L’Oxalis
Au bord de la route cantonale et très discret, L’Oxalis ne paie pas de mine. Pourtant, l’intérieur a été très joliment refait par les patrons, Julian Delmazure et sa compagne, Safia Cherifa. La salle du restaurant, voûtée, appelle à la détente. Plantes et livres donnent un aperçu de la passion du chef: la nature. Nature sauvage que l’on retrouve dans les assiettes. D’ailleurs, l’oxalis n’est-il pas une belle plante aux couleurs vivantes?
Virevoltante de bonne humeur, Safia accueille ses clients avec habileté. En amuse-bouche, Julian travaille une très légère fondue, escortée d’une mini-soupe de concombre à la menthe et granité à la rhubarbe ainsi que d’une déclinaison de courgette et de ratatouille surmontée d’un puissant sorbet à la tomate. Passé par différentes tables françaises étoilées, le chef en a retiré une certaine créativité. C’est le cas avec ses filets de perche du Léman croustillants, en fait panés à la semoule (!). Accompagnés d’une fine tartelette à la tomate et de son chutney, c’est une entrée en différentes textures très convaincante! Dans un registre complètement différent, le homard bleu de Bretagne se voile d’une délicate mais ô combien gourmande espuma de rouille à la reine-des-prés. Et quelle surprise de retrouver des dés et une purée de courgettes au fond de l’assiette, ça matche! On finit le jus avec le délicieux pain de la boulangerie du village d’à côté.
Puis la palette de bœuf confite et braisée arrive tendre et s’effiloche à merveille. Quelques légumes fondants se marient très bien au corsé jus de bœuf à la bière de Noville et la crémeuse mousseline de pommes de terre est très bien réalisée. Enfin, on apprécie la pavlova aux fruits rouges et sa glace à la myrrhe odorante. Son léger parfum de réglisse enrobe le sorbet aux fruits rouges caché à l’intérieur de la meringue: c’est réussi!


Au bord de la route cantonale et très discret, L’Oxalis ne paie pas de mine. Pourtant, l’intérieur a été très joliment refait par les patrons, Julian Delmazure et sa compagne, Safia Cherifa. La salle du restaurant, voûtée, appelle à la détente. Plantes et livres donnent un aperçu de la passion du chef: la nature. Nature sauvage que l’on retrouve dans les assiettes. D’ailleurs, l’oxalis n’est-il pas une belle plante aux couleurs vivantes?
Virevoltante de bonne humeur, Safia accueille ses clients avec habileté. En amuse-bouche, Julian travaille une très légère fondue, escortée d’une mini-soupe de concombre à la menthe et granité à la rhubarbe ainsi que d’une déclinaison de courgette et de ratatouille surmontée d’un puissant sorbet à la tomate. Passé par différentes tables françaises étoilées, le chef en a retiré une certaine créativité. C’est le cas avec ses filets de perche du Léman croustillants, en fait panés à la semoule (!). Accompagnés d’une fine tartelette à la tomate et de son chutney, c’est une entrée en différentes textures très convaincante! Dans un registre complètement différent, le homard bleu de Bretagne se voile d’une délicate mais ô combien gourmande espuma de rouille à la reine-des-prés. Et quelle surprise de retrouver des dés et une purée de courgettes au fond de l’assiette, ça matche! On finit le jus avec le délicieux pain de la boulangerie du village d’à côté.
Puis la palette de bœuf confite et braisée arrive tendre et s’effiloche à merveille. Quelques légumes fondants se marient très bien au corsé jus de bœuf à la bière de Noville et la crémeuse mousseline de pommes de terre est très bien réalisée. Enfin, on apprécie la pavlova aux fruits rouges et sa glace à la myrrhe odorante. Son léger parfum de réglisse enrobe le sorbet aux fruits rouges caché à l’intérieur de la meringue: c’est réussi!