Auberge d'Hauterive
Voilà une ouverture qui était très attendue. Etoilé au restaurant Da Mimmo, à Bruxelles, son chef, Gerardo Metta, avait ensuite fait les beaux jours de La Dispensa, à Neuchâtel, et du Restaurant de la Tour, à Bienne. On le retrouve ici associé à son complice Roberto Paone, qui veille sur l’accueil et l’excellence du service. C’est lui aussi qui guide le choix des vins tirés d’une carte aux prix plutôt doux qui méritent d’être salués, surtout dans un lieu aussi raffiné.
Le jardin est charmant, le côté pizzeria élégant (on y déguste d’excellentes galettes à la farine de blé brûlé) et le restaurant, dans les tons gris et blancs, séduit par une atmosphère feutrée et un service attentif. Le passionné et talentueux Gerardo Metta y propose deux menus et une carte gourmande aux accents transalpins.
Le repas s’ouvre sur un pain maison à la farine brûlée, accompagné d’une huile d’olive d’exception. Puis arrivent les originaux calmars en tagliatelles, un plat signature, présentés dans une sauce au cumin truffée. De l’huile de truffe? Non, répond le chef, il s’agit de jus de truffe. A l’arôme vraiment très intense et au dressage très soigné.
Voici le risotto à l’oursin, délicieusement citronné et parfaitement cuit: iodé, vif, maîtrisé. La délicieuse calamarata aux langoustines et à l’ail rose, elle, est nappée de bisque et agrémentée de fèves. Remarquable aussi, le sandre se pare de caviar de hareng, d’une sauce au café entre sabayon et beurre noisette. Il n’y a que le pigeon, plus cru que rosé, qui arrive tiède. Moins convaincant. Tout comme ce dessert où la mangue, la passion et la cacahuète peinent à dialoguer. Mais le tiramisu revisité, aérien et délicieux, est un vrai plaisir pour les yeux comme pour le palais. Le repas s’achève sur un trio gagnant: chou, tartelette citron-basilic et truffe au caramel. A n’en pas douter, cette table n’a pas fini de faire parler d’elle.


Voilà une ouverture qui était très attendue. Etoilé au restaurant Da Mimmo, à Bruxelles, son chef, Gerardo Metta, avait ensuite fait les beaux jours de La Dispensa, à Neuchâtel, et du Restaurant de la Tour, à Bienne. On le retrouve ici associé à son complice Roberto Paone, qui veille sur l’accueil et l’excellence du service. C’est lui aussi qui guide le choix des vins tirés d’une carte aux prix plutôt doux qui méritent d’être salués, surtout dans un lieu aussi raffiné.
Le jardin est charmant, le côté pizzeria élégant (on y déguste d’excellentes galettes à la farine de blé brûlé) et le restaurant, dans les tons gris et blancs, séduit par une atmosphère feutrée et un service attentif. Le passionné et talentueux Gerardo Metta y propose deux menus et une carte gourmande aux accents transalpins.
Le repas s’ouvre sur un pain maison à la farine brûlée, accompagné d’une huile d’olive d’exception. Puis arrivent les originaux calmars en tagliatelles, un plat signature, présentés dans une sauce au cumin truffée. De l’huile de truffe? Non, répond le chef, il s’agit de jus de truffe. A l’arôme vraiment très intense et au dressage très soigné.
Voici le risotto à l’oursin, délicieusement citronné et parfaitement cuit: iodé, vif, maîtrisé. La délicieuse calamarata aux langoustines et à l’ail rose, elle, est nappée de bisque et agrémentée de fèves. Remarquable aussi, le sandre se pare de caviar de hareng, d’une sauce au café entre sabayon et beurre noisette. Il n’y a que le pigeon, plus cru que rosé, qui arrive tiède. Moins convaincant. Tout comme ce dessert où la mangue, la passion et la cacahuète peinent à dialoguer. Mais le tiramisu revisité, aérien et délicieux, est un vrai plaisir pour les yeux comme pour le palais. Le repas s’achève sur un trio gagnant: chou, tartelette citron-basilic et truffe au caramel. A n’en pas douter, cette table n’a pas fini de faire parler d’elle.