Chalet les Fers
Nadine et Christophe Rod ont posé leurs valises dans un coin superbe. Après avoir serpenté sur une route d’alpage en pleine verdure et croisé des troupeaux de bovins paissant paisiblement, on s’émerveille de la vue sur les vallons alentour et les majestueux sommets des Alpes vaudoises. A la belle saison, on déjeune sur l’herbe à l’ombre de grands parasols. La maîtresse de maison nous accueille avec sourire et bonne humeur. En cuisine, le chef et sa petite brigade œuvrent à la préparation des mets d’une carte fleurant bon une cuisine roborative, avec ça et là quelques clins d’œil vers le bord de mer ou d’autres vallées montagneuses. Le tataki de thon aux épices et gingembre ravit d’emblée le palais avec sa cuisson parfaite et son assaisonnement agréable. Les graines de sésame apportent ce qu’il faut de croquant à l’ensemble. Complètement terriens, les escargots aux herbes sont juste saisis et nappés d’une sauce aux herbes à la moutarde un soupçon trop vinaigrée. Le suprême de volaille aux champignons est un délice au cœur tendre et à la peau agréablement croustillante et savoureuse. Tout aussi flatteuse au palais, la pluma de pata negra, la meilleure partie du porc ibérique, affiche une cuisson parfaite. La sauce chimichurri qui la nappe manque, elle, un peu de relief. Des tomates au four, une crème de petits pois et la fameuse purée de pommes de terre du chef complètent le tableau. Au chapitre des mets sucrés, la carte décline les traditionnelles crèmes glacées et sorbets, tartelette au citron et immanquables meringues et leur crème double. On retrouve l’Ovomaltine (pour le chef, c’est une madeleine de Proust) en mousse et dans la «Coupe des Fers» avec des brisures de meringues, de la glace à la vanille et de la crème double.
Nadine et Christophe Rod ont posé leurs valises dans un coin superbe. Après avoir serpenté sur une route d’alpage en pleine verdure et croisé des troupeaux de bovins paissant paisiblement, on s’émerveille de la vue sur les vallons alentour et les majestueux sommets des Alpes vaudoises. A la belle saison, on déjeune sur l’herbe à l’ombre de grands parasols. La maîtresse de maison nous accueille avec sourire et bonne humeur. En cuisine, le chef et sa petite brigade œuvrent à la préparation des mets d’une carte fleurant bon une cuisine roborative, avec ça et là quelques clins d’œil vers le bord de mer ou d’autres vallées montagneuses. Le tataki de thon aux épices et gingembre ravit d’emblée le palais avec sa cuisson parfaite et son assaisonnement agréable. Les graines de sésame apportent ce qu’il faut de croquant à l’ensemble. Complètement terriens, les escargots aux herbes sont juste saisis et nappés d’une sauce aux herbes à la moutarde un soupçon trop vinaigrée. Le suprême de volaille aux champignons est un délice au cœur tendre et à la peau agréablement croustillante et savoureuse. Tout aussi flatteuse au palais, la pluma de pata negra, la meilleure partie du porc ibérique, affiche une cuisson parfaite. La sauce chimichurri qui la nappe manque, elle, un peu de relief. Des tomates au four, une crème de petits pois et la fameuse purée de pommes de terre du chef complètent le tableau. Au chapitre des mets sucrés, la carte décline les traditionnelles crèmes glacées et sorbets, tartelette au citron et immanquables meringues et leur crème double. On retrouve l’Ovomaltine (pour le chef, c’est une madeleine de Proust) en mousse et dans la «Coupe des Fers» avec des brisures de meringues, de la glace à la vanille et de la crème double.