Hotel Bella Tola
Le Bella Tola est incontournable à Saint-Luc et les épicuriens ne se lassent pas de cet hôtel de charme du milieu du XIXe siècle. Notamment parce qu’il recèle une table qui mérite le détour: le restaurant-véranda Chez Ida. Quel plaisir de s’attabler face aux cimes alpines du val d’Anniviers, sur une terrasse rustique, dallée et entourée de verdure!
Arrivée en pleine pandémie, la cheffe Céline Guihéneuf continue de surprendre avec sa cuisine moderne. La croustillante tartelette feuilletée aux tomates confites, doublée d’un tartare de tomate à la coriandre coiffé d’un excellent fromage frais, se mange comme de rien. Une poignée de graines diverses ajoute à cette fraîcheur un croquant bienvenu. Puis la puissante crème de petits pois se couvre d’une crémeuse burrata et de lamelles de tomates confites. Elle s’accompagne de pain toasté, un peu sec, et de lard blanc valaisan. On apprécie l’équilibre général du plat. Le vol-au-vent, lui, mériterait un peu plus de légèreté. Car si le socle de pâte feuilletée est idéalement réalisé, la sauce, servie à table, est lourde avec sa duxelles de champignons qui n’allège pas le tout. On se réjouit tout de même de l’émincé de pintade, tendre et bien assaisonné, qui se glisse dans la sauce.
Les amateurs de nourriture alpine apprécieront le généreux rösti au fromage d’Anniviers, surmonté de quelques pickles d’oignons pour l’acidité. Puis la majestueuse tarte Tatin. Ou ils passeront sur un registre plus recherché avec cette délicate déclinaison d’abricots tièdes à la verveine accompagnés d’un rafraîchissant sorbet à la verveine et d’un crumble au sarrasin. Dernier point fort: la carte des vins, presque entièrement valaisanne et sur laquelle ressortent de grands noms.
Le Bella Tola est incontournable à Saint-Luc et les épicuriens ne se lassent pas de cet hôtel de charme du milieu du XIXe siècle. Notamment parce qu’il recèle une table qui mérite le détour: le restaurant-véranda Chez Ida. Quel plaisir de s’attabler face aux cimes alpines du val d’Anniviers, sur une terrasse rustique, dallée et entourée de verdure!
Arrivée en pleine pandémie, la cheffe Céline Guihéneuf continue de surprendre avec sa cuisine moderne. La croustillante tartelette feuilletée aux tomates confites, doublée d’un tartare de tomate à la coriandre coiffé d’un excellent fromage frais, se mange comme de rien. Une poignée de graines diverses ajoute à cette fraîcheur un croquant bienvenu. Puis la puissante crème de petits pois se couvre d’une crémeuse burrata et de lamelles de tomates confites. Elle s’accompagne de pain toasté, un peu sec, et de lard blanc valaisan. On apprécie l’équilibre général du plat. Le vol-au-vent, lui, mériterait un peu plus de légèreté. Car si le socle de pâte feuilletée est idéalement réalisé, la sauce, servie à table, est lourde avec sa duxelles de champignons qui n’allège pas le tout. On se réjouit tout de même de l’émincé de pintade, tendre et bien assaisonné, qui se glisse dans la sauce.
Les amateurs de nourriture alpine apprécieront le généreux rösti au fromage d’Anniviers, surmonté de quelques pickles d’oignons pour l’acidité. Puis la majestueuse tarte Tatin. Ou ils passeront sur un registre plus recherché avec cette délicate déclinaison d’abricots tièdes à la verveine accompagnés d’un rafraîchissant sorbet à la verveine et d’un crumble au sarrasin. Dernier point fort: la carte des vins, presque entièrement valaisanne et sur laquelle ressortent de grands noms.