Auberge de Rivaz
C’est avant tout une histoire d’amitié. Celle qui lie Stéphanie et Jacques Staempfli, propriétaires de l’établissement, au chef valaisan Damien Germanier. Après avoir rangé au placard ses 17 points et son étoile Michelin, ce dernier a décidé de se lancer un nouveau défi: passer la moitié de son temps à Rivaz, l’autre dans son nouveau restaurant sédunois. Jusqu’à quand? Même le principal intéressé ne le sait pas au moment où nous écrivons ces lignes.
Une chose est sûre, cet hyperactif de 46 ans ne désire plus suivre les modes et les codes de la gastronomie moderne. Ce sont donc surtout des mets de brasserie, joliment travaillés et pour certains revisités, qu’il propose désormais sur la Riviera. Des plats simples, revendiqués comme tels. Comme cette mise en bouche «brute» mélangeant simplement petits pois, lardons, croûtons et oignons. Bien qu’exilé une partie de la semaine dans le canton voisin, Damien Germanier n’en oublie pas ses origines. Ainsi, cette terrine de bœuf aux abricots et abricotine se distingue par sa texture fondante et sa légère douceur. Elle est accompagnée d’une mini-cuchaule grillée et d’un chutney pomme-poire relevé par une moutarde de bénichon. Un délice! Les choses simples étant souvent les plus difficiles à réaliser, on regrettera le manque d’assaisonnement dans ce cocktail de crevettes et la cuisson de l’œuf mollet servi quasiment dur. Dommage. Preuve de sa nouvelle orientation culinaire, le chef s’amuse également de quelques plats mijotés comme ces joues de lotte à la chair ferme nageant dans un curry bien relevé ou encore ce sandre des Alpes poché, accompagné d’artichauts et d’olives.
Enfin, les desserts vont du parfait glacé à l’île flottante, en passant par cette rafraîchissante nage de fraises agrémentée d’un peu de poivre et escortée d’une boule de glace vanille. Un retour aux fondamentaux pour le nouveau maître des lieux, qui colle parfaitement à l’esprit brasserie – un peu bruyant – de cette auberge de village, en espérant que son escapade vaudoise se poursuive!


C’est avant tout une histoire d’amitié. Celle qui lie Stéphanie et Jacques Staempfli, propriétaires de l’établissement, au chef valaisan Damien Germanier. Après avoir rangé au placard ses 17 points et son étoile Michelin, ce dernier a décidé de se lancer un nouveau défi: passer la moitié de son temps à Rivaz, l’autre dans son nouveau restaurant sédunois. Jusqu’à quand? Même le principal intéressé ne le sait pas au moment où nous écrivons ces lignes.
Une chose est sûre, cet hyperactif de 46 ans ne désire plus suivre les modes et les codes de la gastronomie moderne. Ce sont donc surtout des mets de brasserie, joliment travaillés et pour certains revisités, qu’il propose désormais sur la Riviera. Des plats simples, revendiqués comme tels. Comme cette mise en bouche «brute» mélangeant simplement petits pois, lardons, croûtons et oignons. Bien qu’exilé une partie de la semaine dans le canton voisin, Damien Germanier n’en oublie pas ses origines. Ainsi, cette terrine de bœuf aux abricots et abricotine se distingue par sa texture fondante et sa légère douceur. Elle est accompagnée d’une mini-cuchaule grillée et d’un chutney pomme-poire relevé par une moutarde de bénichon. Un délice! Les choses simples étant souvent les plus difficiles à réaliser, on regrettera le manque d’assaisonnement dans ce cocktail de crevettes et la cuisson de l’œuf mollet servi quasiment dur. Dommage. Preuve de sa nouvelle orientation culinaire, le chef s’amuse également de quelques plats mijotés comme ces joues de lotte à la chair ferme nageant dans un curry bien relevé ou encore ce sandre des Alpes poché, accompagné d’artichauts et d’olives.
Enfin, les desserts vont du parfait glacé à l’île flottante, en passant par cette rafraîchissante nage de fraises agrémentée d’un peu de poivre et escortée d’une boule de glace vanille. Un retour aux fondamentaux pour le nouveau maître des lieux, qui colle parfaitement à l’esprit brasserie – un peu bruyant – de cette auberge de village, en espérant que son escapade vaudoise se poursuive!