Beef’Ør
Autant le savoir, en choisissant sa table à côté de la cuisine, on se sent en plein Top Chef dans ce temple consacré à la viande. Cela dit, ici, l’on déguste aussi un poulpe grillé et tendre, servi dans un gaspacho tiède et blanc à l’ail déposé sur une galette un peu sécharde au chorizo, amandes et tomates séchées.
Le wagyu a traversé deux de nos plats. Japonais (Omi Gyu), il a farci des gyozas nappés d’une sauce miso. C’est bon et concentré avec un côté assez puissant, pas très loin de l’atriaux. L’australien (Westholme) arrive en burger, dans un joli pain brioché. Accompagné de mayonnaise au sésame, de crème de cheddar, de pimientos de padrón, de teriyaki, d’oignon confit et frit, il se révèle parfaitement gourmand.
L’autre star de la soirée porte une robe rousse et nous vient de Galice. Le T-bone de Rubia Galega Discarlux arrive découpé et déposé «sur la flamme». Persillée, dotée d’une mâche veloutée avec un beau gras qui lui donne une belle longeur en bouche, c’est effectivement un produit d’exception. Même si, à 24 francs les 100 grammes, les accompagnements pourraient ne pas être facturés en plus. Que ce soient les sauces (béarnaise aérienne), les excellentes frites cuites dans la graisse de bœuf ou la caponata en brunoise qui n’en est pas vraiment une.
Au dessert, la tatin déposée sur de la pâte brisée conclut un repas concept qui doit plus à l’excellence des produits qu’aux idées derrière les fourneaux.
PS: à noter la terrasse sur le toit, superbe pour boire un verre. Et puis, Mathieu Bruno a ouvert un deuxième Beef’Ør à Sion et vise aussi Genève.
Autant le savoir, en choisissant sa table à côté de la cuisine, on se sent en plein Top Chef dans ce temple consacré à la viande. Cela dit, ici, l’on déguste aussi un poulpe grillé et tendre, servi dans un gaspacho tiède et blanc à l’ail déposé sur une galette un peu sécharde au chorizo, amandes et tomates séchées.
Le wagyu a traversé deux de nos plats. Japonais (Omi Gyu), il a farci des gyozas nappés d’une sauce miso. C’est bon et concentré avec un côté assez puissant, pas très loin de l’atriaux. L’australien (Westholme) arrive en burger, dans un joli pain brioché. Accompagné de mayonnaise au sésame, de crème de cheddar, de pimientos de padrón, de teriyaki, d’oignon confit et frit, il se révèle parfaitement gourmand.
L’autre star de la soirée porte une robe rousse et nous vient de Galice. Le T-bone de Rubia Galega Discarlux arrive découpé et déposé «sur la flamme». Persillée, dotée d’une mâche veloutée avec un beau gras qui lui donne une belle longeur en bouche, c’est effectivement un produit d’exception. Même si, à 24 francs les 100 grammes, les accompagnements pourraient ne pas être facturés en plus. Que ce soient les sauces (béarnaise aérienne), les excellentes frites cuites dans la graisse de bœuf ou la caponata en brunoise qui n’en est pas vraiment une.
Au dessert, la tatin déposée sur de la pâte brisée conclut un repas concept qui doit plus à l’excellence des produits qu’aux idées derrière les fourneaux.
PS: à noter la terrasse sur le toit, superbe pour boire un verre. Et puis, Mathieu Bruno a ouvert un deuxième Beef’Ør à Sion et vise aussi Genève.