Le Bocca
Le Bocca, c’est tout d’abord un accueil chaleureux dans un cadre élégant et contemporain. C’est aussi la garantie de toujours avoir une table réservée sur la généreuse terrasse si la météo vous fait changer d’avis au dernier moment. C’est en plus le plaisir de voir Claude Frôté passer de table en table pour saluer ses convives comme des amis.
Car Claude Frôté est un personnage attachant mais aussi une figure de la gastronomie régionale qui, derrière sa jovialité, révèle une haute exigence de la cuisine, le respect du goût des produits, des combinaisons justes et équilibrées et sans fioritures.
Cela se vérifie dès la première assiette, avec une effilochée de dorade rose déposée sur un toast au foie gras qui apporte cette surprenante gourmandise en fin de bouche. Le voile de gelée et ses airelles saupoudrées d’une poudre de piment viennent relever la délicatesse de cette association. Ou encore ce cannelloni minute, comme une quenelle dodue, déposé dans un savoureux jus clair de bœuf, sublimé par une farce crémeuse de chèvre et de truffe noire fraîche. Tous les goûts s’entremêlent parfaitement en dégageant des notes de sous-bois.
Le dépouillement est encore plus évident avec cette langoustine sauvage fondante simplement associée à une subtile sauce satay joliment pimentée. Ou encore avec ce généreux foie gras saisi à la perfection et relevé par un jus corsé dont l’acidité équilibrée offre un beau contraste.
Cette démarche exigeante a parfois ses revers. Ainsi cette salade de spaghettis à la semoule grain dur garnie de moules de bouchot, de langoustines et de Saint-Jacques snackées, à laquelle il manquait le petit quelque chose – un jus, par exemple – pour lier l’ensemble. Le filet de bar poêlé sur sa peau, escorté de petits pois et de pignons, est agrémenté d’une compote de tomates. Parfaitement réalisé dans l’esprit d’un plat méridional, il manque un peu d‘ampleur et de surprise.
Par contre, le carré de veau du pays, rosé et tendre, simplement accompagné d’une soyeuse purée de bintjes vivifiée par des notes d’agrumes et habillée d’épinards sautés, offre une belle harmonie.
Le chariot de fromages ne laisse pas indifférent avec sa sélection de quelques merveilles régionales.
Les desserts, qui ne sont pas inclus dans les menus, restent assez traditionnels, mais toujours idéalement réalisés. Ce joli paris-brest aux pistaches et crème de noisettes est un parfait exemple.
La carte des vins est riche en suggestions avec une sélection des meilleurs producteurs et complétée par la jolie gamme des vins Frôté, dont l’incontournable chardonnay.


Le Bocca, c’est tout d’abord un accueil chaleureux dans un cadre élégant et contemporain. C’est aussi la garantie de toujours avoir une table réservée sur la généreuse terrasse si la météo vous fait changer d’avis au dernier moment. C’est en plus le plaisir de voir Claude Frôté passer de table en table pour saluer ses convives comme des amis.
Car Claude Frôté est un personnage attachant mais aussi une figure de la gastronomie régionale qui, derrière sa jovialité, révèle une haute exigence de la cuisine, le respect du goût des produits, des combinaisons justes et équilibrées et sans fioritures.
Cela se vérifie dès la première assiette, avec une effilochée de dorade rose déposée sur un toast au foie gras qui apporte cette surprenante gourmandise en fin de bouche. Le voile de gelée et ses airelles saupoudrées d’une poudre de piment viennent relever la délicatesse de cette association. Ou encore ce cannelloni minute, comme une quenelle dodue, déposé dans un savoureux jus clair de bœuf, sublimé par une farce crémeuse de chèvre et de truffe noire fraîche. Tous les goûts s’entremêlent parfaitement en dégageant des notes de sous-bois.
Le dépouillement est encore plus évident avec cette langoustine sauvage fondante simplement associée à une subtile sauce satay joliment pimentée. Ou encore avec ce généreux foie gras saisi à la perfection et relevé par un jus corsé dont l’acidité équilibrée offre un beau contraste.
Cette démarche exigeante a parfois ses revers. Ainsi cette salade de spaghettis à la semoule grain dur garnie de moules de bouchot, de langoustines et de Saint-Jacques snackées, à laquelle il manquait le petit quelque chose – un jus, par exemple – pour lier l’ensemble. Le filet de bar poêlé sur sa peau, escorté de petits pois et de pignons, est agrémenté d’une compote de tomates. Parfaitement réalisé dans l’esprit d’un plat méridional, il manque un peu d‘ampleur et de surprise.
Par contre, le carré de veau du pays, rosé et tendre, simplement accompagné d’une soyeuse purée de bintjes vivifiée par des notes d’agrumes et habillée d’épinards sautés, offre une belle harmonie.
Le chariot de fromages ne laisse pas indifférent avec sa sélection de quelques merveilles régionales.
Les desserts, qui ne sont pas inclus dans les menus, restent assez traditionnels, mais toujours idéalement réalisés. Ce joli paris-brest aux pistaches et crème de noisettes est un parfait exemple.
La carte des vins est riche en suggestions avec une sélection des meilleurs producteurs et complétée par la jolie gamme des vins Frôté, dont l’incontournable chardonnay.