Hostellerie du Pas de l’Ours
L’heureux mariage entre le vieux bois et les pierres brutes constitue le décor alpin chic de la seconde table de ce palace emblématique. Un feu de cheminée crépite dans l’âtre. Franck Reynaud et sa brigade œuvrent aux fourneaux pendant que l’équipe de salle, agréable et efficace, virevolte entre les tables. Le moelleux biscuit de poissons du lac ouvre le bal, arrosé d’un trait de beurre aux carottes et barbotant sur une savoureuse espuma aux racines de persil et agrumes. Puis le croustillant de gambas est une agréable proposition du moment, agrémenté de fenouil croquant et de clémentines. Les cuissons sont parfaitement maîtrisées et les assaisonnements dosés avec doigté, à l’instar du délicieux suprême de volaille. La chair est tendre et dévoile une délicieuse farce à la truffe. Dommage que les gnocchis et les petits légumes ne soient pas tous de première fraîcheur. Le jarret d’agneau longuement confit se pare d’épices orientales. Pour terminer sur une note douce et artistique, le parfait au chocolat, à la sucrosité mesurée, se dresse sur un fond de sablé au grué de cacao et un coussin de glace au sarrasin. Les saveurs sont multiples et les textures agréables en bouche. Mieux encore, la poire earl grey, son sablé croustillant, le blanc battu et la glace à l’aspérule odorante méritent des applaudissements pour leur dressage et leur belle palette de saveurs. Belle carte des vins et intéressants crus au verre.


L’heureux mariage entre le vieux bois et les pierres brutes constitue le décor alpin chic de la seconde table de ce palace emblématique. Un feu de cheminée crépite dans l’âtre. Franck Reynaud et sa brigade œuvrent aux fourneaux pendant que l’équipe de salle, agréable et efficace, virevolte entre les tables. Le moelleux biscuit de poissons du lac ouvre le bal, arrosé d’un trait de beurre aux carottes et barbotant sur une savoureuse espuma aux racines de persil et agrumes. Puis le croustillant de gambas est une agréable proposition du moment, agrémenté de fenouil croquant et de clémentines. Les cuissons sont parfaitement maîtrisées et les assaisonnements dosés avec doigté, à l’instar du délicieux suprême de volaille. La chair est tendre et dévoile une délicieuse farce à la truffe. Dommage que les gnocchis et les petits légumes ne soient pas tous de première fraîcheur. Le jarret d’agneau longuement confit se pare d’épices orientales. Pour terminer sur une note douce et artistique, le parfait au chocolat, à la sucrosité mesurée, se dresse sur un fond de sablé au grué de cacao et un coussin de glace au sarrasin. Les saveurs sont multiples et les textures agréables en bouche. Mieux encore, la poire earl grey, son sablé croustillant, le blanc battu et la glace à l’aspérule odorante méritent des applaudissements pour leur dressage et leur belle palette de saveurs. Belle carte des vins et intéressants crus au verre.