MenuSearch
MapNewsletterSearch
defr
Map
Newsletter
Shop
Les restaurants du guide
Romandie gourmande
Le studio des chefs
Les news
Les chefs
Top 10
GaultMillau POP!
Les recettes
Les vidéos
Les recettes des chefs
Food trucs
In English Please?!
Par monts et par vins
L’Akébédia
Le vin
Place to b.
Les partenaires
 
Maritozzo by Caminada
Le studio des chefs
Maritozzi

Ces brioches romaines fourrées à la crème vanillée sont de vrais petits nuages gourmands.

Restaurant Test 2022, Restaurant Le Pérolles, Pierre-André Ayer, Fribourg, FR 2021
Restaurant

Le Pérolles

Boulevard de Pérolles 1
1700 Fribourg

Partager

Partager

Texte
 
Contact

Désormais secondé par son fils Julien, qui officie en salle comme sommelier avec compétence, efficacité, enthousiasme et générosité, Pierrot Ayer continue d’émerveiller ses hôtes avec une gastronomie de haut vol, subtile, élégante et particulièrement savoureuse. Dans cet écrin signé Mario Botta, le chef crée des plats esthétiquement et gustativement très bien construits, qui reflètent particulièrement bien l’esprit des lieux. Les cuissons sont précises, les jeux de textures raffinés et les accompagnements toujours justes.

Servis en amuse-bouches le soir de notre venue, un arancini au cœur de fromage fondant et une petite crêpe au sarrasin fourrée, suivis immédiatement d’un tartare de lapin et d’une déclinaison de carottes d’une grande finesse, plantaient le décor d’un repas placé sous le signe de la fraîcheur printanière.

Visuellement sublime et d’une grande fraîcheur, la truite du lac de Neuchâtel nichait en fines lamelles entremêlées sur une nage de poireau bicolore, surplombée de très fines tranches de radis, de croûtons de pain maison, de cébette et de caviar osciètre. Pour suivre, la queue de homard, cuite à la perfection, se parait avec brio d’un minuscule fenouil croquant, d’orange et d’une bisque aérienne servie en émulsion. L’équilibre était nettement moins réussi avec ce duo d’asperges encadrant une immense morille remplie d’une farce à base de veau: l’amertume trop prononcée de l’ail des ours, conjuguée à la douceur de l’émulsion au vin jaune, en faisait un plat par trop déroutant pour les papilles. Heureusement, nous étions vite réconciliés par ce bel agneau de Villarepos, d’une tendreté exemplaire, entouré d’une déclinaison d’artichauts, d’une côte de bette et de pimiento del piquillo, même si la sauce au serpolet aurait mérité un peu plus de caractère.

Connu loin à la ronde, le plateau de fromages valait comme toujours le détour, autant pour la diversité et la qualité des pâtes proposées que pour les recommandations extrêmement attentives prodiguées par le personnel au moment de faire son choix. Enfin, l’on finissait agréablement le repas avec deux desserts bien construits et à la légèreté bienvenue. La fraîcheur du pâtissier mêlait avec justesse crème au caramel, chocolat au lait et feuillantine dans une jolie composition. Plutôt classique, mais efficace, le dessert intitulé «Vive le printemps» sublimait la rhubarbe, servie pochée, la fraise en tartelette et l’hibiscus en biscuit.

La carte des vins est encyclopédique et fait la part belle autant aux crus régionaux qu’aux grandes étiquettes. Si vous ne voulez pas vous embarrasser à choisir, repliez-vous sans crainte sur la combinaison mets-vins qui vous permettra de déguster quelques pépites suisses ou étrangères choisies avec soin.

