Auberge du Vigneron
Perchée au-dessus du Léman et des terrasses d’Epesses, cette auberge est unique. La carte se décline tout en simplicité, mais les plats sont gustativement plus complexes qu’ils n’y paraissent.
La bisque d’écrevisses du lac, dense, s'amuse d’une crème fouettée en nuage, parsemée de petits éclats de fleurs séchées. Le goût fumé du magret domine le feuilleté aux asperges vertes. La raviole est ouverte sur des crevettes nacrées comme il convient, dans un assaisonnement thaïlandais où le poivre et le piment viennent titiller les papilles en bouche finale.
Braisée dix-sept heures, l’épaule d’agneau d’Appenzell est ferme et tendre sans s’effilocher. Le bar saisi à l'unilatérale – et sa sauce au vin rouge – confirme la maîtrise de Laurent Frutig sur la cuisson de ses produits. Les deux sont proposés avec une polenta disposée en pétales, que l’on soupçonne d’avoir fricoté avec du carvi. Enfin, cette caille ose la chair rosée – donc juteuse – et une farce délicatement sucrée aux raisins à la lie.
La tarte Tatin et le tiramisu aux fraises sont eux aussi impeccables. La carte des vins est courte, mais centrée sur les bons crus et producteurs du coin. Une adresse qui ne ment pas. Et c’est déjà pas si mal.
Perchée au-dessus du Léman et des terrasses d’Epesses, cette auberge est unique. La carte se décline tout en simplicité, mais les plats sont gustativement plus complexes qu’ils n’y paraissent.
La bisque d’écrevisses du lac, dense, s'amuse d’une crème fouettée en nuage, parsemée de petits éclats de fleurs séchées. Le goût fumé du magret domine le feuilleté aux asperges vertes. La raviole est ouverte sur des crevettes nacrées comme il convient, dans un assaisonnement thaïlandais où le poivre et le piment viennent titiller les papilles en bouche finale.
Braisée dix-sept heures, l’épaule d’agneau d’Appenzell est ferme et tendre sans s’effilocher. Le bar saisi à l'unilatérale – et sa sauce au vin rouge – confirme la maîtrise de Laurent Frutig sur la cuisson de ses produits. Les deux sont proposés avec une polenta disposée en pétales, que l’on soupçonne d’avoir fricoté avec du carvi. Enfin, cette caille ose la chair rosée – donc juteuse – et une farce délicatement sucrée aux raisins à la lie.
La tarte Tatin et le tiramisu aux fraises sont eux aussi impeccables. La carte des vins est courte, mais centrée sur les bons crus et producteurs du coin. Une adresse qui ne ment pas. Et c’est déjà pas si mal.


