Les Fourneaux du Manège
Avec son élégance XIXe, sa tourelle et sa véranda typiques des belles demeures de campagne d’autrefois, cette maison a certes été rattrapée par la ville, mais elle reste sertie dans un magnifique écrin de verdure qui en fait un lieu exceptionnel. Dans ce cadre flatteur, on déguste la cuisine d'un jeune Belge plein d’enthousiasme, Benjamin Coppieters. Il a le bon goût de proposer ici une gastronomie soignée, bien pensée, gourmande, basée sur des produits de proximité et facturée avec raison, ce qui n’est pas la règle du côté de Genève.
Son omble chevalier en gravlax arrive en tartelette fine, entourée de pickles et coiffée d’une sorte de chantilly aux herbes. C’est joli et aérien. Une purée de betterave et quelques œufs de truite agrémentent cette jolie composition. On poursuit sur la même ligne avec d’étonnants makis de saumon cuits, en sauce au curry et gingembre. On se dit que ça pourrait être du n’importe quoi, mais pas du tout, c’est une réussite. Sur son risotto de fregola sarda (de petites pâtes), la cuisse de canette confite mérite également une mention, même si la peau aurait mérité un peu plus de cuisson pour enthousiasmer. Et le faux-filet de bœuf bénéficie d’une cuisson idéale, avec son chimichurri très réussi. Inspirés, les desserts méritent qu’on s’y attarde: pavlova mandarine-marrons, profiterole maison et brioche perdue en siphon de poire. Service attentionné et sympathique. Une remarque quand même: dans une si belle maison, accrocher les rideaux sortis de leur tringle serait bienvenu.


Avec son élégance XIXe, sa tourelle et sa véranda typiques des belles demeures de campagne d’autrefois, cette maison a certes été rattrapée par la ville, mais elle reste sertie dans un magnifique écrin de verdure qui en fait un lieu exceptionnel. Dans ce cadre flatteur, on déguste la cuisine d'un jeune Belge plein d’enthousiasme, Benjamin Coppieters. Il a le bon goût de proposer ici une gastronomie soignée, bien pensée, gourmande, basée sur des produits de proximité et facturée avec raison, ce qui n’est pas la règle du côté de Genève.
Son omble chevalier en gravlax arrive en tartelette fine, entourée de pickles et coiffée d’une sorte de chantilly aux herbes. C’est joli et aérien. Une purée de betterave et quelques œufs de truite agrémentent cette jolie composition. On poursuit sur la même ligne avec d’étonnants makis de saumon cuits, en sauce au curry et gingembre. On se dit que ça pourrait être du n’importe quoi, mais pas du tout, c’est une réussite. Sur son risotto de fregola sarda (de petites pâtes), la cuisse de canette confite mérite également une mention, même si la peau aurait mérité un peu plus de cuisson pour enthousiasmer. Et le faux-filet de bœuf bénéficie d’une cuisson idéale, avec son chimichurri très réussi. Inspirés, les desserts méritent qu’on s’y attarde: pavlova mandarine-marrons, profiterole maison et brioche perdue en siphon de poire. Service attentionné et sympathique. Une remarque quand même: dans une si belle maison, accrocher les rideaux sortis de leur tringle serait bienvenu.