Il Mirtillo
Cette auberge à l’esprit vacancier est bordée d’une route passante conduisant vers la campagne genevoise. Sitôt la porte franchie, on se prend à rêver d’une escapade sous les couleurs de l’Italie. Murs ocre, tables impeccablement dressées, faïence rustique et une galerie de photos noir-blanc de célébrités croquées aux côtés du maître de céans. Omniprésent, Paolo Venezian supervise le service, saluant les habitués des lieux ou les hôtes de passage de son chantant accent du Sud.
La carte comporte tout ce que la gastronomie de la Botte a de typique à offrir. Le réputé jambon San Daniele côtoie le vitello tonnato fait maison, un carpaccio de bœuf et son parmesan ou encore cette crémeuse burrata d’Andrea accompagnée de roquette et de tomates miniatures arrosées d’une vinaigrette au citron. Parmi les entrées chaudes, les gambas grillées, très fades, trônant sur un lit de pommes de terre écrasées semblent avoir évité le passage à proximité de la salière, dommage. Pâtes maison, risottos, gnocchis sont faits maison et on sent le coup de griffe de la mamma avec ces sauces tomatées et ces fonds de viande longuement mijotés. Les scaloppine de veau saisies juste comme il faut et arrosées d’une savoureuse sauce au citron sont malheureusement accompagnées de pommes duchesse sèches et d’une triste portion d’épinards sans relief. Portant bien son nom, la tendre orecchia di elefante, escalope de veau panée, occupe tout l’espace à disposition sur l’assiette, laissant ainsi peu de place à la salade de roquette et tomate et sa sauce acide. La même qu’à l’entrée.
Le café gourmand devait être la bonne pioche. Si la glace à la vanille et la panna cotta aux fruits rouges étaient de bonne facture, le tiramisu sans saveur et pâteux laisse une impression peu agréable aux papilles. Heureusement que le dessert du même nom proposé à la carte ne souffre pas du même défaut!
Le manque d’attention dans le choix des assiettes de service, le peu de soin dans le dressage des mets et une cuisine simple, certes bonne, ne sont pas en adéquation avec les tarifs affichés. Carte des vins riche de crus atteignant des prix stratosphériques.
Cette auberge à l’esprit vacancier est bordée d’une route passante conduisant vers la campagne genevoise. Sitôt la porte franchie, on se prend à rêver d’une escapade sous les couleurs de l’Italie. Murs ocre, tables impeccablement dressées, faïence rustique et une galerie de photos noir-blanc de célébrités croquées aux côtés du maître de céans. Omniprésent, Paolo Venezian supervise le service, saluant les habitués des lieux ou les hôtes de passage de son chantant accent du Sud.
La carte comporte tout ce que la gastronomie de la Botte a de typique à offrir. Le réputé jambon San Daniele côtoie le vitello tonnato fait maison, un carpaccio de bœuf et son parmesan ou encore cette crémeuse burrata d’Andrea accompagnée de roquette et de tomates miniatures arrosées d’une vinaigrette au citron. Parmi les entrées chaudes, les gambas grillées, très fades, trônant sur un lit de pommes de terre écrasées semblent avoir évité le passage à proximité de la salière, dommage. Pâtes maison, risottos, gnocchis sont faits maison et on sent le coup de griffe de la mamma avec ces sauces tomatées et ces fonds de viande longuement mijotés. Les scaloppine de veau saisies juste comme il faut et arrosées d’une savoureuse sauce au citron sont malheureusement accompagnées de pommes duchesse sèches et d’une triste portion d’épinards sans relief. Portant bien son nom, la tendre orecchia di elefante, escalope de veau panée, occupe tout l’espace à disposition sur l’assiette, laissant ainsi peu de place à la salade de roquette et tomate et sa sauce acide. La même qu’à l’entrée.
Le café gourmand devait être la bonne pioche. Si la glace à la vanille et la panna cotta aux fruits rouges étaient de bonne facture, le tiramisu sans saveur et pâteux laisse une impression peu agréable aux papilles. Heureusement que le dessert du même nom proposé à la carte ne souffre pas du même défaut!
Le manque d’attention dans le choix des assiettes de service, le peu de soin dans le dressage des mets et une cuisine simple, certes bonne, ne sont pas en adéquation avec les tarifs affichés. Carte des vins riche de crus atteignant des prix stratosphériques.