La Cordée des Alpes
A la Cordée des Alpes, un violoncelliste donne le ton. Une salle au design sombre et élégant, à la lumière naturelle offre le contrepoint à la cuisine ouverte de Romain Maillot, où une dizaine de personnes s’activent. Ici, tout semble tourné vers une efficacité bien balisée, d’où nos craintes d’un concept qui peut fonctionner partout. Mais des éléments nous plaisent, à l’instar des plats végétaux signalés par une icône verte. Et, sur la table, le beurre au yuzu régale. On comprend d’emblée les plats, avec le produit au centre, comme ce chou-fleur dans l’esprit d’un steak recouvert de grains de grenade, pas complexe en goût et rapidement envoyé. Car, ici, on fait dans le volume de qualité et on n’hésite pas à préparer des burgers en même temps que la carte gastronomique. On goûte une entrée que l’on nous annonce comme une nouveauté, un oignon de Roscoff qu’on s’attend à voir arriver entier, mais dont on déguste des pétales croquants préparés façon carbonara et, hélas, servis tièdes. Le jaune d’œuf à peine trop saisi et les lamelles de jambon donnent un côté gourmand au plat avec son émulsion de crème un peu massive. La royale de cresson manque de puissance. Le barbecue reste un formidable outil, attention à ne pas l’utiliser à l’excès. Les goûts de la côte de cochon et la sauce aux champignons accompagnant les gnocchis deviennent uniformes. La qualité de la viande et sa cuisson fondante se dégustent agréablement. Mais l’accord entre la pistache et le marron ne se comprend pas.
Le pâtissier Robin amène les desserts avec enthousiasme. La meringue éclatée offre un joli visuel et de la fraîcheur avec les agrumes marinés à l’estragon, mais elle reste lourde en bouche. Alors que le moelleux au chocolat ploie sous la fleur de sel. Malgré la compétence d’un personnel un peu stressé, il manque un sommelier. Vouloir rendre tout à ce point-là standardisé passe par un manque d’âme.


A la Cordée des Alpes, un violoncelliste donne le ton. Une salle au design sombre et élégant, à la lumière naturelle offre le contrepoint à la cuisine ouverte de Romain Maillot, où une dizaine de personnes s’activent. Ici, tout semble tourné vers une efficacité bien balisée, d’où nos craintes d’un concept qui peut fonctionner partout. Mais des éléments nous plaisent, à l’instar des plats végétaux signalés par une icône verte. Et, sur la table, le beurre au yuzu régale. On comprend d’emblée les plats, avec le produit au centre, comme ce chou-fleur dans l’esprit d’un steak recouvert de grains de grenade, pas complexe en goût et rapidement envoyé. Car, ici, on fait dans le volume de qualité et on n’hésite pas à préparer des burgers en même temps que la carte gastronomique. On goûte une entrée que l’on nous annonce comme une nouveauté, un oignon de Roscoff qu’on s’attend à voir arriver entier, mais dont on déguste des pétales croquants préparés façon carbonara et, hélas, servis tièdes. Le jaune d’œuf à peine trop saisi et les lamelles de jambon donnent un côté gourmand au plat avec son émulsion de crème un peu massive. La royale de cresson manque de puissance. Le barbecue reste un formidable outil, attention à ne pas l’utiliser à l’excès. Les goûts de la côte de cochon et la sauce aux champignons accompagnant les gnocchis deviennent uniformes. La qualité de la viande et sa cuisson fondante se dégustent agréablement. Mais l’accord entre la pistache et le marron ne se comprend pas.
Le pâtissier Robin amène les desserts avec enthousiasme. La meringue éclatée offre un joli visuel et de la fraîcheur avec les agrumes marinés à l’estragon, mais elle reste lourde en bouche. Alors que le moelleux au chocolat ploie sous la fleur de sel. Malgré la compétence d’un personnel un peu stressé, il manque un sommelier. Vouloir rendre tout à ce point-là standardisé passe par un manque d’âme.