Le Vallon
Le Vallon est une institution. C’est inscrit sur la carte. Désormais propriété du groupe d'Abdallah Chatila, la villa rose aux volets verts dans un écrin qui ne l’est pas moins ne fait pas dans la révolution. Sous la canicule et le marronnier historique, la belle terrasse répond à l’intérieur dominé par les papiers peints tropicaux.
Aux fourneaux, Julien Poulain est passé par de grandes tables parisiennes (Tour d’Argent, George V). Alors passons à table. L'œuf parfait arrive terriblement vite. Son jaune et son blanc, comme le veut l’exercice, affichent une texture jumelle. Mais il manque un peu d’onctuosité et sa crème aigrelette de caractère. Rien à redire par contre à la belle fraîcheur légèrement mentholée du velouté aux petits pois.
La langoustine est nacrée, proposée avec une fleur de courgette farcie avec la chair du même crustacé, comme soufflée. On verse dessus un bouillon équilibré où la citronnelle ne domine pas trop et où une julienne de courgettes apporte le croquant de l’al dente.
Des plats signatures, nous avons choisi les cuisses de grenouilles. Des alevins turcs qui terminent leur élevage dans le coin. On nous prévient à l’avance que le prix des jambes de batraciens a pris l’ascenseur: 72 fr. donc pour une chair dorée et tendre, cuite au poêlon en fonte dans un beurre mousseux où le persil et l’ail sont ajoutés au dernier moment.
Magnifique produit et superbe cuisson aussi pour ce ris de veau caramélisé, grillé, suave, onctueux, dans une sauce dense et crémée au foie gras où l'on détecte un petit goût de cognac. Les cubes de rösti apportent du très croustillant à l’affaire.
Pour accompagner des fromages classiques mais parfaitement affinés, on peut se plonger dans une vaste carte des vins qui privilégie la France sans oublier Genève. La tartelette «citron vert / basilic / sorbet fraise» est pleine de croquant, de fraîcheur et d’acidité. Elle conclut un beau repas traversé par un service attentif. Le Vallon revient donc dans notre guide.
Le Vallon est une institution. C’est inscrit sur la carte. Désormais propriété du groupe d'Abdallah Chatila, la villa rose aux volets verts dans un écrin qui ne l’est pas moins ne fait pas dans la révolution. Sous la canicule et le marronnier historique, la belle terrasse répond à l’intérieur dominé par les papiers peints tropicaux.
Aux fourneaux, Julien Poulain est passé par de grandes tables parisiennes (Tour d’Argent, George V). Alors passons à table. L'œuf parfait arrive terriblement vite. Son jaune et son blanc, comme le veut l’exercice, affichent une texture jumelle. Mais il manque un peu d’onctuosité et sa crème aigrelette de caractère. Rien à redire par contre à la belle fraîcheur légèrement mentholée du velouté aux petits pois.
La langoustine est nacrée, proposée avec une fleur de courgette farcie avec la chair du même crustacé, comme soufflée. On verse dessus un bouillon équilibré où la citronnelle ne domine pas trop et où une julienne de courgettes apporte le croquant de l’al dente.
Des plats signatures, nous avons choisi les cuisses de grenouilles. Des alevins turcs qui terminent leur élevage dans le coin. On nous prévient à l’avance que le prix des jambes de batraciens a pris l’ascenseur: 72 fr. donc pour une chair dorée et tendre, cuite au poêlon en fonte dans un beurre mousseux où le persil et l’ail sont ajoutés au dernier moment.
Magnifique produit et superbe cuisson aussi pour ce ris de veau caramélisé, grillé, suave, onctueux, dans une sauce dense et crémée au foie gras où l'on détecte un petit goût de cognac. Les cubes de rösti apportent du très croustillant à l’affaire.
Pour accompagner des fromages classiques mais parfaitement affinés, on peut se plonger dans une vaste carte des vins qui privilégie la France sans oublier Genève. La tartelette «citron vert / basilic / sorbet fraise» est pleine de croquant, de fraîcheur et d’acidité. Elle conclut un beau repas traversé par un service attentif. Le Vallon revient donc dans notre guide.