
Beau-Rivage Hotel
Le restaurant O’Terroirs de l’Hôtel Beau-Rivage, à Neuchâtel, reste un repère élégant et feutré. Notamment grâce à la mise en scène lumineuse de son bouteiller. En salle, Nelson Santos prend les choses en main avec savoir-faire et délicatesse. D’emblée, la bonne humeur s’installe. La première entrée donne déjà le la et le style original du chef Mickael Lavoisier. Voici un œuf parfait cuit pendant une heure. Il coule comme il faut sur des lentilles à la cuisson remarquable, surmontées d’une épaisse et soyeuse crème de cresson. Un plat végétal de qualité, avec des saveurs subtiles. Le cresson pourrait encore plus exploser et l’excellent caviar Petrossian n’amène pas grand-chose à l’affaire. Mais les deux plats principaux vont nous impressionner. Par leur prise de risque et grâce à l’incroyable qualité des produits locaux. La plumita des frères Alcala, à Vaumarcus, élevée dans les règles de l’art, reste une pièce de viande d’exception. Mais le chef ne s’en contente pas. Il la fume à froid, au sapin, pendant cinq ou six minutes. Une technique délicate préservée sous une cloche de verre. Puis l’alliage avec les marrons fonctionne bien. De son côté, la bondelle fumée du lac de Neuchâtel est travaillée en rillettes. Entre deux toasts, dans l’esprit d’un croque-monsieur, elle rassure par son côté onctueux. On craint l’idée de la crème de vanille, mais son dosage précis convainc. Et le quinoa aux agrumes fond dans la bouche: belle prouesse. Reste encore à venir le plus grand plat de ce repas: bien plus qu’un simple dessert, cette nuance de mandarine, qui arrive en tartare et surplombe une mousse de thé blanc élégiaque, dans une meringue en forme de bol. Il ne manque plus que cette incroyable huile d’estragon, qu’on retrouve dans un voile de sucre. Quelle trouvaille! Il faudra impérativement suivre le travail du pâtissier Enzo. Un final inoubliable pour un repas plein de délicates surprises qui mérite de retrouver les 15 points.


Le restaurant O’Terroirs de l’Hôtel Beau-Rivage, à Neuchâtel, reste un repère élégant et feutré. Notamment grâce à la mise en scène lumineuse de son bouteiller. En salle, Nelson Santos prend les choses en main avec savoir-faire et délicatesse. D’emblée, la bonne humeur s’installe. La première entrée donne déjà le la et le style original du chef Mickael Lavoisier. Voici un œuf parfait cuit pendant une heure. Il coule comme il faut sur des lentilles à la cuisson remarquable, surmontées d’une épaisse et soyeuse crème de cresson. Un plat végétal de qualité, avec des saveurs subtiles. Le cresson pourrait encore plus exploser et l’excellent caviar Petrossian n’amène pas grand-chose à l’affaire. Mais les deux plats principaux vont nous impressionner. Par leur prise de risque et grâce à l’incroyable qualité des produits locaux. La plumita des frères Alcala, à Vaumarcus, élevée dans les règles de l’art, reste une pièce de viande d’exception. Mais le chef ne s’en contente pas. Il la fume à froid, au sapin, pendant cinq ou six minutes. Une technique délicate préservée sous une cloche de verre. Puis l’alliage avec les marrons fonctionne bien. De son côté, la bondelle fumée du lac de Neuchâtel est travaillée en rillettes. Entre deux toasts, dans l’esprit d’un croque-monsieur, elle rassure par son côté onctueux. On craint l’idée de la crème de vanille, mais son dosage précis convainc. Et le quinoa aux agrumes fond dans la bouche: belle prouesse. Reste encore à venir le plus grand plat de ce repas: bien plus qu’un simple dessert, cette nuance de mandarine, qui arrive en tartare et surplombe une mousse de thé blanc élégiaque, dans une meringue en forme de bol. Il ne manque plus que cette incroyable huile d’estragon, qu’on retrouve dans un voile de sucre. Quelle trouvaille! Il faudra impérativement suivre le travail du pâtissier Enzo. Un final inoubliable pour un repas plein de délicates surprises qui mérite de retrouver les 15 points.


