Bistrot du Lion d’Or
Au cœur du vieux Carouge, le Bistrot du Lion d’Or retrouve de sa superbe après la tragique disparition de Stéphane Raynaud. Aux commandes depuis l’automne 2022, le chef Romain Desvenain n’est pas un inconnu. Ce disciple de Michel Guérard a œuvré durant sept ans avec panache sous les ordres de Serge Labrosse au Boléro de Versoix. A la rue Ancienne, il propose une cuisine diablement gourmande dans un décor bistrotier joliment rénové.
Les gourmets ont le choix entre deux salles et la table d’hôte du chef avec vue plongeante sur la cuisine. Au sous-sol, juste à côté de la cave superbement garnie de belles références des meilleurs domaines viticoles de France et de Genève, une pièce voûtée offre un espace supplémentaire pour des dîners privatifs.
Pour se faire une idée des talents du chef, rien de tel que le généreux menu «Découverte» à 89 francs avec son duo de mises en bouche, ses deux entrées, son plat principal et son dessert du moment. On peut également piocher à sa guise dans une carte mettant en valeur les délices de saison. Ou, fait plutôt rare dans un restaurant, troquer un mets qui ne nous tente guère dans le menu contre un autre à la carte.
Rentrons dans le vif du sujet avec cet exquis malakoff à la courge et à la cardamome, et ces rillettes de radis noir escortées de bricelets au carvi. Au fondant de la bouchée fromagère, allégée par la cucurbitacée, répond le piquant du radis, agrémenté de fromage frais, d’un trait de jus de citron vert et de vinaigre de xérès.
En entrée, le pithiviers de caille à la truffe noire, foie gras et céleri pomme est une démonstration de la maîtrise technique du chef et de son sens aigu de la gourmandise. La noix de Saint-Jacques, nacrée à la perfection, joue, elle, dans le registre terre-mer, mêlant une déclinaison de butternut aux pimpantes saveurs du calamansi qui oscillent entre la mandarine et l’orange amère. On applaudit ensuite cette pomme de ris de veau au jus de truffe noire, escortée d’une laitue braisée et d’une purée fine de persil racine.
Après tant de délices, on se laisse tenter par cette très régressive brioche perdue aux noisettes du Piémont et au gianduja. Et on se dit qu’on va revenir faire ripaille dans cet incontournable repère pour épicuriens qui fait honneur à la cité sarde.
Au cœur du vieux Carouge, le Bistrot du Lion d’Or retrouve de sa superbe après la tragique disparition de Stéphane Raynaud. Aux commandes depuis l’automne 2022, le chef Romain Desvenain n’est pas un inconnu. Ce disciple de Michel Guérard a œuvré durant sept ans avec panache sous les ordres de Serge Labrosse au Boléro de Versoix. A la rue Ancienne, il propose une cuisine diablement gourmande dans un décor bistrotier joliment rénové.
Les gourmets ont le choix entre deux salles et la table d’hôte du chef avec vue plongeante sur la cuisine. Au sous-sol, juste à côté de la cave superbement garnie de belles références des meilleurs domaines viticoles de France et de Genève, une pièce voûtée offre un espace supplémentaire pour des dîners privatifs.
Pour se faire une idée des talents du chef, rien de tel que le généreux menu «Découverte» à 89 francs avec son duo de mises en bouche, ses deux entrées, son plat principal et son dessert du moment. On peut également piocher à sa guise dans une carte mettant en valeur les délices de saison. Ou, fait plutôt rare dans un restaurant, troquer un mets qui ne nous tente guère dans le menu contre un autre à la carte.
Rentrons dans le vif du sujet avec cet exquis malakoff à la courge et à la cardamome, et ces rillettes de radis noir escortées de bricelets au carvi. Au fondant de la bouchée fromagère, allégée par la cucurbitacée, répond le piquant du radis, agrémenté de fromage frais, d’un trait de jus de citron vert et de vinaigre de xérès.
En entrée, le pithiviers de caille à la truffe noire, foie gras et céleri pomme est une démonstration de la maîtrise technique du chef et de son sens aigu de la gourmandise. La noix de Saint-Jacques, nacrée à la perfection, joue, elle, dans le registre terre-mer, mêlant une déclinaison de butternut aux pimpantes saveurs du calamansi qui oscillent entre la mandarine et l’orange amère. On applaudit ensuite cette pomme de ris de veau au jus de truffe noire, escortée d’une laitue braisée et d’une purée fine de persil racine.
Après tant de délices, on se laisse tenter par cette très régressive brioche perdue aux noisettes du Piémont et au gianduja. Et on se dit qu’on va revenir faire ripaille dans cet incontournable repère pour épicuriens qui fait honneur à la cité sarde.