
La Voile
Le panorama sur les Alpes bernoises et fribourgeoises est sublime. La décoration du restaurant, elle, est aussi hétéroclite que la vision culinaire est claire. Oui, dans l’antre du jeune Romain Vuilleumier (26 ans), on mange sacrément bien.
A la fois chef et directeur de salle, le patron aime raconter ses voyages dans ses assiettes, entre Amérique du Sud et Asie. Voici une sorte de tacos de sucrine, réconfortant mariage de kimchi, de mayonnaise aux herbes et de panko grillé. Le frais crudo de bar est recouvert de chips de manioc et escorté d’une sauce à la fois suave et relevée au jalapeño, d’un vert éclatant.
Les asperges blanches rôties en robe de panko se parent d’une intense sauce à la levure de bière. Le gel de citron confit y ajoute une légère douceur. Le thon snacké servi tiède et son bouillon dashi sont agréablement épicés. Et le gigot d’agneau merveilleusement tendre arrive en exotique compagnie d’aubergine, de tom yam et de lait de coco.
Puis les haricots rouges en espuma surprennent en délicat jeu de textures avec des cheveux d’ange, un sticky rice à la coco (un peu trop pâteux) et un sorbet au konatzu, un agrume japonais. Enfin, la glace à la patate douce ube – d’un violet franc – répond à une composition de rhubarbe en coulis, en brunoise crue et en roulé crémeux.
En associant à la demande une boisson sans alcool confectionnée par sa brigade à chaque plat, Romain Vuilleumier touche une fois encore tout juste.


Le panorama sur les Alpes bernoises et fribourgeoises est sublime. La décoration du restaurant, elle, est aussi hétéroclite que la vision culinaire est claire. Oui, dans l’antre du jeune Romain Vuilleumier (26 ans), on mange sacrément bien.
A la fois chef et directeur de salle, le patron aime raconter ses voyages dans ses assiettes, entre Amérique du Sud et Asie. Voici une sorte de tacos de sucrine, réconfortant mariage de kimchi, de mayonnaise aux herbes et de panko grillé. Le frais crudo de bar est recouvert de chips de manioc et escorté d’une sauce à la fois suave et relevée au jalapeño, d’un vert éclatant.
Les asperges blanches rôties en robe de panko se parent d’une intense sauce à la levure de bière. Le gel de citron confit y ajoute une légère douceur. Le thon snacké servi tiède et son bouillon dashi sont agréablement épicés. Et le gigot d’agneau merveilleusement tendre arrive en exotique compagnie d’aubergine, de tom yam et de lait de coco.
Puis les haricots rouges en espuma surprennent en délicat jeu de textures avec des cheveux d’ange, un sticky rice à la coco (un peu trop pâteux) et un sorbet au konatzu, un agrume japonais. Enfin, la glace à la patate douce ube – d’un violet franc – répond à une composition de rhubarbe en coulis, en brunoise crue et en roulé crémeux.
En associant à la demande une boisson sans alcool confectionnée par sa brigade à chaque plat, Romain Vuilleumier touche une fois encore tout juste.


