Brasserie Le Jura
Tous les Neuchâtelois connaissent la brasserie Le Jura depuis toujours et aiment son brassage de clientèle. Mais, depuis l’été 2022, avec l’arrivée du chef David Silvi et de l’équipe expérimentée et remarquée de Lianel Mercier, de La Trinquette, à Bevaix, la qualité générale des assiettes présentées prend de l’ampleur. En ce printemps, l’asperge blanche à la cuisson parfaite tient la vedette d’une belle assiette au fond bleu. Ou plutôt quatre belles pièces juste recouvertes de quelques points de gelée d’agrumes et entourées d’une très goûteuse sauce maltaise aux zestes d’orange impeccablement dosée. Le tout frappe par la simplicité, une sorte de radicalité du goût juste. Les gnocchis maison bien dorés et ponctués d’asperges vertes entières et d’une crème de ce même légume présentent aussi très bien. Mais cela manque un peu de relief dans les saveurs, la grosse portion de gnocchis lasse vite. Le grand moment du repas arrive avec le ris de veau, à la cuisson parfaite, grillé en dessus et fondant à l’intérieur, accompagné d’un joli jus subtilement prolongé à la moutarde. Ce plat ainsi préparé reste un morceau de bravoure qui peut sembler facile mais que tant de brasseries ne maîtrisent pas. Il vient accompagné d’une mousseline de pommes de terre légère et voluptueuse. On apprécie aussi la qualité de la bondelle du lac snackée, mais le beurre meunière, accompagné ici d’anecdotiques câpres, manque d’identité. Les deux plats s’accompagnent de fondants légumes joliment découpés, notamment des carottes parfaitement glacées. En dessert, la pomme rôtie avec ses copeaux de granny smith séduit par ses contrastes entre le côté caramélisé et la soudaine fraîcheur. Par contre, la glace au chocolat Dulcey écœure un peu. On remarque l’extrême efficacité et la compétence de l’ensemble du personnel.
Tous les Neuchâtelois connaissent la brasserie Le Jura depuis toujours et aiment son brassage de clientèle. Mais, depuis l’été 2022, avec l’arrivée du chef David Silvi et de l’équipe expérimentée et remarquée de Lianel Mercier, de La Trinquette, à Bevaix, la qualité générale des assiettes présentées prend de l’ampleur. En ce printemps, l’asperge blanche à la cuisson parfaite tient la vedette d’une belle assiette au fond bleu. Ou plutôt quatre belles pièces juste recouvertes de quelques points de gelée d’agrumes et entourées d’une très goûteuse sauce maltaise aux zestes d’orange impeccablement dosée. Le tout frappe par la simplicité, une sorte de radicalité du goût juste. Les gnocchis maison bien dorés et ponctués d’asperges vertes entières et d’une crème de ce même légume présentent aussi très bien. Mais cela manque un peu de relief dans les saveurs, la grosse portion de gnocchis lasse vite. Le grand moment du repas arrive avec le ris de veau, à la cuisson parfaite, grillé en dessus et fondant à l’intérieur, accompagné d’un joli jus subtilement prolongé à la moutarde. Ce plat ainsi préparé reste un morceau de bravoure qui peut sembler facile mais que tant de brasseries ne maîtrisent pas. Il vient accompagné d’une mousseline de pommes de terre légère et voluptueuse. On apprécie aussi la qualité de la bondelle du lac snackée, mais le beurre meunière, accompagné ici d’anecdotiques câpres, manque d’identité. Les deux plats s’accompagnent de fondants légumes joliment découpés, notamment des carottes parfaitement glacées. En dessert, la pomme rôtie avec ses copeaux de granny smith séduit par ses contrastes entre le côté caramélisé et la soudaine fraîcheur. Par contre, la glace au chocolat Dulcey écœure un peu. On remarque l’extrême efficacité et la compétence de l’ensemble du personnel.