Auberge du Pont-de-Nant
A 1200 mètres d'altitude, dans le beau vallon de Nant avec vue sur glacier, entre forêts abruptes et falaises torturées, cette auberge de montagne dont la salle a été modernisée dans le respect de l’esprit des lieux propose une carte courte, à deux vitesses, à des prix plus que raisonnables. D’un côté, une restauration roborative à l’attention des randonneurs: soupe, fondue, rösti, tarte aux myrtilles et meringues-crème double. De l’autre, des propositions plus délicates, souvent renouvelées, à l’attention des plus gourmands.
Escargots à l’ail des ours ou poke bowl de rouget, avocat, asperges et betterave? Le temps de déguster une délectable tapenade de tomates avec le blanc de l’apéro, et le dilemme est résolu au profit du ris de veau. Généreux et délicat, parfaitement exécuté avec sa viande dorée et croustillante à l’extérieur, fondante et rosée à cœur, sur une sauce où crème, morilles et asperges se marient dans un irréprochable équilibre.
Le tartare de bœuf aux cornes d’abondance, relevé de moutarde à l’ancienne et accompagné de brioche toastée, est lui aussi généreux et bien équilibré en goûts. Plus original, le double filet d’omble chevalier impeccablement grillé sur la peau est servi avec une sauce à l’ail noir dans un mariage surprenant et séduisant, escorté d’un caviar d’aubergine et d’une rustique jardinière de légumes printaniers. Une crème brûlée à la fève tonka bien caramélisée et une tartelette aux fraises à laquelle un zeste de combava donne un côté délicatement citronné met le point final à ce moment de plaisir sous les à-pics du Grand Muveran.
La carte des vins est surtout centrée sur le Chablais et le proche Valais, qui ont tout pour bien faire. L’accueil et le service sont naturels, gentils et chaleureux. Rançon du succès, le rythme est parfois ralenti par l’affluence, mais on ne va pas dans ce genre d’endroit pour expédier son repas en deux coups de cuillère à pot.
A 1200 mètres d'altitude, dans le beau vallon de Nant avec vue sur glacier, entre forêts abruptes et falaises torturées, cette auberge de montagne dont la salle a été modernisée dans le respect de l’esprit des lieux propose une carte courte, à deux vitesses, à des prix plus que raisonnables. D’un côté, une restauration roborative à l’attention des randonneurs: soupe, fondue, rösti, tarte aux myrtilles et meringues-crème double. De l’autre, des propositions plus délicates, souvent renouvelées, à l’attention des plus gourmands.
Escargots à l’ail des ours ou poke bowl de rouget, avocat, asperges et betterave? Le temps de déguster une délectable tapenade de tomates avec le blanc de l’apéro, et le dilemme est résolu au profit du ris de veau. Généreux et délicat, parfaitement exécuté avec sa viande dorée et croustillante à l’extérieur, fondante et rosée à cœur, sur une sauce où crème, morilles et asperges se marient dans un irréprochable équilibre.
Le tartare de bœuf aux cornes d’abondance, relevé de moutarde à l’ancienne et accompagné de brioche toastée, est lui aussi généreux et bien équilibré en goûts. Plus original, le double filet d’omble chevalier impeccablement grillé sur la peau est servi avec une sauce à l’ail noir dans un mariage surprenant et séduisant, escorté d’un caviar d’aubergine et d’une rustique jardinière de légumes printaniers. Une crème brûlée à la fève tonka bien caramélisée et une tartelette aux fraises à laquelle un zeste de combava donne un côté délicatement citronné met le point final à ce moment de plaisir sous les à-pics du Grand Muveran.
La carte des vins est surtout centrée sur le Chablais et le proche Valais, qui ont tout pour bien faire. L’accueil et le service sont naturels, gentils et chaleureux. Rançon du succès, le rythme est parfois ralenti par l’affluence, mais on ne va pas dans ce genre d’endroit pour expédier son repas en deux coups de cuillère à pot.