Maison Le Maguet
On entre ici dans un univers à part. Celui de Pierrette et Olivier Le Maguet qui, en près de quarante ans dans ces murs, ont fait de cette villa et de son jardin un écrin insolite, sur mesure, hors modes et hors tout standard. Dans une débauche de fresques et de stucs faits maison (!), on se laisse guider par toute la famille: en salle, il y a Jonathan, accueillant, volubile et expert en vins, et sa tante, Véronique, joyeuse, attentionnée et l’œil à tout. En cuisine, c’est désormais Benjamin, créatif et ambitieux (candidat au Bocuse d’or 2021), qui élabore des menus explorateurs (l’un inspiré de la terre, l’autre de l’eau douce). Ils sont basés à 100% sur des produits de proximité et des apprêts faits maison. Le tout à des prix très avenants. En fin de repas, le jeune chef laisse à sa maman, Pierrette, l’évident plaisir d’agrémenter un chariot d’une multitude de desserts gourmands. Autant le savoir, tartes aux fruits ou au citron, gâteaux, figues du village au kirsch, crème brûlée au romarin et crème caramel au beurre salé seront irrésistibles. Mais ça, ce sera après. Après le pain maison et le beurre salé (les Le Maguet sont originaires de Bretagne), puis les jolis amuse-bouches qui arrivent en trio. Les champignons leur emboîtent le pas dans un nid de dent-de-lion (cueillie par la maman) où un étonnant œuf au fenouil déploie ses notes fumées. De son côté, le cerf de Leysin se présente avec des chips de panais et des pois chiches, un plat exquis. On poursuit avec l’excellente truite fumée escortée de patate douce brûlée à la limette kaffir (la belle idée!). En tranchettes espiègles, elle se pare de saveurs fumées en habile dressage agrémenté de pousses et de pétales qui annoncent le printemps. Le sandre, lui, côtoie les légumes fermentés et une poudre d’immortelles vient le titiller. Le bœuf, enfin, joue sur les jeux de saveurs fraîches, confites et sucrées, avec son jus au miel et ses feuilles de capucine. Un petit travail supplémentaire sur les textures, parfois un peu lourdes, et le 15e point serait à la portée de cette famille où les profils d’artistes ne manquent ni en cuisine, ni en salle.
On entre ici dans un univers à part. Celui de Pierrette et Olivier Le Maguet qui, en près de quarante ans dans ces murs, ont fait de cette villa et de son jardin un écrin insolite, sur mesure, hors modes et hors tout standard. Dans une débauche de fresques et de stucs faits maison (!), on se laisse guider par toute la famille: en salle, il y a Jonathan, accueillant, volubile et expert en vins, et sa tante, Véronique, joyeuse, attentionnée et l’œil à tout. En cuisine, c’est désormais Benjamin, créatif et ambitieux (candidat au Bocuse d’or 2021), qui élabore des menus explorateurs (l’un inspiré de la terre, l’autre de l’eau douce). Ils sont basés à 100% sur des produits de proximité et des apprêts faits maison. Le tout à des prix très avenants. En fin de repas, le jeune chef laisse à sa maman, Pierrette, l’évident plaisir d’agrémenter un chariot d’une multitude de desserts gourmands. Autant le savoir, tartes aux fruits ou au citron, gâteaux, figues du village au kirsch, crème brûlée au romarin et crème caramel au beurre salé seront irrésistibles. Mais ça, ce sera après. Après le pain maison et le beurre salé (les Le Maguet sont originaires de Bretagne), puis les jolis amuse-bouches qui arrivent en trio. Les champignons leur emboîtent le pas dans un nid de dent-de-lion (cueillie par la maman) où un étonnant œuf au fenouil déploie ses notes fumées. De son côté, le cerf de Leysin se présente avec des chips de panais et des pois chiches, un plat exquis. On poursuit avec l’excellente truite fumée escortée de patate douce brûlée à la limette kaffir (la belle idée!). En tranchettes espiègles, elle se pare de saveurs fumées en habile dressage agrémenté de pousses et de pétales qui annoncent le printemps. Le sandre, lui, côtoie les légumes fermentés et une poudre d’immortelles vient le titiller. Le bœuf, enfin, joue sur les jeux de saveurs fraîches, confites et sucrées, avec son jus au miel et ses feuilles de capucine. Un petit travail supplémentaire sur les textures, parfois un peu lourdes, et le 15e point serait à la portée de cette famille où les profils d’artistes ne manquent ni en cuisine, ni en salle.