Café du Levant
L’amour est dans le pré, dit-on. On le traverse en tout cas pour rejoindre le joli Café du Levant, aux portes de Genève et de la France. L’adresse, qui anime un village bien tranquille, rappelle sur sa carte qu’elle est à la campagne. La volaille et les pommes de terre viennent de Satigny, le fromage PDG (pour «pâte dure de Genève») d’Avully, celui de chèvre de Cartigny. Bref, c’est si local qu’on se figure le chef Stéphane Taffonneau s’y rendre à pied avec son panier! Et comme la campagne genevoise est aussi connue pour sa viticulture, l’accord mets-vins – aussi disponible en une intelligente version «bonne conduite» – met à l’honneur de très bons crus de Dardagny, d’Aire-la-Ville ou de Peissy. On ouvre les feux avec deux services d’amuse-bouches: la mini-quiche au saumon et le tartare de bœuf sont un peu plats, mais le frais velouté de petits pois et sa chiffonnade de jambon cru ravigote. Puis les crevettes sauvages sauce mouginoise, à la cuisson croquante, font écho à leur sablé au basilic, craquant. Et les chanterelles fraîches en vinaigrette et poivrades à la barigoule s’accordent joliment avec leur espuma de chèvre. Le merlu snacké fait de même avec son émulsion à la livèche. La fleur de courgette farcie qui les épaule nous emmène à Nice tout de go: il y a du soleil dans ce plat! Et de la tendresse dans le suivant: la volaille cuite à basse température est fondante, son jus à l’estragon goûteux et la poêlée de pommes de terre mérite à elle seule de retraverser la campagne. C’est croustillant, juteux, simplement merveilleux. A l’heure du fromage, la pâte dure genevoise est un peu calviniste, mais son chutney aux abricots et au romarin vaut le détour. Et, en dessert, le chou croustillant l’est un peu trop, mais ses cerises presque confites et sa glace au yogourt sont délicieuses. Pour les dents douces, le gaspacho fraise-basilic servi en guise de conclusion est une jolie surprise.


L’amour est dans le pré, dit-on. On le traverse en tout cas pour rejoindre le joli Café du Levant, aux portes de Genève et de la France. L’adresse, qui anime un village bien tranquille, rappelle sur sa carte qu’elle est à la campagne. La volaille et les pommes de terre viennent de Satigny, le fromage PDG (pour «pâte dure de Genève») d’Avully, celui de chèvre de Cartigny. Bref, c’est si local qu’on se figure le chef Stéphane Taffonneau s’y rendre à pied avec son panier! Et comme la campagne genevoise est aussi connue pour sa viticulture, l’accord mets-vins – aussi disponible en une intelligente version «bonne conduite» – met à l’honneur de très bons crus de Dardagny, d’Aire-la-Ville ou de Peissy. On ouvre les feux avec deux services d’amuse-bouches: la mini-quiche au saumon et le tartare de bœuf sont un peu plats, mais le frais velouté de petits pois et sa chiffonnade de jambon cru ravigote. Puis les crevettes sauvages sauce mouginoise, à la cuisson croquante, font écho à leur sablé au basilic, craquant. Et les chanterelles fraîches en vinaigrette et poivrades à la barigoule s’accordent joliment avec leur espuma de chèvre. Le merlu snacké fait de même avec son émulsion à la livèche. La fleur de courgette farcie qui les épaule nous emmène à Nice tout de go: il y a du soleil dans ce plat! Et de la tendresse dans le suivant: la volaille cuite à basse température est fondante, son jus à l’estragon goûteux et la poêlée de pommes de terre mérite à elle seule de retraverser la campagne. C’est croustillant, juteux, simplement merveilleux. A l’heure du fromage, la pâte dure genevoise est un peu calviniste, mais son chutney aux abricots et au romarin vaut le détour. Et, en dessert, le chou croustillant l’est un peu trop, mais ses cerises presque confites et sa glace au yogourt sont délicieuses. Pour les dents douces, le gaspacho fraise-basilic servi en guise de conclusion est une jolie surprise.