Pierre-André Ayer
Chef: Pierre-André Ayer
Jour(s) de fermeture: dimanche, lundi, mardi
Services: Terrasse/Jardin, Accessible aux fauteuils roulants
Téléphone: +41 26 347 40 30
E-mail:
Site web du restaurant
RouteAnrufen
Contact
 
Texte
Pierre-André Ayer
Chef: Pierre-André Ayer
Jour(s) de fermeture: dimanche, lundi, mardi
Services: Terrasse/Jardin, Accessible aux fauteuils roulants
Téléphone: +41 26 347 40 30
E-mail:
Site web du restaurant
RouteAnrufen

Désormais secondé par son fils Julien, qui officie en salle comme sommelier avec compétence, efficacité, enthousiasme et générosité, Pierrot Ayer continue d’émerveiller ses hôtes avec une gastronomie de haut vol, subtile, élégante et particulièrement savoureuse. Dans cet écrin signé Mario Botta, le chef crée des plats esthétiquement et gustativement très bien construits, qui reflètent particulièrement bien l’esprit des lieux. Les cuissons sont précises, les jeux de textures raffinés et les accompagnements toujours justes.

Servis en amuse-bouches le soir de notre venue, un arancini au cœur de fromage fondant et une petite crêpe au sarrasin fourrée, suivis immédiatement d’un tartare de lapin et d’une déclinaison de carottes d’une grande finesse, plantaient le décor d’un repas placé sous le signe de la fraîcheur printanière.

Visuellement sublime et d’une grande fraîcheur, la truite du lac de Neuchâtel nichait en fines lamelles entremêlées sur une nage de poireau bicolore, surplombée de très fines tranches de radis, de croûtons de pain maison, de cébette et de caviar osciètre. Pour suivre, la queue de homard, cuite à la perfection, se parait avec brio d’un minuscule fenouil croquant, d’orange et d’une bisque aérienne servie en émulsion. L’équilibre était nettement moins réussi avec ce duo d’asperges encadrant une immense morille remplie d’une farce à base de veau: l’amertume trop prononcée de l’ail des ours, conjuguée à la douceur de l’émulsion au vin jaune, en faisait un plat par trop déroutant pour les papilles. Heureusement, nous étions vite réconciliés par ce bel agneau de Villarepos, d’une tendreté exemplaire, entouré d’une déclinaison d’artichauts, d’une côte de bette et de pimiento del piquillo, même si la sauce au serpolet aurait mérité un peu plus de caractère.

Connu loin à la ronde, le plateau de fromages valait comme toujours le détour, autant pour la diversité et la qualité des pâtes proposées que pour les recommandations extrêmement attentives prodiguées par le personnel au moment de faire son choix. Enfin, l’on finissait agréablement le repas avec deux desserts bien construits et à la légèreté bienvenue. La fraîcheur du pâtissier mêlait avec justesse crème au caramel, chocolat au lait et feuillantine dans une jolie composition. Plutôt classique, mais efficace, le dessert intitulé «Vive le printemps» sublimait la rhubarbe, servie pochée, la fraise en tartelette et l’hibiscus en biscuit.

La carte des vins est encyclopédique et fait la part belle autant aux crus régionaux qu’aux grandes étiquettes. Si vous ne voulez pas vous embarrasser à choisir, repliez-vous sans crainte sur la combinaison mets-vins qui vous permettra de déguster quelques pépites suisses ou étrangères choisies avec soin.

Articles Similaires
La Cène
La Cène

Rue du Criblet 6, 1700 Fribourg

Innenansicht vom Restaurant Hotel de Ville in Fribourg - GaultMillau
Hôtel de Ville

Frédérik Kondratowicz

Grand-Rue 6, 1700 Fribourg

Des Trois Tours
Des Trois Tours

Route de Bourguillon 15, 1722 Fribourg-Bourguillon

Gault & Millau Logo
  • Impressum
  • Politique de confidentialité
  • Termes et conditions
  • Contact
  • GaultMillau.com
  • Nos rédacteurs
  • Newsletter
  • Les recettes
  • Map
Ringier AG | Ringier Medien Schweiz
  • Beobachter
  • Bolero
  • Cash
  • GaultMillau Channel
  • Glückspost
  • Gryps
  • HZ Insurance
  • Handelszeitung
  • L'illustré-TV8
  • PME Magazine
  • Schweizer Illustrierte
  • Schweizer LandLiebe
  • Style
  • TV 8
  • TV Star
  • TV2
  • TVvier
  • Tele