Auberge des Montagnards
En 2024, Nicolas Darnauguilhem, le patron de la Pinte des Mossettes (17/20), avait repris ce vrai chalet où les tables nappées sont dressées avec la vaisselle ancienne de sa grand-mère. Après une année, il a remis la maison à son chef, Anthony Bèque, d’où la note entre parenthèses. La carte élaborée par ce dernier est courte, mais pleine de sens. Tout est local, fribourgeois si possible, suisse en tout cas, et issu de l'agriculture biologique pour les fruits et légumes. On tente le «Pâté creusois de Mamie Dédé», que le service nous vante admirablement. Le plat végétarien n'en est pas moins ultra-gourmand. Les pommes de terre en fines lamelles sont fondantes et crémeuses comme dans un gratin dauphinois, coiffées d'épinards et enrobées d'une pâte feuilletée, imbibée mais croquante. La salade de jeunes pousses sur le côté est aussi simple que délicieuse. Les rillettes de truite fumée de Neirivue sont parfumées à l'huile d'aneth. Un joli crudo de fenouil et betterave sur le dessus contraste avec l'onctuosité du poisson. La choucroute garnie l'est généreusement. Le chou manque un peu d’acidulé,ßmais s’éloigne ainsi des choucroutes en sachet. Lard demi-sel, saucisson et jambon de la borne sont accompagnés de saucisse… aux choux. Et pourquoi pas! Le gigot d'agneau du Sapalet nous rappelle que nous mangeons dans la vaisselle de grand-maman: un vrai repas du dimanche. La viande est fondante, le jus au thym bien réduit arrose l'agneau et des légumes de pot-au-feu. De petites pommes de terre rôties escortent l'assiette. Pas de chichi, que du goût! En dessert, la glace maison au vin cuit est une explosion de saveurs. Les meringues, aussi parfumées à la raisinée, se trempent dans la crème double bio de Gumefens, à vingt minutes de là. La carte des vins et autres boissons mise aussi sur le local, principalement, et sur le bio, voire le nature, souvent.


En 2024, Nicolas Darnauguilhem, le patron de la Pinte des Mossettes (17/20), avait repris ce vrai chalet où les tables nappées sont dressées avec la vaisselle ancienne de sa grand-mère. Après une année, il a remis la maison à son chef, Anthony Bèque, d’où la note entre parenthèses. La carte élaborée par ce dernier est courte, mais pleine de sens. Tout est local, fribourgeois si possible, suisse en tout cas, et issu de l'agriculture biologique pour les fruits et légumes. On tente le «Pâté creusois de Mamie Dédé», que le service nous vante admirablement. Le plat végétarien n'en est pas moins ultra-gourmand. Les pommes de terre en fines lamelles sont fondantes et crémeuses comme dans un gratin dauphinois, coiffées d'épinards et enrobées d'une pâte feuilletée, imbibée mais croquante. La salade de jeunes pousses sur le côté est aussi simple que délicieuse. Les rillettes de truite fumée de Neirivue sont parfumées à l'huile d'aneth. Un joli crudo de fenouil et betterave sur le dessus contraste avec l'onctuosité du poisson. La choucroute garnie l'est généreusement. Le chou manque un peu d’acidulé,ßmais s’éloigne ainsi des choucroutes en sachet. Lard demi-sel, saucisson et jambon de la borne sont accompagnés de saucisse… aux choux. Et pourquoi pas! Le gigot d'agneau du Sapalet nous rappelle que nous mangeons dans la vaisselle de grand-maman: un vrai repas du dimanche. La viande est fondante, le jus au thym bien réduit arrose l'agneau et des légumes de pot-au-feu. De petites pommes de terre rôties escortent l'assiette. Pas de chichi, que du goût! En dessert, la glace maison au vin cuit est une explosion de saveurs. Les meringues, aussi parfumées à la raisinée, se trempent dans la crème double bio de Gumefens, à vingt minutes de là. La carte des vins et autres boissons mise aussi sur le local, principalement, et sur le bio, voire le nature, souvent.