La Grange
Dans cette institution, le même espace accueille d’un côté la pinte, pour les plats traditionnels, et de l’autre le restaurant, élégamment nappé, pour une cuisine plus ambitieuse.
Est-ce le contre-coup de la situation sanitaire qui a fortement impacté les stations de ski ou le problème récurrent dans l’hôtellerie de trouver des collaborateurs formés en assez grand nombre? Après une année de pleine forme, La Grange perd le point regagné dans notre édition 2022.
Tout a pourtant bien commencé avec la tendreté du tataki de thon qui contraste agréablement avec une fine julienne de légumes bien croquants. Avec de grandes crevettes black tiger aussi, qui se distinguent par leur chair nacrée et savoureuse, soulignée par des notes de curcuma et de coriandre. C’est plaisant, même si la texture trop crémeuse de la sauce coco alourdit l’ensemble. La cuisson des gambas panées révèle une tout aussi belle texture, mais subit l’acidité mordante de l’accompagnement aigre-doux.
Les viandes, elles, étaient en retrait. Le tournedos plutôt coriace rendait beaucoup d’eau dans l’assiette, noyant une sauce aux morilles déjà trop discrète. Heureusement qu’il y avait le rösti, particulièrement croustillant. Puis la côte de cochon rassise sur l’os et nappée d’une honnête sauce à la moutarde s’avère sèche en bouche. On oubliera le buffet de salades, dont le contenu s’apparente à celui des self-services sur les pistes.
Heureusement, le moelleux au chocolat, très parfumé, accompagné d’une glace à la menthe maison redonne le sourire. On relèvera encore la particulièrement belle carte des vins. Service souriant et bienveillant.


Dans cette institution, le même espace accueille d’un côté la pinte, pour les plats traditionnels, et de l’autre le restaurant, élégamment nappé, pour une cuisine plus ambitieuse.
Est-ce le contre-coup de la situation sanitaire qui a fortement impacté les stations de ski ou le problème récurrent dans l’hôtellerie de trouver des collaborateurs formés en assez grand nombre? Après une année de pleine forme, La Grange perd le point regagné dans notre édition 2022.
Tout a pourtant bien commencé avec la tendreté du tataki de thon qui contraste agréablement avec une fine julienne de légumes bien croquants. Avec de grandes crevettes black tiger aussi, qui se distinguent par leur chair nacrée et savoureuse, soulignée par des notes de curcuma et de coriandre. C’est plaisant, même si la texture trop crémeuse de la sauce coco alourdit l’ensemble. La cuisson des gambas panées révèle une tout aussi belle texture, mais subit l’acidité mordante de l’accompagnement aigre-doux.
Les viandes, elles, étaient en retrait. Le tournedos plutôt coriace rendait beaucoup d’eau dans l’assiette, noyant une sauce aux morilles déjà trop discrète. Heureusement qu’il y avait le rösti, particulièrement croustillant. Puis la côte de cochon rassise sur l’os et nappée d’une honnête sauce à la moutarde s’avère sèche en bouche. On oubliera le buffet de salades, dont le contenu s’apparente à celui des self-services sur les pistes.
Heureusement, le moelleux au chocolat, très parfumé, accompagné d’une glace à la menthe maison redonne le sourire. On relèvera encore la particulièrement belle carte des vins. Service souriant et bienveillant.