Le Bocca
Le sens de l’accueil est une qualité que l’on cultive dans cette institution neuchâteloise. Tant le jovial et affable Claude Frôté que son équipe nous donnent l’impression d’avoir attendu avec impatience notre visite dans l’élégant restaurant aux nombreuses œuvres d’art. En plus des classiques menus à géométrie variable, la carte des mets incite aimablement le visiteur à composer sa dégustation en choisissant ce qui l’inspire le plus dans l’ensemble des propositions, même si ce ne sont que des entrées.
Notre visite post-covid nous a laissé une impression en demi-teinte. Si l’ensemble des cuissons est au-dessus de tout reproche et les harmonies gustatives sont sûres, nous avons eu une impression d’un manque général de créativité. Ainsi, une queue de langoustine sauvage, à la chair juste tiédie avec doigté, nage sur un curry vert très docile avec pour accompagnement un cube de polenta prétexte. Le fondant foie gras de canard poêlé prend, quant à lui, place sur un déjà vu coulis aux fruits de la passion, offrant toujours un agréable contrepoint acidulé. Nous avons tout de même été titillés et séduits par un vif filet de maquereau mariné au vin blanc entourant une purée de pois chiches sans grand caractère. En guise de remise en bouche au milieu du menu, une «tassette» d’extrait de bœuf à l’aneth est un bouillon où la concentration en livèche masque les autres saveurs plus délicates. Pas de mauvaise surprise avec le généreux et tendre carré d’agneau rosé du pays qui est escorté d’une classique mais honnête ratatouille aux olives. Pas d’étonnement non plus au dessert avec un assortiment réussi de fraises et de rhubarbe pochée aux notes de poivre du Sichuan ou avec une composition datée autour de l’absinthe et de coulis de fruits rouges. La riche carte des vins offre des crus d’exception à des prix raisonnables; cependant, n’hésitez pas à goûter les vins de Claude Frôté, dont le chardonnay du bord du lac de Bienne est une merveille.


Le sens de l’accueil est une qualité que l’on cultive dans cette institution neuchâteloise. Tant le jovial et affable Claude Frôté que son équipe nous donnent l’impression d’avoir attendu avec impatience notre visite dans l’élégant restaurant aux nombreuses œuvres d’art. En plus des classiques menus à géométrie variable, la carte des mets incite aimablement le visiteur à composer sa dégustation en choisissant ce qui l’inspire le plus dans l’ensemble des propositions, même si ce ne sont que des entrées.
Notre visite post-covid nous a laissé une impression en demi-teinte. Si l’ensemble des cuissons est au-dessus de tout reproche et les harmonies gustatives sont sûres, nous avons eu une impression d’un manque général de créativité. Ainsi, une queue de langoustine sauvage, à la chair juste tiédie avec doigté, nage sur un curry vert très docile avec pour accompagnement un cube de polenta prétexte. Le fondant foie gras de canard poêlé prend, quant à lui, place sur un déjà vu coulis aux fruits de la passion, offrant toujours un agréable contrepoint acidulé. Nous avons tout de même été titillés et séduits par un vif filet de maquereau mariné au vin blanc entourant une purée de pois chiches sans grand caractère. En guise de remise en bouche au milieu du menu, une «tassette» d’extrait de bœuf à l’aneth est un bouillon où la concentration en livèche masque les autres saveurs plus délicates. Pas de mauvaise surprise avec le généreux et tendre carré d’agneau rosé du pays qui est escorté d’une classique mais honnête ratatouille aux olives. Pas d’étonnement non plus au dessert avec un assortiment réussi de fraises et de rhubarbe pochée aux notes de poivre du Sichuan ou avec une composition datée autour de l’absinthe et de coulis de fruits rouges. La riche carte des vins offre des crus d’exception à des prix raisonnables; cependant, n’hésitez pas à goûter les vins de Claude Frôté, dont le chardonnay du bord du lac de Bienne est une merveille.