
La Maison du Prussien
Le cadre est insolite et charmant. Et Jean-Yves Drevet propose ici une cuisine raffinée qui mêle avec subtilité tradition et touches de modernité, des plats qui célèbrent les beaux produits, qu’ils soient locaux ou importés de France, en osant des associations audacieuses.
Pour éviter la routine, le chef s’est par ailleurs associé les compétences d’un autre nom réputé dans le monde de la gastronomie neuchâteloise: Maxime Pot, formé en Bourgogne, puis aux côtés de Stéphane Décotterd avant de s’illustrer aux fourneaux du Palafitte et du Beau-Rivage. Ensemble, ils ont bien l’intention de monter encore en gamme.
Cela dit, même avant ce nouvel élan, le Prussien nous a convaincus. Ainsi, pour débuter, la petite verrine de foie gras d’Occitanie, pommes mousseline et truffe d’automne, épate par l’élégance de son chapeau de mousse laiteuse et immaculée. Le foie gras est d’une qualité irréprochable, sa texture crémeuse se marie harmonieusement avec la douceur des pommes mousseline. La truffe d’automne de la région vient y ajouter son parfum subtil et délicat. C’est voluptueux, mais assez roboratif. Puis le «cou mignon» de sanglier cuit à basse température est une merveille. Il est accompagné d’un jus déglacé au vinaigre de Pedro Ximénez, qui apporte la juste note d’acidité nécessaire. La viande est tendre et se marie harmonieusement avec les châtaignes, figues et bolets rôtis qui apportent à l’ensemble une douceur terreuse. Le tout est équilibré par la force du jambon de sanglier des Frères Alcala, délicatement salé et fondant. Le grain noir du riz venere complète une assiette magnifiquement dressée.
Pour clore ce repas, un final en apothéose: le chocolat de Bolivie Grand Cru est un pur délice. Intense et corsé, il dévoile des arômes subtils idéalement escortés par l'acidité des cerises amarena et des griottes du Gor du Vauseyon. Le sorbet aux noyaux de cerises offre une fraîcheur bienvenue à l’ensemble.


Le cadre est insolite et charmant. Et Jean-Yves Drevet propose ici une cuisine raffinée qui mêle avec subtilité tradition et touches de modernité, des plats qui célèbrent les beaux produits, qu’ils soient locaux ou importés de France, en osant des associations audacieuses.
Pour éviter la routine, le chef s’est par ailleurs associé les compétences d’un autre nom réputé dans le monde de la gastronomie neuchâteloise: Maxime Pot, formé en Bourgogne, puis aux côtés de Stéphane Décotterd avant de s’illustrer aux fourneaux du Palafitte et du Beau-Rivage. Ensemble, ils ont bien l’intention de monter encore en gamme.
Cela dit, même avant ce nouvel élan, le Prussien nous a convaincus. Ainsi, pour débuter, la petite verrine de foie gras d’Occitanie, pommes mousseline et truffe d’automne, épate par l’élégance de son chapeau de mousse laiteuse et immaculée. Le foie gras est d’une qualité irréprochable, sa texture crémeuse se marie harmonieusement avec la douceur des pommes mousseline. La truffe d’automne de la région vient y ajouter son parfum subtil et délicat. C’est voluptueux, mais assez roboratif. Puis le «cou mignon» de sanglier cuit à basse température est une merveille. Il est accompagné d’un jus déglacé au vinaigre de Pedro Ximénez, qui apporte la juste note d’acidité nécessaire. La viande est tendre et se marie harmonieusement avec les châtaignes, figues et bolets rôtis qui apportent à l’ensemble une douceur terreuse. Le tout est équilibré par la force du jambon de sanglier des Frères Alcala, délicatement salé et fondant. Le grain noir du riz venere complète une assiette magnifiquement dressée.
Pour clore ce repas, un final en apothéose: le chocolat de Bolivie Grand Cru est un pur délice. Intense et corsé, il dévoile des arômes subtils idéalement escortés par l'acidité des cerises amarena et des griottes du Gor du Vauseyon. Le sorbet aux noyaux de cerises offre une fraîcheur bienvenue à l’ensemble.


