Hotel Bella Tola
Venir à l'hôtel Bella Tola en transports publics, c’est facile: il suffit de descendre à l'arrêt... «St-Luc, Bella Tola» et de traverser la route. On pénètre ensuite directement dans le très paisible jardin de l'hôtel construit en 1859. Sous la façade d'époque, avec ses balcons mariant bois et fer forgé, la terrasse du restaurant Chez Ida est une oasis de calme où l’on s’attable avec bonheur.
La cheffe Céline Guihéneuf étant partie au printemps 2024, c’est son ancien second, Loup Limborg, qui a repris les fourneaux. Comme sa prédécesseure, il est Breton et il aime travailler les produits de la mer. Ce bar en croûte de sel découpé à table, par exemple. Ce qui ne l’empêche pas de mettre en avant les ingrédients valaisans. Le sérac d'alpage façon stracciatella, notamment, est onctueux. Son coulis de tomates anciennes est frais et légèrement doux, et les copeaux de noisettes apportent un croquant bienvenu. Puis le tartare de bœuf cache tomates confites, pignons de pin, confiture de whisky et algues wakamés. Une étonnante quenelle de lard fumé escorte le tartare, mélange de douceur et de salinité au goût de reviens-y.
Ensuite, le filet de bœuf au cassis et à la carotte convainc, malgré la légère surcuisson de la viande. La carotte arrive rôtie au panko, en purée, en gel de jus acidulé et en chips. S’y ajoutent une sauce au cassis et un jus à la mélisse agréablement gras. Un plat tout en équilibre, à l'image du dessert qui le suit. Déposée sur une sorte de baba bien imbibé, une chantilly répond à une compotée de rhubarbe acidulée. Mais l'élément central reste la fraise, que l'on trouve fraîche et en sorbet.
Venir à l'hôtel Bella Tola en transports publics, c’est facile: il suffit de descendre à l'arrêt... «St-Luc, Bella Tola» et de traverser la route. On pénètre ensuite directement dans le très paisible jardin de l'hôtel construit en 1859. Sous la façade d'époque, avec ses balcons mariant bois et fer forgé, la terrasse du restaurant Chez Ida est une oasis de calme où l’on s’attable avec bonheur.
La cheffe Céline Guihéneuf étant partie au printemps 2024, c’est son ancien second, Loup Limborg, qui a repris les fourneaux. Comme sa prédécesseure, il est Breton et il aime travailler les produits de la mer. Ce bar en croûte de sel découpé à table, par exemple. Ce qui ne l’empêche pas de mettre en avant les ingrédients valaisans. Le sérac d'alpage façon stracciatella, notamment, est onctueux. Son coulis de tomates anciennes est frais et légèrement doux, et les copeaux de noisettes apportent un croquant bienvenu. Puis le tartare de bœuf cache tomates confites, pignons de pin, confiture de whisky et algues wakamés. Une étonnante quenelle de lard fumé escorte le tartare, mélange de douceur et de salinité au goût de reviens-y.
Ensuite, le filet de bœuf au cassis et à la carotte convainc, malgré la légère surcuisson de la viande. La carotte arrive rôtie au panko, en purée, en gel de jus acidulé et en chips. S’y ajoutent une sauce au cassis et un jus à la mélisse agréablement gras. Un plat tout en équilibre, à l'image du dessert qui le suit. Déposée sur une sorte de baba bien imbibé, une chantilly répond à une compotée de rhubarbe acidulée. Mais l'élément central reste la fraise, que l'on trouve fraîche et en sorbet.