Mayrig Bistrot
Fondatrice de plusieurs restaurants Mayrig à travers le monde, Aline Kamakian a choisi Genève pour sa première adresse européenne. Fidèle à ce qui a fait son succès, la cheffe y livre, dans une atmosphère contemporaine, une cuisine arménienne conviviale. Autour d’une très riche carte des vins, dont quelques crus du Caucase, l’heure est au partage. Pour commencer, les mezzés à l’arménienne, différents de leurs cousins libanais, surprennent par leur sophistication. A l’image de ces pandjarov sarma, des feuilles de blettes fondantes fourrées d’un savoureux mélange de riz, de noix et de mélasse de grenade. Etonnante aussi, cette ourfa fekhara, recette à base de bœuf, d’aubergine, de persil et d’épices mijotée dans un pot en terre cuite luté, qu’on a copieusement saucée à l’aide du pain arrivé chaud et dodu sur la table. En plat, les célèbres mantis, ces petites ravioles, ici garnies de viande de bœuf et arrosées au service d'un bouillon de tomate, de yaourt et de sumac, ont un peu déçu par leur manque de croustillance. Superbe idée en revanche pour ce chou-fleur rôti entier accompagné d’une sauce tahin-orange et d’un très odorant riz à la fleur d’oranger et à la pistache.
En dessert, le baklava maison, avec sa pâte filo tiède qui cache un mélange de pistaches finement concassées et d’oranges confites est surmonté d’une glace ashtalieh maison, à la fleur d’oranger et à la pistache. A goûter absolument.


Fondatrice de plusieurs restaurants Mayrig à travers le monde, Aline Kamakian a choisi Genève pour sa première adresse européenne. Fidèle à ce qui a fait son succès, la cheffe y livre, dans une atmosphère contemporaine, une cuisine arménienne conviviale. Autour d’une très riche carte des vins, dont quelques crus du Caucase, l’heure est au partage. Pour commencer, les mezzés à l’arménienne, différents de leurs cousins libanais, surprennent par leur sophistication. A l’image de ces pandjarov sarma, des feuilles de blettes fondantes fourrées d’un savoureux mélange de riz, de noix et de mélasse de grenade. Etonnante aussi, cette ourfa fekhara, recette à base de bœuf, d’aubergine, de persil et d’épices mijotée dans un pot en terre cuite luté, qu’on a copieusement saucée à l’aide du pain arrivé chaud et dodu sur la table. En plat, les célèbres mantis, ces petites ravioles, ici garnies de viande de bœuf et arrosées au service d'un bouillon de tomate, de yaourt et de sumac, ont un peu déçu par leur manque de croustillance. Superbe idée en revanche pour ce chou-fleur rôti entier accompagné d’une sauce tahin-orange et d’un très odorant riz à la fleur d’oranger et à la pistache.
En dessert, le baklava maison, avec sa pâte filo tiède qui cache un mélange de pistaches finement concassées et d’oranges confites est surmonté d’une glace ashtalieh maison, à la fleur d’oranger et à la pistache. A goûter absolument.