Café de Peney

Un café de campagne, tout près du Rhône, aux espaces intérieurs et extérieurs généreux. La terrasse gravelée offre de grandes tables bien espacées; entouré d’arbres, on y savoure ses plats au chant des oiseaux. La carte est menue, tout comme la mise en bouche de gaspacho caché sous une mousse de chèvre frais. Voilà qu’arrive un rafraîchissant et corsé ceviche de bar, coloré de zestes d’agrumes, d’anneaux d’oignon rouge et de fèves. Le filet de bœuf servi avec des pois mange-tout et de croustillantes pommes au four est saisi à la demande et s’accorde à merveille avec son jus bien réduit. Le filet de dorade s’associe lui aussi parfaitement à une fondue d’épinards et à une purée de pommes de terre bien beurrée. Une sauce à la livèche donne une verdeur toute printanière à ce plat. Un coassement qui fait plutôt couac…
Les cuisses de grenouille de Vallorbe en beignets avec la purée de pommes de terre précitée déçoivent doublement: c’est fade et lourdingue, et jure fortement avec la carte qui les annonçait en persillade avec concassée de tomates… et des excuses du bout des lèvres! La carte des desserts propose quelques classiques, comme la tartelette aux framboises et myrtilles, ou des glaces maison (fraise et pêche) bien de saison. D’excellents vins genevois sont servis au verre, ainsi qu’un grand choix de bouteilles, que la carte propose bien élégamment d’emporter lorsqu’elles ne sont pas terminées.