Auberge du Pont-de-Nant
La vue depuis la terrasse de l’auberge, nichée au fond du vallon de Nant, au bout d’une route sinueuse où il est parfois difficile de croiser, est époustouflante. Le regard balaie le cirque des Muverans, les alpages verdoyants et les forêts sombres. En entrant dans l’auberge, on jette d’abord un coup d’œil vers la cuisine ouverte, antre de Cédric Fossé et de sa brigade, puis on s’installe dans un décor mi-urbain, mi-montagnard. On y déguste tout naturellement salades de saison, croûtes au fromage roboratives et fondue, mais aussi des plats plus travaillés. Le ceviche de dorade et avocat coupé en gros cubes et assaisonné d’une sauce aromatique séduit d’emblée. Le crumble de légumes et saladine à la sauce au caractère bien trempé décorée d’une fleurette cueillie aux abords du jardin botanique alpin voisin aussi. Les légumes frais, légèrement acidulés, sont cachés sous un manteau croustillant aux saveurs régressives de biscuits. Le mariage est réussi.
Tout aussi convaincant, le coquelet désossé à la peau craquante est tendre et savoureux. Il se plaît à côté d’une palette de légumes colorés et d’une suave purée de patates douces au cumin marocain. C’est délicieux, tout comme le filet de truite saumonée parfaitement grillé puis nappé d’un trait de jus à la mélisse. Déception au dessert, un feuilleté aux framboises manquant cruellement de croquant accompagné d’une boule de glace à l’aspérule odorante bien parfumée, mais desservie par la présence de paillettes peu agréables en bouche. Le café gourmand est plus plaisant: le chef se donne la peine de réaliser glaces et sorbets maison, mais il se hasarde malheureusement à des associations surprenantes et boiteuses. Equipe de salle compétente et charmante.


La vue depuis la terrasse de l’auberge, nichée au fond du vallon de Nant, au bout d’une route sinueuse où il est parfois difficile de croiser, est époustouflante. Le regard balaie le cirque des Muverans, les alpages verdoyants et les forêts sombres. En entrant dans l’auberge, on jette d’abord un coup d’œil vers la cuisine ouverte, antre de Cédric Fossé et de sa brigade, puis on s’installe dans un décor mi-urbain, mi-montagnard. On y déguste tout naturellement salades de saison, croûtes au fromage roboratives et fondue, mais aussi des plats plus travaillés. Le ceviche de dorade et avocat coupé en gros cubes et assaisonné d’une sauce aromatique séduit d’emblée. Le crumble de légumes et saladine à la sauce au caractère bien trempé décorée d’une fleurette cueillie aux abords du jardin botanique alpin voisin aussi. Les légumes frais, légèrement acidulés, sont cachés sous un manteau croustillant aux saveurs régressives de biscuits. Le mariage est réussi.
Tout aussi convaincant, le coquelet désossé à la peau craquante est tendre et savoureux. Il se plaît à côté d’une palette de légumes colorés et d’une suave purée de patates douces au cumin marocain. C’est délicieux, tout comme le filet de truite saumonée parfaitement grillé puis nappé d’un trait de jus à la mélisse. Déception au dessert, un feuilleté aux framboises manquant cruellement de croquant accompagné d’une boule de glace à l’aspérule odorante bien parfumée, mais desservie par la présence de paillettes peu agréables en bouche. Le café gourmand est plus plaisant: le chef se donne la peine de réaliser glaces et sorbets maison, mais il se hasarde malheureusement à des associations surprenantes et boiteuses. Equipe de salle compétente et charmante.