Hostellerie du Pas-de-l’Ours
Entrer au chic Bistrot des Ours, c’est prendre le risque de ne pas en sortir. Entre une architecture réussie mariant bois et pierre et une équipe de salle aux petits soins, il règne une chaleureuse atmosphère qui invite au prélassement. Contraste au «style chalet» du l’hôtel, le menu et la carte des vins se consultent sur écran tactile. Et hop, on scrolle en découvrant avec joie que le sommelier Nicolas Lacoste met en valeur les vins valaisans.
Alors que la salle se remplit, on entame le repas par un cheesecake de racines de persil couronné d’oignons frits et fraîchement combiné à du cardon croquant. Si le fameux «œuf plus que parfait» et son parmentier à la truffe noire du chef Franck Reynaud met l’eau à la bouche, ce sont les croquettes de sandre au piment d’Espelette qui comblent nos papilles. Déposées sur un très savoureux houmous de racines rouges et de lentilles corail, les trois pièces sont autant de surprises: le gel au citron et les pickles d’oignon revigorent et contrastent avec la gourmandise des croquettes. Simple, efficace, plaisant.
Le gigotin de poulet de la Gruyère arrive alors dans une esthétique composition. D’abord, ses carottes rôties dressées et cuites à la perfection: croquantes, elles contrastent avec une viande tendrement cuite et sa farce aux herbes. De généreuses lamelles de truffe complètent le tableau. La sauce suprême, dont la serveuse a la présence d’esprit de laisser la saucière à table, est carrément dingue de gourmandise. Arrivés dans un bol à part, les deux arancini en bluffant trompe-l’œil de truffes noires sont en fait farcis d’une duxelles de champignons. Croustillants, chauds et ludiques, ces accompagnements sont le «truc en plus» qui fait chavirer.
Pour terminer un repas dont on ne souhaite pas voir la fin, on opte pour l’intrigante «Comme une tartelette minute». Pas de classique et épaisse pâte à tarte, mais un savant et finissime cercle d’une sorte de feuille de brick. Juste ce qu’il faut de croustillant pour soutenir une ganache à la banane et une autre au caramel à la fleur de sel. Les pointes de gel de café appuient une agréable amertume et les zestes de citron vert réveillent, alors que la glace à la banane parachève un dessert de grand art.
Entrer au chic Bistrot des Ours, c’est prendre le risque de ne pas en sortir. Entre une architecture réussie mariant bois et pierre et une équipe de salle aux petits soins, il règne une chaleureuse atmosphère qui invite au prélassement. Contraste au «style chalet» du l’hôtel, le menu et la carte des vins se consultent sur écran tactile. Et hop, on scrolle en découvrant avec joie que le sommelier Nicolas Lacoste met en valeur les vins valaisans.
Alors que la salle se remplit, on entame le repas par un cheesecake de racines de persil couronné d’oignons frits et fraîchement combiné à du cardon croquant. Si le fameux «œuf plus que parfait» et son parmentier à la truffe noire du chef Franck Reynaud met l’eau à la bouche, ce sont les croquettes de sandre au piment d’Espelette qui comblent nos papilles. Déposées sur un très savoureux houmous de racines rouges et de lentilles corail, les trois pièces sont autant de surprises: le gel au citron et les pickles d’oignon revigorent et contrastent avec la gourmandise des croquettes. Simple, efficace, plaisant.
Le gigotin de poulet de la Gruyère arrive alors dans une esthétique composition. D’abord, ses carottes rôties dressées et cuites à la perfection: croquantes, elles contrastent avec une viande tendrement cuite et sa farce aux herbes. De généreuses lamelles de truffe complètent le tableau. La sauce suprême, dont la serveuse a la présence d’esprit de laisser la saucière à table, est carrément dingue de gourmandise. Arrivés dans un bol à part, les deux arancini en bluffant trompe-l’œil de truffes noires sont en fait farcis d’une duxelles de champignons. Croustillants, chauds et ludiques, ces accompagnements sont le «truc en plus» qui fait chavirer.
Pour terminer un repas dont on ne souhaite pas voir la fin, on opte pour l’intrigante «Comme une tartelette minute». Pas de classique et épaisse pâte à tarte, mais un savant et finissime cercle d’une sorte de feuille de brick. Juste ce qu’il faut de croustillant pour soutenir une ganache à la banane et une autre au caramel à la fleur de sel. Les pointes de gel de café appuient une agréable amertume et les zestes de citron vert réveillent, alors que la glace à la banane parachève un dessert de grand art.