Gallo
Bienvenue dans l’antre de Jacopo Romagnoli, qui a su redonner vie à cette adresse genevoise avec brio, et surtout gourmandise. Gallo propose une cuisine de brasserie française bourgeoise et raffinée, servie dans de belles assiettes rétros que grand-maman aurait sorties le dimanche, le tout dans un joyeux brouhaha plein de vie.
Gourmandise, donc, dès les hors-d’œuvres, avec une succulente terrine de museau de porc, généreuse à souhait, modernisée avec une sauce gribiche aux piments jalapeños et au sumac, accompagnée de petits toasts au beurre d’algue intelligemment recouverts d’une brunoise de ciboulette qui, sur la langue, rappelle un tarama iodé. Gourmandise, encore, avec le bar mariné au raifort et sa vinaigrette aux petits pois qu’on s’empresse de saucer. Gourmandise, toujours, avec le faux-filet (un peu sous-cuit) sauce Gallo, une sauce au poivre vert crémeuse et décadente relevée au vadouvan et aux herbes. Sur ce plat principal, on frôle presque l’excès, avec un gras sur gras lié aux frites et leur mayonnaise à la moutarde. Gourmandise, enfin, sur les desserts, puissants et sucrés: coupe de fraises et glace au sabayon ou tarte au chocolat 70% servie avec… double crème de Gruyère. Ici, on se régale, ici, le cuisiner est un gourmand, et cela se sent.


Bienvenue dans l’antre de Jacopo Romagnoli, qui a su redonner vie à cette adresse genevoise avec brio, et surtout gourmandise. Gallo propose une cuisine de brasserie française bourgeoise et raffinée, servie dans de belles assiettes rétros que grand-maman aurait sorties le dimanche, le tout dans un joyeux brouhaha plein de vie.
Gourmandise, donc, dès les hors-d’œuvres, avec une succulente terrine de museau de porc, généreuse à souhait, modernisée avec une sauce gribiche aux piments jalapeños et au sumac, accompagnée de petits toasts au beurre d’algue intelligemment recouverts d’une brunoise de ciboulette qui, sur la langue, rappelle un tarama iodé. Gourmandise, encore, avec le bar mariné au raifort et sa vinaigrette aux petits pois qu’on s’empresse de saucer. Gourmandise, toujours, avec le faux-filet (un peu sous-cuit) sauce Gallo, une sauce au poivre vert crémeuse et décadente relevée au vadouvan et aux herbes. Sur ce plat principal, on frôle presque l’excès, avec un gras sur gras lié aux frites et leur mayonnaise à la moutarde. Gourmandise, enfin, sur les desserts, puissants et sucrés: coupe de fraises et glace au sabayon ou tarte au chocolat 70% servie avec… double crème de Gruyère. Ici, on se régale, ici, le cuisiner est un gourmand, et cela se sent.