Café de la Place
C’est une auberge villageoise pleine de charme aux petites salles élégantes et douillettes. L’été, la terrasse à l’ombre du platane fait merveille. Mais la Place, c’est surtout les De Rosa, un couple de passionnés qui se partage salle et cuisine.
Elle, c’est Cristina. Pleine d’énergie, elle bichonne les clients, épaulée par Jean-Philippe Calvo, expert dans l’art d’accorder beaux plats et chouettes vins. Lui, c’est Vincenzo De Rosa, un chef créatif qui loue sans fausse modestie les qualités de son second, Diego Mondonico. Vous êtes entre de bonnes mains, alors à table!
On attaque avec cette raviole de homard du Maine humectée de sauce au lait de coco et accompagnée de petits légumes sautés bien croquants; elle joue sur la douceur.
Les fines tranches de sériole emballent moins. Elles ont été marinées dans de la vodka et du jus de lime avant d’être plongées dans un gaspacho de melon et de céleri. Trop de saveurs noient le poisson, littéralement. Passons à cette mousse de morue tout en fraîcheur et parfaitement assaisonnée. Un gaspacho de poivron vert lui donne de la niaque et le peperone crusco, un poivron sec de la région de la Basilicate, une note croquante ensoleillée.
Même peps mais mariages plus classiques pour les plats. Comme ce filet de bœuf à la cuisson parfaite, qui fond littéralement en bouche. Il est souligné par une sauce au vin rouge tonique et croustille d’hosties de pomme de terre bien épaisses. Piquez quelques carrés de ricotta grillée, picorez des chanterelles raidies au beurre et autant de copeaux de truffe d’été! C’est un régal. Un supplément de caviar d’aubergine aurait fini de nous combler. Votre vis-à-vis se pâme devant un filet de saint-pierre à la chair nacrée. Il est parfaitement escorté d’un écrasé de pommes de terre, de fenouils croquants lilliputiens et d’une émulsion de bouillabaisse bourrée de saveur.
Des douceurs, on retiendra ce génial financier à la pistache qui cache une grande finesse sous des abords rustiques. Il est brodé d’une crème bavaroise au chèvre frais adoucie d’un trait de miel. Un éventail de nectarine brièvement pochée dans un sirop safrané souffle fraîcheur et parfum sur la crème, une glace pistache fait le reste. Frais et revigorant, le méli-mélo de céleri branche, pomme verte et citron a tout juste, lui aussi. Il crisse, croque, craque et fond sous la dent, grâce au légume confit, aux lichettes de fruit, au sorbet d’agrume et à la gelée acidulée. Parfait pour se rincer le bec. Un café, quelques douceurs et vous serez comblé.


C’est une auberge villageoise pleine de charme aux petites salles élégantes et douillettes. L’été, la terrasse à l’ombre du platane fait merveille. Mais la Place, c’est surtout les De Rosa, un couple de passionnés qui se partage salle et cuisine.
Elle, c’est Cristina. Pleine d’énergie, elle bichonne les clients, épaulée par Jean-Philippe Calvo, expert dans l’art d’accorder beaux plats et chouettes vins. Lui, c’est Vincenzo De Rosa, un chef créatif qui loue sans fausse modestie les qualités de son second, Diego Mondonico. Vous êtes entre de bonnes mains, alors à table!
On attaque avec cette raviole de homard du Maine humectée de sauce au lait de coco et accompagnée de petits légumes sautés bien croquants; elle joue sur la douceur.
Les fines tranches de sériole emballent moins. Elles ont été marinées dans de la vodka et du jus de lime avant d’être plongées dans un gaspacho de melon et de céleri. Trop de saveurs noient le poisson, littéralement. Passons à cette mousse de morue tout en fraîcheur et parfaitement assaisonnée. Un gaspacho de poivron vert lui donne de la niaque et le peperone crusco, un poivron sec de la région de la Basilicate, une note croquante ensoleillée.
Même peps mais mariages plus classiques pour les plats. Comme ce filet de bœuf à la cuisson parfaite, qui fond littéralement en bouche. Il est souligné par une sauce au vin rouge tonique et croustille d’hosties de pomme de terre bien épaisses. Piquez quelques carrés de ricotta grillée, picorez des chanterelles raidies au beurre et autant de copeaux de truffe d’été! C’est un régal. Un supplément de caviar d’aubergine aurait fini de nous combler. Votre vis-à-vis se pâme devant un filet de saint-pierre à la chair nacrée. Il est parfaitement escorté d’un écrasé de pommes de terre, de fenouils croquants lilliputiens et d’une émulsion de bouillabaisse bourrée de saveur.
Des douceurs, on retiendra ce génial financier à la pistache qui cache une grande finesse sous des abords rustiques. Il est brodé d’une crème bavaroise au chèvre frais adoucie d’un trait de miel. Un éventail de nectarine brièvement pochée dans un sirop safrané souffle fraîcheur et parfum sur la crème, une glace pistache fait le reste. Frais et revigorant, le méli-mélo de céleri branche, pomme verte et citron a tout juste, lui aussi. Il crisse, croque, craque et fond sous la dent, grâce au légume confit, aux lichettes de fruit, au sorbet d’agrume et à la gelée acidulée. Parfait pour se rincer le bec. Un café, quelques douceurs et vous serez comblé.