
La Cène
Depuis des années, le chef Mohamed Azeroual défend ses 16 points, avec son style libre, unique, entre dîners thématiques et menu unique déclinable de trois à sept plats. Son menu de début d’été démarre avec un frais croustillant de radis et un très parfumé cromesquis à la ricotta et au thym. Les fèves et petits pois croquants barbotent dans un jus rehaussé d’huile de verveine. Burrata, abricots rôtis et sorbet du même fruit subliment le tout. On retrouve ce jeu de contrastes de températures et de textures avec l’ode à la tomate d’une formidable intensité: concassée, cuite, séchée, rôtie, accompagnée de rondelles de fraise et d’une glace poivron-harissa. Et cette vierge herbacée aux oignons et léger balsamique: délectable!
Roulé dans un mélange d’épices, le thon façon tataki révèle une chair délicieuse et se marie allègrement avec ce jus aux câpres. Un caviar d’aubergine se cache dans un rouleau croustillant de pâte filo. Et tout cela dialogue avec délicatesse. Il en va de même avec le bœuf agrémenté d’une exceptionnelle béarnaise à l’estragon, un jus légèrement vinaigré, ainsi qu’une échalote farcie couronnée de deux misos à la cacahuète et à la noisette. Ne reste plus qu’à se délecter de la fraîche union de la cerise, du petit pois et de la menthe.
Le service professionnel se montre d’une rare gentillesse. Il n’y a que le pain qui n’est pas à la hauteur des jus exquis que l’on aimerait tant saucer.


Depuis des années, le chef Mohamed Azeroual défend ses 16 points, avec son style libre, unique, entre dîners thématiques et menu unique déclinable de trois à sept plats. Son menu de début d’été démarre avec un frais croustillant de radis et un très parfumé cromesquis à la ricotta et au thym. Les fèves et petits pois croquants barbotent dans un jus rehaussé d’huile de verveine. Burrata, abricots rôtis et sorbet du même fruit subliment le tout. On retrouve ce jeu de contrastes de températures et de textures avec l’ode à la tomate d’une formidable intensité: concassée, cuite, séchée, rôtie, accompagnée de rondelles de fraise et d’une glace poivron-harissa. Et cette vierge herbacée aux oignons et léger balsamique: délectable!
Roulé dans un mélange d’épices, le thon façon tataki révèle une chair délicieuse et se marie allègrement avec ce jus aux câpres. Un caviar d’aubergine se cache dans un rouleau croustillant de pâte filo. Et tout cela dialogue avec délicatesse. Il en va de même avec le bœuf agrémenté d’une exceptionnelle béarnaise à l’estragon, un jus légèrement vinaigré, ainsi qu’une échalote farcie couronnée de deux misos à la cacahuète et à la noisette. Ne reste plus qu’à se délecter de la fraîche union de la cerise, du petit pois et de la menthe.
Le service professionnel se montre d’une rare gentillesse. Il n’y a que le pain qui n’est pas à la hauteur des jus exquis que l’on aimerait tant saucer.


