Red Pepper
Une douce enveloppe d’encens nimbe la charmante terrasse d’angle que les écoliers du village traversent avec naturel. On s’ouvre aux saveurs du centre et du nord-est de la Thaïlande avec un prélude composé de deux soupes. La première, tom yam goong, avec de la citronnelle, du jus de citron vert et des piments bien dosés pour accompagner les crevettes. La seconde, tom kha kai, mélangeant le lait de coco, la racine de galanga et le poulet. On reconnaît chaque saveur et passe agréablement du réconfortant velouté d’épices à l’onctuosité de l’aigre-doux. La carte des boissons propose un joyeux mélange, entre breuvages maison, dont un subtil thé froid noir, et vins locaux, comme un sauvignon barrique marqué sur l’agrume du Domaine Saint-Sébaste, dans les hauts du village. Sur la table, de petites bouchées rosées et striées, des raviolis vapeur à la pâte de riz farcis au porc. Ils fondent agréablement dans la bouche alors que l’enveloppe garantit une légère résistance. Très à l’aise au service, Natthapol Puthasisikul, le fils de la tenancière, explique les nouvelles variations de ces raviolis autour du manioc. On n’échappe pas au plat signature: l’entrecôte de bœuf, impeccablement saisie, napée de curry panang, que l’on peut rajouter à souhait, une petite poêlée de légumes et un riz parfumé à la feuille de citron kaffir emplissent la bouche avec volupté. On goûte également un pad thaï végétarien, juste des nouilles sautées aux œufs avec du tofu et des pousses de soja; là, on se trouve plus dans un territoire de street food aux parfums immédiats, mais toutes les cuissons restent maîtrisées. Tout se termine par une mangue très mûre et du riz gluant dans un dressage un peu moins fin que le reste, mais avec des goûts agréables et surprenants.


Une douce enveloppe d’encens nimbe la charmante terrasse d’angle que les écoliers du village traversent avec naturel. On s’ouvre aux saveurs du centre et du nord-est de la Thaïlande avec un prélude composé de deux soupes. La première, tom yam goong, avec de la citronnelle, du jus de citron vert et des piments bien dosés pour accompagner les crevettes. La seconde, tom kha kai, mélangeant le lait de coco, la racine de galanga et le poulet. On reconnaît chaque saveur et passe agréablement du réconfortant velouté d’épices à l’onctuosité de l’aigre-doux. La carte des boissons propose un joyeux mélange, entre breuvages maison, dont un subtil thé froid noir, et vins locaux, comme un sauvignon barrique marqué sur l’agrume du Domaine Saint-Sébaste, dans les hauts du village. Sur la table, de petites bouchées rosées et striées, des raviolis vapeur à la pâte de riz farcis au porc. Ils fondent agréablement dans la bouche alors que l’enveloppe garantit une légère résistance. Très à l’aise au service, Natthapol Puthasisikul, le fils de la tenancière, explique les nouvelles variations de ces raviolis autour du manioc. On n’échappe pas au plat signature: l’entrecôte de bœuf, impeccablement saisie, napée de curry panang, que l’on peut rajouter à souhait, une petite poêlée de légumes et un riz parfumé à la feuille de citron kaffir emplissent la bouche avec volupté. On goûte également un pad thaï végétarien, juste des nouilles sautées aux œufs avec du tofu et des pousses de soja; là, on se trouve plus dans un territoire de street food aux parfums immédiats, mais toutes les cuissons restent maîtrisées. Tout se termine par une mangue très mûre et du riz gluant dans un dressage un peu moins fin que le reste, mais avec des goûts agréables et surprenants.