Hôtel Beau-Rivage Palace
Sous la colonnade de l’élégantissime palace d’Ouchy, face aux jardins fleuris et au lac, le Café Beau-Rivage est le prototype de la brasserie de luxe, avec son décor aux notes turquoise, chic et aéré, et ses plats de très bonne facture… facturés au prix fort.
On débute avec cet œuf mollet servi sur une espuma au gruyère et au vacherin qui revisite la traditionnelle fondue moitié-moitié, accompagné par une purée d’oignons doux qui donne un peu de relief au plat et un peu de viande séchée pour l’assaisonner. Le mélange des goûts est plaisant et le jeu des textures intéressant. Il lui manque peut-être un peu de croquant.
Les Saint-Jacques en carpaccio, marinées au yuzu et au miso, dévoilent ensuite une assiette pleine de peps. La finesse des noix se marie à la perfection avec l’agrume et le condiment japonais subtilement dosé.
Saison oblige, le maître d’hôtel nous a convaincus de nous laisser tenter par les taglierini à la truffe blanche. Les pâtes sont faites maison, elles sont savoureuses. A défaut d’être légère, la généreuse sauce à la crème est agréablement relevée de truffe du Piémont qui embaume toute la salle.
Incontournable des lieux et du bord du Léman, les filets de perche sont «du lac» assure le maître d’hôtel. Cuits avec doigté, ils sont servis meunière avec des frites maison et une sauce tartare.
A noter encore un service très «école hôtelière», jeune, souriant et appliqué, avec de petites imprécisions qui sont, heureusement, vite rattrapées par un maître d’hôtel vigilant: ainsi ce vin servi au verre qu’on oublie de faire goûter et qui se révèle très bouchonné, mais qui sera remplacé et non compté sur l’addition.


Sous la colonnade de l’élégantissime palace d’Ouchy, face aux jardins fleuris et au lac, le Café Beau-Rivage est le prototype de la brasserie de luxe, avec son décor aux notes turquoise, chic et aéré, et ses plats de très bonne facture… facturés au prix fort.
On débute avec cet œuf mollet servi sur une espuma au gruyère et au vacherin qui revisite la traditionnelle fondue moitié-moitié, accompagné par une purée d’oignons doux qui donne un peu de relief au plat et un peu de viande séchée pour l’assaisonner. Le mélange des goûts est plaisant et le jeu des textures intéressant. Il lui manque peut-être un peu de croquant.
Les Saint-Jacques en carpaccio, marinées au yuzu et au miso, dévoilent ensuite une assiette pleine de peps. La finesse des noix se marie à la perfection avec l’agrume et le condiment japonais subtilement dosé.
Saison oblige, le maître d’hôtel nous a convaincus de nous laisser tenter par les taglierini à la truffe blanche. Les pâtes sont faites maison, elles sont savoureuses. A défaut d’être légère, la généreuse sauce à la crème est agréablement relevée de truffe du Piémont qui embaume toute la salle.
Incontournable des lieux et du bord du Léman, les filets de perche sont «du lac» assure le maître d’hôtel. Cuits avec doigté, ils sont servis meunière avec des frites maison et une sauce tartare.
A noter encore un service très «école hôtelière», jeune, souriant et appliqué, avec de petites imprécisions qui sont, heureusement, vite rattrapées par un maître d’hôtel vigilant: ainsi ce vin servi au verre qu’on oublie de faire goûter et qui se révèle très bouchonné, mais qui sera remplacé et non compté sur l’addition.