La Poesia
Un bout d’Italie se niche au coin de l’avenue du Chablais, mais on pourrait le manquer si on ne le connaissait pas tant il est discret. A l’intérieur, deux salles étroites en L rappellent la Botte par la tchatche d’un service précis et rapide et par une décoration élégante et chaleureuse.
Graziano Lomonte y a réalisé son rêve, une cuisine basée sur les traditions transalpines, à peine modernisées et accueillant d’autres cultures dans des plats généreux en goût… et en portion. Les plateaux de fromage ou de charcuterie peuvent faire un bel apéritif à partager. Mais on a préféré ce sashimi de la Méditerranée, à mi-chemin d’un carpaccio: des tranches de loup, de dorade et de thon d’une belle fraîcheur agrémentées d’une vinaigrette aux agrumes et au gingembre bien dosée et de quelques légumes. La friture de gambas, de calamars et de légumes est parfaitement dorée sans être grasse, magnifiée par une légère et savoureuse mayonnaise à l’encre de seiche et au citron.
Dans le choix de recettes originales de pâtes, ces linguine qui ont fini de cuire dans la meule de parmesan se cachent sous une généreuse couche de lamelles de truffe de Bourgogne, alors que la sauce crémeuse doit être enrichie d’un peu d’huile du même champignon pour dégager ses odeurs de sous-bois distingué. Le carré d’agneau vient de chez Raphaël Schäublin, à Roche, pour se parfumer de romarin. Annoncé à 350 g (comme la côtelette de porc ou celle de veau), il est découpé pour exhiber sa chair parfaitement rosée et juteuse, avec un joli choix de légumes malheureusement trop salés ce jour-là. Loup de mer ou côte de bœuf sont à partager, voire à commander à l’avance.
Les spécialités italiennes sont là pour offrir une conclusion sucrée à ceux qui auraient encore faim, comme une cave transalpine bien choisie pour arroser tout cela.


Un bout d’Italie se niche au coin de l’avenue du Chablais, mais on pourrait le manquer si on ne le connaissait pas tant il est discret. A l’intérieur, deux salles étroites en L rappellent la Botte par la tchatche d’un service précis et rapide et par une décoration élégante et chaleureuse.
Graziano Lomonte y a réalisé son rêve, une cuisine basée sur les traditions transalpines, à peine modernisées et accueillant d’autres cultures dans des plats généreux en goût… et en portion. Les plateaux de fromage ou de charcuterie peuvent faire un bel apéritif à partager. Mais on a préféré ce sashimi de la Méditerranée, à mi-chemin d’un carpaccio: des tranches de loup, de dorade et de thon d’une belle fraîcheur agrémentées d’une vinaigrette aux agrumes et au gingembre bien dosée et de quelques légumes. La friture de gambas, de calamars et de légumes est parfaitement dorée sans être grasse, magnifiée par une légère et savoureuse mayonnaise à l’encre de seiche et au citron.
Dans le choix de recettes originales de pâtes, ces linguine qui ont fini de cuire dans la meule de parmesan se cachent sous une généreuse couche de lamelles de truffe de Bourgogne, alors que la sauce crémeuse doit être enrichie d’un peu d’huile du même champignon pour dégager ses odeurs de sous-bois distingué. Le carré d’agneau vient de chez Raphaël Schäublin, à Roche, pour se parfumer de romarin. Annoncé à 350 g (comme la côtelette de porc ou celle de veau), il est découpé pour exhiber sa chair parfaitement rosée et juteuse, avec un joli choix de légumes malheureusement trop salés ce jour-là. Loup de mer ou côte de bœuf sont à partager, voire à commander à l’avance.
Les spécialités italiennes sont là pour offrir une conclusion sucrée à ceux qui auraient encore faim, comme une cave transalpine bien choisie pour arroser tout cela.