La Sitterie
A Sion, la Sitterie est une institution. Suivi par son équipe de salle aux petits soins, le chef Jacques Bovier distille dans son établissement bonne humeur et gentillesse, mais surtout une très bonne cuisine classique, que l’on se réjouit de découvrir dans le mignon jardin. Le repas commence par un amuse-bouche herbacé, un délicieux cappuccino d’orties au chénopode (épinard sauvage).
L’aspic de légumes du potager, frais méli-mélo de différentes saveurs et textures, n’est pas inoubliable. On se réjouit cependant de la chlorophylle d’herbes déposée à côté et du (très) doux sorbet aux racines rouges. Le pressé de foie gras de canard et son chutney à la rhubarbe n’ont, eux, rien à se reprocher. Arrive alors la truite de Vionnaz: quelle merveille de cuisson! Une fraîche et très gourmande sauce à l’oseille lui confère une légère acidité qui enveloppe merveilleusement le poisson. L’épaule de cochon de lait arrive après un certain temps. La tendre viande à la peau croquante est exquise et son jus corsé ragaillardit. En accompagnement, le méli-mélo de légumes paraît un peu simplet.
Pour terminer un menu printanier en demi-teinte, le millefeuille à la fraise. La pâte feuilletée est rustique, la crème chantilly douce et le puissant sorbet à la fraise revigorant. A l’intérieur, les fraises fraîches valaisannes ont peu de goût ce soir-là. Un bon dessert, à l’image de tout ce que Jacques Bovier nous a servi. Mais attention, alors que la gastronomie évolue à la vitesse grand V, celle servie à la Sitterie enthousiasme moins qu’en d’autres temps.


A Sion, la Sitterie est une institution. Suivi par son équipe de salle aux petits soins, le chef Jacques Bovier distille dans son établissement bonne humeur et gentillesse, mais surtout une très bonne cuisine classique, que l’on se réjouit de découvrir dans le mignon jardin. Le repas commence par un amuse-bouche herbacé, un délicieux cappuccino d’orties au chénopode (épinard sauvage).
L’aspic de légumes du potager, frais méli-mélo de différentes saveurs et textures, n’est pas inoubliable. On se réjouit cependant de la chlorophylle d’herbes déposée à côté et du (très) doux sorbet aux racines rouges. Le pressé de foie gras de canard et son chutney à la rhubarbe n’ont, eux, rien à se reprocher. Arrive alors la truite de Vionnaz: quelle merveille de cuisson! Une fraîche et très gourmande sauce à l’oseille lui confère une légère acidité qui enveloppe merveilleusement le poisson. L’épaule de cochon de lait arrive après un certain temps. La tendre viande à la peau croquante est exquise et son jus corsé ragaillardit. En accompagnement, le méli-mélo de légumes paraît un peu simplet.
Pour terminer un menu printanier en demi-teinte, le millefeuille à la fraise. La pâte feuilletée est rustique, la crème chantilly douce et le puissant sorbet à la fraise revigorant. A l’intérieur, les fraises fraîches valaisannes ont peu de goût ce soir-là. Un bon dessert, à l’image de tout ce que Jacques Bovier nous a servi. Mais attention, alors que la gastronomie évolue à la vitesse grand V, celle servie à la Sitterie enthousiasme moins qu’en d’autres temps.