Le Floris
C’est sans doute une des plus belles terrasses avec vue sur le Léman du bout du lac. Les gourmets venaient y savourer les délices du célèbre chef Claude Legras. C’est désormais Valentin Poirier qui est aux fourneaux, pour les deux cartes, celle de la véranda et celle de la Pinte, style chalet, où l’on déguste les mets d’une très courte carte aux prix sympathiques.
A la véranda, le menu découverte débute par un crémeux de foie gras en amuse-bouche. Malheureusement, il n’a de crémeux que le nom. Servi trop froid, il évoque davantage un pâté compact. Quant au foie gras mi-cuit, s’il était servi à bonne température avec une goûteuse gelée rappelant le vin chaud, il est mal dénervé. Suit un moment de grâce, avec cette Saint-Jacques déclinée en versions crue et cuite, avec un soupçon de yuzu. On a apprécié la présentation soignée, la texture fondante et l’équilibre des saveurs entre fraîcheur et douceur. L’alliance terre-mer de pancetta de veau, huître et chou-fleur est moins convaincante. L’émulsion d’eau de mer est très, très salée et les chips de chorizo sans intérêt. Les champignons enoki annoncés sur le menu brillent par leur absence et l’équilibre des saveurs semble bien brouillon. Un plat qui manque de cohérence avec une sauce qui a rapidement viré à la gélatine. On relèvera l’excellence du dessert. Un exquis baba au rhum bien travaillé que l’on peut aussi choisir au limoncello ou à la chartreuse, comme l’indique la carte. Le Floris a certes du potentiel, mais encore une bonne marge de progression.


C’est sans doute une des plus belles terrasses avec vue sur le Léman du bout du lac. Les gourmets venaient y savourer les délices du célèbre chef Claude Legras. C’est désormais Valentin Poirier qui est aux fourneaux, pour les deux cartes, celle de la véranda et celle de la Pinte, style chalet, où l’on déguste les mets d’une très courte carte aux prix sympathiques.
A la véranda, le menu découverte débute par un crémeux de foie gras en amuse-bouche. Malheureusement, il n’a de crémeux que le nom. Servi trop froid, il évoque davantage un pâté compact. Quant au foie gras mi-cuit, s’il était servi à bonne température avec une goûteuse gelée rappelant le vin chaud, il est mal dénervé. Suit un moment de grâce, avec cette Saint-Jacques déclinée en versions crue et cuite, avec un soupçon de yuzu. On a apprécié la présentation soignée, la texture fondante et l’équilibre des saveurs entre fraîcheur et douceur. L’alliance terre-mer de pancetta de veau, huître et chou-fleur est moins convaincante. L’émulsion d’eau de mer est très, très salée et les chips de chorizo sans intérêt. Les champignons enoki annoncés sur le menu brillent par leur absence et l’équilibre des saveurs semble bien brouillon. Un plat qui manque de cohérence avec une sauce qui a rapidement viré à la gélatine. On relèvera l’excellence du dessert. Un exquis baba au rhum bien travaillé que l’on peut aussi choisir au limoncello ou à la chartreuse, comme l’indique la carte. Le Floris a certes du potentiel, mais encore une bonne marge de progression.