La Maison du Prussien
Si c’est votre première visite à la Maison du Prussien, vous vous perdrez sans doute en route. Il faut dire que l’adresse est bien cachée. Elle se love au sein des gorges du Seyon, à l’abri des regards. Pourtant, cette ancienne brasserie du XVIIIe siècle à la façade blanche et aux volets bleus mérite d’être vue et visitée. Y pénétrer, c’est remonter dans le temps, s’y attabler, c’est vivre un moment suspendu que seule la ligne de chemin de fer à proximité saurait venir perturber.
En ces murs, l’accueil est bienveillant, le service professionnel et la cuisine de Jean-Yves Drevet inspirée. Pour accompagner l’apéritif, le chef propose quelques créations autour du sushi. Bricelets aux algues, guimauves au wasabi, sucettes au soja: c’est original et ludique à la fois. Les festivités commencent avec l’un des classiques de la maison, l’œuf surprise «soufflé» au jaune coulant, posé sur un crémeux de pommes de terre et épinards. Association harmonieuse avec en sus une chips de Bleuchâtel. Mariage terre-mer ensuite avec le brocheton du lac farci au jambon pata negra des frères Alcala, relevé par du piment d’Espelette, quelques lamelles de pomme et de la chlorophylle d’oseille. Qu’il soit acidulé ou poivré, chaque produit apporte sa pierre à l’édifice pour un plat d’une grande précision. Les viandes, elles, sont déclinées à l’infini. Filets, mousse de foie et rillettes pour le lapin de la maison Miéral, filet passé à la poêle et épaule confite pour l’agneau bio des Ponts-de-Martel. Des nombreux accompagnements on retiendra ce puissant coulis d’olives noires et cette enthousiasmante glace au pesto et à l’ail des ours. Là encore, les accords sont pensés, étudiés, testés. Superbe!
Avant de passer au dessert, honneur au plat signature du chef, intitulé «Sur un air de fondue moitié-moitié». En d’autres termes, une mousse au fromage froide et légère avec sa bille de kirsch et une dentelle au fromage jouant les religieuses pour un résultat olfactif et gustatif plus vrai que nature. Enfin, fraises et rhubarbe s’associent pour mettre un terme en douceur à un menu d’une grande rectitude. Composition ni trop sucrée ni trop fade jouant sur les textures avec une crème pâtissière à la vanille, de la meringue et une croquantine de flocons d’avoine et de pavot. Oui, s’égarer a parfois du bon!
Si c’est votre première visite à la Maison du Prussien, vous vous perdrez sans doute en route. Il faut dire que l’adresse est bien cachée. Elle se love au sein des gorges du Seyon, à l’abri des regards. Pourtant, cette ancienne brasserie du XVIIIe siècle à la façade blanche et aux volets bleus mérite d’être vue et visitée. Y pénétrer, c’est remonter dans le temps, s’y attabler, c’est vivre un moment suspendu que seule la ligne de chemin de fer à proximité saurait venir perturber.
En ces murs, l’accueil est bienveillant, le service professionnel et la cuisine de Jean-Yves Drevet inspirée. Pour accompagner l’apéritif, le chef propose quelques créations autour du sushi. Bricelets aux algues, guimauves au wasabi, sucettes au soja: c’est original et ludique à la fois. Les festivités commencent avec l’un des classiques de la maison, l’œuf surprise «soufflé» au jaune coulant, posé sur un crémeux de pommes de terre et épinards. Association harmonieuse avec en sus une chips de Bleuchâtel. Mariage terre-mer ensuite avec le brocheton du lac farci au jambon pata negra des frères Alcala, relevé par du piment d’Espelette, quelques lamelles de pomme et de la chlorophylle d’oseille. Qu’il soit acidulé ou poivré, chaque produit apporte sa pierre à l’édifice pour un plat d’une grande précision. Les viandes, elles, sont déclinées à l’infini. Filets, mousse de foie et rillettes pour le lapin de la maison Miéral, filet passé à la poêle et épaule confite pour l’agneau bio des Ponts-de-Martel. Des nombreux accompagnements on retiendra ce puissant coulis d’olives noires et cette enthousiasmante glace au pesto et à l’ail des ours. Là encore, les accords sont pensés, étudiés, testés. Superbe!
Avant de passer au dessert, honneur au plat signature du chef, intitulé «Sur un air de fondue moitié-moitié». En d’autres termes, une mousse au fromage froide et légère avec sa bille de kirsch et une dentelle au fromage jouant les religieuses pour un résultat olfactif et gustatif plus vrai que nature. Enfin, fraises et rhubarbe s’associent pour mettre un terme en douceur à un menu d’une grande rectitude. Composition ni trop sucrée ni trop fade jouant sur les textures avec une crème pâtissière à la vanille, de la meringue et une croquantine de flocons d’avoine et de pavot. Oui, s’égarer a parfois du bon!