La Tanière
Au cœur du très chic quartier de Champel, dans une villa, ce restaurant est accueillant et sobrement décoré. On mange au rez-de-chaussée, où l’on peut notamment déguster une délicieuse fondue de la fromagerie de Cottens, ou à l’étage dans de petits salons bourgeois cosy. La courte carte évolue au gré des saisons et de l’inspiration du chef et associé Jonathan Carai, qui fait preuve d’une créativité volontiers teintée d’exotisme comme en témoigne ce roboratif filet mignon de porc de Jussy laqué à la cantonaise, coulis «arlequin» aussi alléchant que bon. Il est escorté d’une généreuse carotte confite, de röstis crousti-dorés et de pickles d’oignons rafraîchissants. L’œuf 64°C de Soral est parfaitement coulant et parfaitement local. Il est joliment présenté sur une mosaïque vert et blanc de coulis de poireaux et de pommes de terre avec un émietté de saucisse aux choux. Le filet de sandre, beurre blanc marinière et moules de bouchot, a belle allure dans son assiette parsemée de touches d’un vert printanier que vient compléter une gourmande endive braisée aux agrumes. Les desserts méritent l’attention, gustativement et graphiquement, avec une mention spéciale pour ce duo de cheese sésame noir et nature aux agrumes et frozen yogourt à la citronnelle. Ou encore les délicieuses glaces de chez Rohr, le génial artisan carougeois. A noter, pour finir, le menu «des p'tits oursons» proposé aux enfants le mardi soir à prix très doux (fondue au chocolat, fruits frais, cahiers de coloriage et coin jeux).


Au cœur du très chic quartier de Champel, dans une villa, ce restaurant est accueillant et sobrement décoré. On mange au rez-de-chaussée, où l’on peut notamment déguster une délicieuse fondue de la fromagerie de Cottens, ou à l’étage dans de petits salons bourgeois cosy. La courte carte évolue au gré des saisons et de l’inspiration du chef et associé Jonathan Carai, qui fait preuve d’une créativité volontiers teintée d’exotisme comme en témoigne ce roboratif filet mignon de porc de Jussy laqué à la cantonaise, coulis «arlequin» aussi alléchant que bon. Il est escorté d’une généreuse carotte confite, de röstis crousti-dorés et de pickles d’oignons rafraîchissants. L’œuf 64°C de Soral est parfaitement coulant et parfaitement local. Il est joliment présenté sur une mosaïque vert et blanc de coulis de poireaux et de pommes de terre avec un émietté de saucisse aux choux. Le filet de sandre, beurre blanc marinière et moules de bouchot, a belle allure dans son assiette parsemée de touches d’un vert printanier que vient compléter une gourmande endive braisée aux agrumes. Les desserts méritent l’attention, gustativement et graphiquement, avec une mention spéciale pour ce duo de cheese sésame noir et nature aux agrumes et frozen yogourt à la citronnelle. Ou encore les délicieuses glaces de chez Rohr, le génial artisan carougeois. A noter, pour finir, le menu «des p'tits oursons» proposé aux enfants le mardi soir à prix très doux (fondue au chocolat, fruits frais, cahiers de coloriage et coin jeux).