Les Curiades
Dans cette belle maison villageoise au cœur des vignes, on mange décidément très bien. Une fois par mois, la maison propose des menus thématiques et la formule cartonne avec un rapport qualité-prix assez époustouflant. Nous avons testé celui appelé «Monochrome», qui joue évidemment sur les couleurs.
On commence par le noir. Deux croustillants sombres sont plantés dans un houmous au sésame noir soyeux au goût de noisette. S’y ajoutent un curry noir et délicat, la sucrosité de quelques raisins secs et la fermeté de quelques pois chiches entiers. Une belle entrée en matière.
Arrive le pourpre. La betterave rouge et la betterave chioggia sont dans tous leurs états: marinées, cuites aux gros sel, en foin, en mousse. Leur côté terrien, presque trop affirmé, domine un chouïa trop la finesse de ce filet de dorade façon gravlax à la texture délicatement cirée, sans être sèche.
Le jaune, c’est un skrei mariné au curcuma. A la chair nacrée d’un filet qui se détache en pétales vient se greffer une panure on ne peut plus légère (panko). Une japonaiserie assumée avec une pointe de raifort et une émulsion dense et aérienne aux épices indiennes et lait de coco. Les tagliatelles de carottes – jaunes – apportent le croquant du (trop) cru.
Le porc du Jussy est jouissif. C’est lui qui assume le vert dans le menu. Il est cuit doucement au four et en ressort gourmand. C’est cette tapenade d’olives vertes et de câpres pommes qui lui donne acidité et vivacité. La mousseline de pommes de terre à la roquette et au romanesco assure.
Le tout chocolat est marron. Du fondant avec un bavarois pure origine de Grenade. Du frais avec un sorbet. Du craquant avec des noisettes entières, un biscuit de riz soufflé et une tuile de grué. Tout cela accompagné par un service adorable et, à cette occasion, par les vins du domaine des Curiades, fort convaincants.
Dans cette belle maison villageoise au cœur des vignes, on mange décidément très bien. Une fois par mois, la maison propose des menus thématiques et la formule cartonne avec un rapport qualité-prix assez époustouflant. Nous avons testé celui appelé «Monochrome», qui joue évidemment sur les couleurs.
On commence par le noir. Deux croustillants sombres sont plantés dans un houmous au sésame noir soyeux au goût de noisette. S’y ajoutent un curry noir et délicat, la sucrosité de quelques raisins secs et la fermeté de quelques pois chiches entiers. Une belle entrée en matière.
Arrive le pourpre. La betterave rouge et la betterave chioggia sont dans tous leurs états: marinées, cuites aux gros sel, en foin, en mousse. Leur côté terrien, presque trop affirmé, domine un chouïa trop la finesse de ce filet de dorade façon gravlax à la texture délicatement cirée, sans être sèche.
Le jaune, c’est un skrei mariné au curcuma. A la chair nacrée d’un filet qui se détache en pétales vient se greffer une panure on ne peut plus légère (panko). Une japonaiserie assumée avec une pointe de raifort et une émulsion dense et aérienne aux épices indiennes et lait de coco. Les tagliatelles de carottes – jaunes – apportent le croquant du (trop) cru.
Le porc du Jussy est jouissif. C’est lui qui assume le vert dans le menu. Il est cuit doucement au four et en ressort gourmand. C’est cette tapenade d’olives vertes et de câpres pommes qui lui donne acidité et vivacité. La mousseline de pommes de terre à la roquette et au romanesco assure.
Le tout chocolat est marron. Du fondant avec un bavarois pure origine de Grenade. Du frais avec un sorbet. Du craquant avec des noisettes entières, un biscuit de riz soufflé et une tuile de grué. Tout cela accompagné par un service adorable et, à cette occasion, par les vins du domaine des Curiades, fort convaincants.