La Tanière
Dans ce resto de poche niché dans une maisonnette insolite du quartier chic et paisible de Champel, tout commence avec l’accueil plein de gentillesse du patron, Philippe Wenger, qui tranche puis apporte des salaisons du val d’Anniviers pour accompagner l’apéritif. La carte de Jonathan Carai est courte mais appétissante, avec des spécialités insolites, comme cette sucrine en sauce hollandaise, œufs de truite et gel de ponzu qu’une huile d’olive au poireau nappe d’une belle touche de vert intense. Poireau qui sert aussi de socle croquant à un carpaccio de gambero rosso translucide. Cette fois, l’huile est parfumée à l’ail des ours. Ce joli tableau gourmand est hérissé d’algues et assorti d’une intense réduction de crustacés. Un bonheur. Et puisque le poireau nouveau est de saison, le chef l’apprête aussi en solo, en vinaigrette de yuzu, juste agrémenté de foin du même légume et d’œufs de truite à la belle couleur orangée. L’œuf de poule de Soral, lui, est à juste titre annoncé «parfait», sous un carpaccio de betterave rouge agrémenté de crème de parmesan, le tout fouetté par une touche de gingembre. L’épaule d’agneau confite se révèle d’une absolue volupté, fondante, et cachée sous un bouquet de feuilles et de tranchettes d’oignon marinées. Elle est servie pour deux. Le plaisir perdure jusqu’au dessert, printanier, avec cette glace aux bourgeons de sapin qui répond à la rhubarbe et à la fraise astucieusement soulignée de fève tonka.
![Jonathan Carai](/fp/400/400/620/620/sites/default/files/carai.jpg)
![Jonathan Carai](/fp/400/400/620/620/sites/default/files/carai.jpg)
Dans ce resto de poche niché dans une maisonnette insolite du quartier chic et paisible de Champel, tout commence avec l’accueil plein de gentillesse du patron, Philippe Wenger, qui tranche puis apporte des salaisons du val d’Anniviers pour accompagner l’apéritif. La carte de Jonathan Carai est courte mais appétissante, avec des spécialités insolites, comme cette sucrine en sauce hollandaise, œufs de truite et gel de ponzu qu’une huile d’olive au poireau nappe d’une belle touche de vert intense. Poireau qui sert aussi de socle croquant à un carpaccio de gambero rosso translucide. Cette fois, l’huile est parfumée à l’ail des ours. Ce joli tableau gourmand est hérissé d’algues et assorti d’une intense réduction de crustacés. Un bonheur. Et puisque le poireau nouveau est de saison, le chef l’apprête aussi en solo, en vinaigrette de yuzu, juste agrémenté de foin du même légume et d’œufs de truite à la belle couleur orangée. L’œuf de poule de Soral, lui, est à juste titre annoncé «parfait», sous un carpaccio de betterave rouge agrémenté de crème de parmesan, le tout fouetté par une touche de gingembre. L’épaule d’agneau confite se révèle d’une absolue volupté, fondante, et cachée sous un bouquet de feuilles et de tranchettes d’oignon marinées. Elle est servie pour deux. Le plaisir perdure jusqu’au dessert, printanier, avec cette glace aux bourgeons de sapin qui répond à la rhubarbe et à la fraise astucieusement soulignée de fève tonka.