La Maison du Village
Quelle belle auberge, sobre et charmante, précédée de sa terrasse avec le lac de Neuchâtel en toile de fond! Depuis 2012, le chef valaisan à l’imposante barbe Marc Strebel y poursuit une aventure culinaire exemplaire avec à ses côtés Caroline Arlettaz et une équipe de salle naturelle et attentionnée, notamment pour faire correspondre avec chaque plat un vin idéal ou une boisson sans alcool. Parmi celles-ci, on adore l’association de verveine, de gingembre, de poire et de poivre, dont on est épaté du voisinage aromatique avec un délicat johanniter du Tessin. Les cocktails avec alcool ne sont pas mal non plus, d’ailleurs! Ainsi cette boisson rouge intense à base de betterave, de gin Larusée et d’épices qui accompagne des bouchées apéritives raffinées. Œuf mollet, maïs et safran arrivent en verrine. Puis viennent la tartelette de panais et graines de moutarde et le coussinet de boudin au poireau. Tout cela est délectable. Le menu lui-même ne débutera qu’après des rillettes de poisson au curcuma, où les notes oxydatives du vin jaune se marient à merveille avec les épices. Premier plat, le saumon fumé à froid est assorti de topinambour et de poires. Des noisettes viennent rehausser cette composition appétissante, mais un peu retenue en saveurs. Voici le velouté végétal aux légumes d’hiver, ode à ce que la cuisine végétarienne peut offrir de merveilleux, avec son cerfeuil tubéreux et ses copeaux de Tête de Moine. L’entrecôte de la boucherie Bilat, aux Bois, arrive sous cloche, grillée au gril binchotan, ce qui lui confère un parfum intense et fumé. Chou kale et crosnes lui donnent la réplique, avec quelques tonifiantes tranchettes de main de bouddha. Une sauce au piment local, généreusement servie, vient parfaire le tout. A l’évidence, le chef est en forme. Après un élégant prédessert aux marrons, à la poire et au coing tout en volupté, voici l’association de la clémentine avec la carotte et la courge, le tapioca et la grenade: un exquis dessert hivernal qui précède de jolies mignardises (salade d’orange à l’huile de sésame, truffe raisinée et Cointreau, financier limoncello) pour terminer un repas d’une grande finesse.


Quelle belle auberge, sobre et charmante, précédée de sa terrasse avec le lac de Neuchâtel en toile de fond! Depuis 2012, le chef valaisan à l’imposante barbe Marc Strebel y poursuit une aventure culinaire exemplaire avec à ses côtés Caroline Arlettaz et une équipe de salle naturelle et attentionnée, notamment pour faire correspondre avec chaque plat un vin idéal ou une boisson sans alcool. Parmi celles-ci, on adore l’association de verveine, de gingembre, de poire et de poivre, dont on est épaté du voisinage aromatique avec un délicat johanniter du Tessin. Les cocktails avec alcool ne sont pas mal non plus, d’ailleurs! Ainsi cette boisson rouge intense à base de betterave, de gin Larusée et d’épices qui accompagne des bouchées apéritives raffinées. Œuf mollet, maïs et safran arrivent en verrine. Puis viennent la tartelette de panais et graines de moutarde et le coussinet de boudin au poireau. Tout cela est délectable. Le menu lui-même ne débutera qu’après des rillettes de poisson au curcuma, où les notes oxydatives du vin jaune se marient à merveille avec les épices. Premier plat, le saumon fumé à froid est assorti de topinambour et de poires. Des noisettes viennent rehausser cette composition appétissante, mais un peu retenue en saveurs. Voici le velouté végétal aux légumes d’hiver, ode à ce que la cuisine végétarienne peut offrir de merveilleux, avec son cerfeuil tubéreux et ses copeaux de Tête de Moine. L’entrecôte de la boucherie Bilat, aux Bois, arrive sous cloche, grillée au gril binchotan, ce qui lui confère un parfum intense et fumé. Chou kale et crosnes lui donnent la réplique, avec quelques tonifiantes tranchettes de main de bouddha. Une sauce au piment local, généreusement servie, vient parfaire le tout. A l’évidence, le chef est en forme. Après un élégant prédessert aux marrons, à la poire et au coing tout en volupté, voici l’association de la clémentine avec la carotte et la courge, le tapioca et la grenade: un exquis dessert hivernal qui précède de jolies mignardises (salade d’orange à l’huile de sésame, truffe raisinée et Cointreau, financier limoncello) pour terminer un repas d’une grande finesse.