L’Escarbot
Dans le vieux bourg du Landeron, l’Escarbot continue par ses murs aux couleurs vives et ses tentures orientales à offrir une ambiance qui dépayse. Nous optons pour les deux menus surprises, dont l’un est végétarien. On nous présente comme un amuse-bouche: un généreux velouté de courge à la texture maîtrisée, accompagné de brocoli grillé à la menthe sur une crème à la feta, avec un final acidulé. Au niveau des vins, on peut choisir de poursuivre le voyage avec un vinho verde Casa de Cezim 2023 aux arômes de coing et de miel. Première incursion dans le monde du chef Luis Vieira, d’origine portugaise, qui tient cette institution gourmande depuis vingt-trois ans. La première entrée, un plat en éclats de couleurs, comprend deux majestueuses langoustines impeccablement grillées qui entourent un carpaccio de langoustines à la découpe nette. On aime la tonicité apportée par les agrumes, le croustillant du chou-fleur mauve en poudre, le croquant des carottes et la délicatesse du coulis de poivrons. Le contraste entre les langoustines crues et grillées fonctionne parfaitement. Dans l’autre plat, on apprécie l’originalité des ravioles conçues uniquement à base de tranches de betterave qui enveloppent un fromage blanc un peu minimal dans sa proportion. Mais la fraîcheur du plat, mêlé à des pousses et à des fleurs, reste harmonieuse. Les assaisonnements impressionnent par leur précision. En plat, le bœuf de Simmental maturé six semaines, délicatement rosé à l’intérieur, fond en bouche. Grâce notamment à l’apport d’un foie gras poêlé et d’une délicieuse réduction de porto et d’ail noir. Mais la malicieuse idée de ce plat reste son association avec une épaisse purée de betterave fumée, qui donne du liant et cache encore une persillade déroutante. Dans l’autre assiette, un risotto agrémenté de chips de chou kale se laisse ponctuer par des lamelles de truffe du Périgord râpée en salle. Il plaît par sa cuisson ferme, mais fondante, et son final amer. Le dessert, un moelleux au chocolat croquant avec un sorbet de mandarine tonique et un crumble de noisettes, séduit. Tout cela justifie un retour à 14 points.


Dans le vieux bourg du Landeron, l’Escarbot continue par ses murs aux couleurs vives et ses tentures orientales à offrir une ambiance qui dépayse. Nous optons pour les deux menus surprises, dont l’un est végétarien. On nous présente comme un amuse-bouche: un généreux velouté de courge à la texture maîtrisée, accompagné de brocoli grillé à la menthe sur une crème à la feta, avec un final acidulé. Au niveau des vins, on peut choisir de poursuivre le voyage avec un vinho verde Casa de Cezim 2023 aux arômes de coing et de miel. Première incursion dans le monde du chef Luis Vieira, d’origine portugaise, qui tient cette institution gourmande depuis vingt-trois ans. La première entrée, un plat en éclats de couleurs, comprend deux majestueuses langoustines impeccablement grillées qui entourent un carpaccio de langoustines à la découpe nette. On aime la tonicité apportée par les agrumes, le croustillant du chou-fleur mauve en poudre, le croquant des carottes et la délicatesse du coulis de poivrons. Le contraste entre les langoustines crues et grillées fonctionne parfaitement. Dans l’autre plat, on apprécie l’originalité des ravioles conçues uniquement à base de tranches de betterave qui enveloppent un fromage blanc un peu minimal dans sa proportion. Mais la fraîcheur du plat, mêlé à des pousses et à des fleurs, reste harmonieuse. Les assaisonnements impressionnent par leur précision. En plat, le bœuf de Simmental maturé six semaines, délicatement rosé à l’intérieur, fond en bouche. Grâce notamment à l’apport d’un foie gras poêlé et d’une délicieuse réduction de porto et d’ail noir. Mais la malicieuse idée de ce plat reste son association avec une épaisse purée de betterave fumée, qui donne du liant et cache encore une persillade déroutante. Dans l’autre assiette, un risotto agrémenté de chips de chou kale se laisse ponctuer par des lamelles de truffe du Périgord râpée en salle. Il plaît par sa cuisson ferme, mais fondante, et son final amer. Le dessert, un moelleux au chocolat croquant avec un sorbet de mandarine tonique et un crumble de noisettes, séduit. Tout cela justifie un retour à 14 points.