La Cène
On est à deux pas de la gare de Fribourg dans ce grand et lumineux espace contemporain qui s’ouvre par un café aux canapés confortables pour se terminer par un fumoir. Entre les deux, la cuisine où s’activent Mohamed Azeroual et son équipe s’admire en passant puisque l’espace est ouvert. Toujours dans cette modernité, la carte-menu est courte, quatre entrées, un plat, un dessert, dans laquelle on ne choisit que le nombre d’assiettes. Pour accompagner le tout, une cave bien fournie en vins locaux mais aussi une riche collection bordelaise et internationale.
Et dans l’assiette? Une gastronomie dans l’air du temps, techniquement très bien réalisée, avec des associations parfois audacieuses. Le chef savoyard, d’origine marocaine, propose une cuisine instinctive, colorée et légère. Voici donc ces lamelles de betterave en trois couleurs, juste blanchies avant d’accueillir une jolie sauce citronnée et des pointes de sauce à l’estragon, herbe qu’on retrouve dans un sorbet caché par une petite tuile. Ajoutez-y encore un peu de lait fumé et vous obtiendrez une entrée rafraîchissante et légère. Le foie gras, lui, se présente en petits bonbons à la texture mousseuse sous leur glaçage rouge, alors qu’un trait jeté de sauce décore l’assiette. Pour l’agrémenter, des graines de grenade et des pointes de yuzu apportent de l’acidité, un crumble aux cacahuètes amène du croquant.
La chair effilochée du king crab se cache un peu sous le wasabi qui le colore, et c’est dommage pour le crustacé. Par-dessus, sésame noir et blanc, chou-fleur émietté. Tout autour, un crémeux de chou-fleur répond à la force du wasabi par sa douceur. Le dos de turbot est joliment cuit, agrémenté d’une concassée de radis, de fenouil en pickles, de pointes de persil et de fenouil braisé et en purée. Enfin, le cœur de filet de bœuf est parfaitement saisi, avec son jus corsé, des endives braisées, des petits oignons et des lanières de pata negra.
Au choix de fromages succède un dessert bien frais: ce chou farci au fruit de la passion, cette banane flambée et ce carpaccio d’ananas posé sur des dés de mangue. Le tout servi avec le sourire par une équipe efficace et millimétrée.


On est à deux pas de la gare de Fribourg dans ce grand et lumineux espace contemporain qui s’ouvre par un café aux canapés confortables pour se terminer par un fumoir. Entre les deux, la cuisine où s’activent Mohamed Azeroual et son équipe s’admire en passant puisque l’espace est ouvert. Toujours dans cette modernité, la carte-menu est courte, quatre entrées, un plat, un dessert, dans laquelle on ne choisit que le nombre d’assiettes. Pour accompagner le tout, une cave bien fournie en vins locaux mais aussi une riche collection bordelaise et internationale.
Et dans l’assiette? Une gastronomie dans l’air du temps, techniquement très bien réalisée, avec des associations parfois audacieuses. Le chef savoyard, d’origine marocaine, propose une cuisine instinctive, colorée et légère. Voici donc ces lamelles de betterave en trois couleurs, juste blanchies avant d’accueillir une jolie sauce citronnée et des pointes de sauce à l’estragon, herbe qu’on retrouve dans un sorbet caché par une petite tuile. Ajoutez-y encore un peu de lait fumé et vous obtiendrez une entrée rafraîchissante et légère. Le foie gras, lui, se présente en petits bonbons à la texture mousseuse sous leur glaçage rouge, alors qu’un trait jeté de sauce décore l’assiette. Pour l’agrémenter, des graines de grenade et des pointes de yuzu apportent de l’acidité, un crumble aux cacahuètes amène du croquant.
La chair effilochée du king crab se cache un peu sous le wasabi qui le colore, et c’est dommage pour le crustacé. Par-dessus, sésame noir et blanc, chou-fleur émietté. Tout autour, un crémeux de chou-fleur répond à la force du wasabi par sa douceur. Le dos de turbot est joliment cuit, agrémenté d’une concassée de radis, de fenouil en pickles, de pointes de persil et de fenouil braisé et en purée. Enfin, le cœur de filet de bœuf est parfaitement saisi, avec son jus corsé, des endives braisées, des petits oignons et des lanières de pata negra.
Au choix de fromages succède un dessert bien frais: ce chou farci au fruit de la passion, cette banane flambée et ce carpaccio d’ananas posé sur des dés de mangue. Le tout servi avec le sourire par une équipe efficace et millimétrée.