L'Auberge de L'Ours
Quelle avenante auberge! Devant la magnifique façade de 1833, une belle terrasse permet désormais de profiter des jours ensoleillés. Et même si l’intérieur a perdu son caractère historique au fil des rénovations, les deux salles sont aimablement boisées et conviviales. L’accueil d’Emilie Figuet, aussi, est plein de gentillesse et d’entrain. Pas étonnant, donc, que cet Ours affiche régulièrement complet. D’autant plus que la cuisine d’Alain Figuet mérite le détour. Tout commence par un petit velours de brocoli fumé. C’est bon et réconfortant. Puis les lamelles de bœuf du coin sont dressées avec amour, agrémentées d’une sauce aux arachides délectable et de chips maison. Les escalopes de foie gras sont idéalement poêlée pour l’une, une minute de trop pour l’autre. Mais la crème de châtaignes qui les entoure est un modèle du genre, même si le balsamique qui zèbre le tout ne paraît pas indispensable. On applaudit ensuite la jolie sole (inattendue dans ce village de montagne) à la cuisson parfaite, levée à la table et nappée d’un beurre noisette au persil. Le ris de veau croustillant sur son lit de poireaux est une autre réussite, avec ses jolies pommes de terre Anna tout en gourmandise. On finit par une délectable tartelette au citron belle comme un bijou. Et on se réjouit de revenir.


Quelle avenante auberge! Devant la magnifique façade de 1833, une belle terrasse permet désormais de profiter des jours ensoleillés. Et même si l’intérieur a perdu son caractère historique au fil des rénovations, les deux salles sont aimablement boisées et conviviales. L’accueil d’Emilie Figuet, aussi, est plein de gentillesse et d’entrain. Pas étonnant, donc, que cet Ours affiche régulièrement complet. D’autant plus que la cuisine d’Alain Figuet mérite le détour. Tout commence par un petit velours de brocoli fumé. C’est bon et réconfortant. Puis les lamelles de bœuf du coin sont dressées avec amour, agrémentées d’une sauce aux arachides délectable et de chips maison. Les escalopes de foie gras sont idéalement poêlée pour l’une, une minute de trop pour l’autre. Mais la crème de châtaignes qui les entoure est un modèle du genre, même si le balsamique qui zèbre le tout ne paraît pas indispensable. On applaudit ensuite la jolie sole (inattendue dans ce village de montagne) à la cuisson parfaite, levée à la table et nappée d’un beurre noisette au persil. Le ris de veau croustillant sur son lit de poireaux est une autre réussite, avec ses jolies pommes de terre Anna tout en gourmandise. On finit par une délectable tartelette au citron belle comme un bijou. Et on se réjouit de revenir.