
Le Miroir d’Argentine
Baignée du soleil qui a donné son nom à Solalex, enchâssée entre la forêt, l’immense dalle calcaire du Miroir et les roches tourmentées des sommets voisins, l’auberge se tient, comme un défi à la violence de la nature. Une violence que l’on oublie dès que l’on entre dans l’imposant volume, clair et boisé, de la salle à manger ouverte sur la cuisine où la brigade s’affaire dans la sérénité.
Première surprise, un quatuor de beurres, nature, salé, travaillé au paprika fumé ou au citron et au yuzu. Il est suivi d’un trio de mises en bouche: verrine aux asperges et émulsion contrastée, goûteuse tapenade de champignons aux noisettes et délicat tartare de crevettes qui laisse bien augurer la suite.
Ce goûteux œuf de cane lové sur une émulsion de sauce hollandaise dans un nid d’asperges vertes juste al dente, aussi joli que bon, ou ce subtil cappuccino de cresson au lait d’amandes à la délicate astringence. Ou encore cette ultra-printanière déclinaison de fèves juste blanchies et petits pois dans une émulsion de burrata. Accompagné d’une généreuse escorte de morilles, le ris de veau entier est bien grillé en surface et tendre à cœur. Une maîtrise parfaite des cuissons que l’on retrouve dans le tendrissime et goûteux filet de veau et son jus corsé. La farandole de légumes cache une délicieuse purée de racines de persil. Classique maison, l’excellent millefeuille «du moment» était ce jour-là garni de fraises et de framboises en un bien agréable mariage.
Riche carte des vins du Chablais et de l’Arc lémanique avec une rare incursion dans les vignobles valdôtains. Service avenant, sympathique et compétent dans le conseil des vins au verre.


Baignée du soleil qui a donné son nom à Solalex, enchâssée entre la forêt, l’immense dalle calcaire du Miroir et les roches tourmentées des sommets voisins, l’auberge se tient, comme un défi à la violence de la nature. Une violence que l’on oublie dès que l’on entre dans l’imposant volume, clair et boisé, de la salle à manger ouverte sur la cuisine où la brigade s’affaire dans la sérénité.
Première surprise, un quatuor de beurres, nature, salé, travaillé au paprika fumé ou au citron et au yuzu. Il est suivi d’un trio de mises en bouche: verrine aux asperges et émulsion contrastée, goûteuse tapenade de champignons aux noisettes et délicat tartare de crevettes qui laisse bien augurer la suite.
Ce goûteux œuf de cane lové sur une émulsion de sauce hollandaise dans un nid d’asperges vertes juste al dente, aussi joli que bon, ou ce subtil cappuccino de cresson au lait d’amandes à la délicate astringence. Ou encore cette ultra-printanière déclinaison de fèves juste blanchies et petits pois dans une émulsion de burrata. Accompagné d’une généreuse escorte de morilles, le ris de veau entier est bien grillé en surface et tendre à cœur. Une maîtrise parfaite des cuissons que l’on retrouve dans le tendrissime et goûteux filet de veau et son jus corsé. La farandole de légumes cache une délicieuse purée de racines de persil. Classique maison, l’excellent millefeuille «du moment» était ce jour-là garni de fraises et de framboises en un bien agréable mariage.
Riche carte des vins du Chablais et de l’Arc lémanique avec une rare incursion dans les vignobles valdôtains. Service avenant, sympathique et compétent dans le conseil des vins au verre.

