Café de la Place
La fourchette qui orne l’enseigne est de circonstance: qu’est-ce qu’on mange bien dans ce resto! En plus, l’accueil de la patronne et de son maître d’hôtel est adorable. Puis la soupe à l’oignon est revisitée, coiffée d’une espuma au vieux gruyère et assortie d’une brioche feuilletée ornée d’un pompon de moutarde locale du domaine des Oulaines, à Lully. On poursuit avec des tranches d’onglet mariné et mi-cuit au cœur d’une ronde de petits panicauts et d’oignons sauvages (lampascioni). On voyage ensuite dans le monde avec les crevettes de l’océan Indien, des pointes de chou-fleur, de fines rondelles de main de bouddha et un trait de ponzu maison. Parmi les six plats principaux, les amateurs de truffe noire craqueront pour les gnocchis à la ricotta mêlés aux cardons ou la poitrine de lard de Jussy coupée en gros cubes croustillants accompagnés de cardons à la truffe, un plat millésime 2017 si intensément plébiscité qu’il en devient indéboulonnable. Le filet de canette laqué au caramel de poivres, lui, arrive avec des endives braisées aux kumquats confits et une mousseline de bintjes. Les jeux de saveurs sont subtils et les cuissons idéalement maîtrisées. De plus, on mange aussi avec les yeux, grâce à des dressages si beaux qu’on hésite presque à les toucher. Les pains sont faits maison, mais un peu compacts. Au moment des douceurs, on chavire pour le moelleux au chocolat: un volcan qui déverse sa lave chaude de cacao sur une glace à la vanille de Madagascar. Plus hivernale, la purée de marrons cachée sous des hosties de meringue fait un joli mont-blanc. Pour les vins, laissez-vous guider par vos hôtes, leurs conseils sont des plus avisés.
La fourchette qui orne l’enseigne est de circonstance: qu’est-ce qu’on mange bien dans ce resto! En plus, l’accueil de la patronne et de son maître d’hôtel est adorable. Puis la soupe à l’oignon est revisitée, coiffée d’une espuma au vieux gruyère et assortie d’une brioche feuilletée ornée d’un pompon de moutarde locale du domaine des Oulaines, à Lully. On poursuit avec des tranches d’onglet mariné et mi-cuit au cœur d’une ronde de petits panicauts et d’oignons sauvages (lampascioni). On voyage ensuite dans le monde avec les crevettes de l’océan Indien, des pointes de chou-fleur, de fines rondelles de main de bouddha et un trait de ponzu maison. Parmi les six plats principaux, les amateurs de truffe noire craqueront pour les gnocchis à la ricotta mêlés aux cardons ou la poitrine de lard de Jussy coupée en gros cubes croustillants accompagnés de cardons à la truffe, un plat millésime 2017 si intensément plébiscité qu’il en devient indéboulonnable. Le filet de canette laqué au caramel de poivres, lui, arrive avec des endives braisées aux kumquats confits et une mousseline de bintjes. Les jeux de saveurs sont subtils et les cuissons idéalement maîtrisées. De plus, on mange aussi avec les yeux, grâce à des dressages si beaux qu’on hésite presque à les toucher. Les pains sont faits maison, mais un peu compacts. Au moment des douceurs, on chavire pour le moelleux au chocolat: un volcan qui déverse sa lave chaude de cacao sur une glace à la vanille de Madagascar. Plus hivernale, la purée de marrons cachée sous des hosties de meringue fait un joli mont-blanc. Pour les vins, laissez-vous guider par vos hôtes, leurs conseils sont des plus avisés.