milieu de la pièce. Et qu’ils sont beaux, ces plats! Et bons! Aux fourneaux, c’est un talentueux Milanais, Jacopo Romagnoli, qui œuvre. Formé chez Chevrier et chez Daniel Humm, à New York, il est rentré à Genève pour cause de pandémie. Une chance pour les Genevois, car il fait de chaque repas au Grand Théâtre un spectacle gourmand. Et comme la musique est choisie avec soin, les vins sélectionnés par un connaisseur et le service charmant, il se profile en étoile montante de la scène gastronomique romande. Sa raviole ouverte au ragoût de panoufle et crème de pecorino offre une profondeur gourmande exceptionnelle, sa dorade en sashimi au piment jalapeño, pomme verte et avocat est une merveille d’équilibre dressée avec grâce. La pintade de chez Miéral au citron confit et ail des ours est magnifiée par une cuisson qui rend sa chair voluptueuse. Et le cochon de Jussy, tendre et croquant, se pare d’une sauce intense qui nappe raves et morilles alors qu’une effilochée en croquette panée apporte une touche de croquant à l’ensemble. Et pour compléter ce joli tableau, les cerises de la fin du printemps donnent une touche suave bienvenue à cet ensemble. Seul bémol: la crème brûlée, hyper-sucrée, et sa glace au miso, qui arrive fondue. Car l’opéra (incontournable en ces lieux!) est excellent, avec sa tuile meringuée et son sorbet piment d’Espelette.