L’Oxalis
Elle vient de Nice et lui de Normandie. Safia Cherifa veille sur la salle et sait choisir des vins d'auteurs, valaisans, qu’elle associe aux plats avec brio. Et Julien Delmazure agit en cuisine, d’où sortent des apprêts pleins de bonheur. Celui de cuissons idéales, dont bénéficie par exemple ce filet de bœuf magnifique et tendre qu’un excellent jus au café vient magnifier. Un plat remarquable et délectable que des légumes-racines – c’est la saison – accompagnent tout en sobriété gourmande. Mais avant ça, il y a déjà eu ce cannelloni de poireau farci au brochet (un peu pâteux, s’il fallait lui trouver un défaut) qu’un pesto de dent-de-lion tonifie avec une parfaite justesse. Puis les jolis filets de perche du Léman arrivent aux côtés d’endives braisées délicieuses, d’un gel de citron et d’une espuma au paprika fumé, autant d’éléments impeccables qui ne gagnent pas grand-chose à être associés les uns aux autres mais que l’on déguste avec plaisir. On salue encore les amuse-bouches en trio: un cannelloni de carotte et poire au gel de citron, un macaron de sandre au céleri et une mini-fondue en espuma. Et on relève la belle idée de rehausser de bergamote les fines plaques de meringue du dessert: une association de kiwi et de crème au chocolat blanc qui manque un peu d’ampleur, mais qui termine agréablement un repas que Safia vient ponctuer d’alcools originaux, faits maison, dont l’un, aux cerises et bourgeons de sapin, est plus que convaincant. L’ancien Guillaume Tell, dont l’enseigne vintage demeure en place, a certainement gagné en devenant l'Oxalis (le nom d’une plante aux feuilles acidulées): le café aux boiseries vert anglais est agréable, la salle voûtée intimiste et un joli jardin prolonge le tout.
Elle vient de Nice et lui de Normandie. Safia Cherifa veille sur la salle et sait choisir des vins d'auteurs, valaisans, qu’elle associe aux plats avec brio. Et Julien Delmazure agit en cuisine, d’où sortent des apprêts pleins de bonheur. Celui de cuissons idéales, dont bénéficie par exemple ce filet de bœuf magnifique et tendre qu’un excellent jus au café vient magnifier. Un plat remarquable et délectable que des légumes-racines – c’est la saison – accompagnent tout en sobriété gourmande. Mais avant ça, il y a déjà eu ce cannelloni de poireau farci au brochet (un peu pâteux, s’il fallait lui trouver un défaut) qu’un pesto de dent-de-lion tonifie avec une parfaite justesse. Puis les jolis filets de perche du Léman arrivent aux côtés d’endives braisées délicieuses, d’un gel de citron et d’une espuma au paprika fumé, autant d’éléments impeccables qui ne gagnent pas grand-chose à être associés les uns aux autres mais que l’on déguste avec plaisir. On salue encore les amuse-bouches en trio: un cannelloni de carotte et poire au gel de citron, un macaron de sandre au céleri et une mini-fondue en espuma. Et on relève la belle idée de rehausser de bergamote les fines plaques de meringue du dessert: une association de kiwi et de crème au chocolat blanc qui manque un peu d’ampleur, mais qui termine agréablement un repas que Safia vient ponctuer d’alcools originaux, faits maison, dont l’un, aux cerises et bourgeons de sapin, est plus que convaincant. L’ancien Guillaume Tell, dont l’enseigne vintage demeure en place, a certainement gagné en devenant l'Oxalis (le nom d’une plante aux feuilles acidulées): le café aux boiseries vert anglais est agréable, la salle voûtée intimiste et un joli jardin prolonge le tout.